Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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mercredi 7 mars 2012
Wish you were here / Pink Floyd
Aujourd'hui, c'est la 599ème chanson du jour.
599ème et je n'y crois pas moi-même.
Ce blog était parti un peu comme une blague, noyé dans l'océan du réseau, un peu comme les sondes Voyager 1 et 2 ou Pioneer 10, lancées aux confins de notre univers pour étudier notre système solaire et apporter un message (de paix) de la part de la planète Terre si d'aventure elles venaient à croiser la route d'une intelligence d'un autre monde.
Et parce que Voyager 1 et 2 et Pioneer 10 font partie pour moi des plus belles preuves de notre existence. (Ben oui, c'est toujours mieux que les marées noires, le napalm ou Laurent Gerra.) ben forcément, j'ai voulu m'en inspirer.
C'est pour ça que je me suis mis à écrire sur des chansons que j'aime et sur ce qui fait un peu mon quotidien, si d'aventure je venais à croiser une intelligence sur les autoroutes du web.
Et en attendant de trouver la preuve irréfutable qu'il existe des êtres doués de réflexion qui se baladent sur le net et pas uniquement des gens qui regardent des vidéos de chats rigolols ou du porno amateur, il faut quand même que je vous avoue, chers lecteurs, que si je me suis mis à partager certains évènements de mon quotidien, c'est surtout parce que pour bon nombre d'entre vous, j'aurais adoré vous avoir à mes côtés lorsqu'ils sont arrivés...
Comme la prochaine chansondujour sera la 600ème, elle sera spéciale.
J'en appelle donc à vous, fidèles lecteurs et vous demanderai une petite contribution.
Envoyez-moi vos chansons préférées à vous, ou dites moi quelles étaient mes chansons préférées à moi qui sont devenues vos préférées à vous.
Rafraîchissez-moi la mémoire sur votre jour préféré.
Bref, cette 600ème sera aussi la votre.
Merci pour m'avoir suivi lors des 599 autres.
jeudi 30 juin 2011
Remember Me, My Friend (extended) / Justin Hayward & John Lodge
Aujourd'hui, je veux vous présenter quelqu'un.
Quelqu'un que vous connaissez tous:
Le mec qui croit que vous êtes son ami.
Ce gars-là, il est redoutable.
Il pense naïvement que pour une raison totalement improbable vous et lui êtes amis.
(généralement un enchaînement aléatoire d'évènements incongrus et insignifiant dirigés par le grand tout cosmique qui dirige le monde -et qui d'ailleurs est bien bancal dans mon cas et ne dirige rien mais fout la merde- vers un but qui vous dépasse encore aujourd'hui.)
Le sot.
Il peut être une rencontre hasardeuse dans une soirée où, saoul, vous vous êtes mis à discuter
Il revient régulièrement à la charge avec son écharpe de supporter en vous pressant d'aller au stade avec lui, histoire de mater les gonzesses qui font le spectacle à la mi-temps et d'insulter les enculés de l'équipe adverse.
Et l'arbitre, évidemment.
Comment s'en dépêtrer?
être malade chaque jour de match (ou en déplacement si votre job vous autorise cette ruse de sioux) feindre une maladie rare et contagieuse que vous ne voudriez pas exposer à 30.000 personnes, insulter le président du club des ultras de son équipe fétiche.
Il peut être un lointain collègue de travail à qui vous avez eu la mauvaise idée de parler météo à la machine à café.
Généralement, il transpire et il a mauvaise haleine. (Ne riez pas, il a peut-être mauvaise haleine, mais vous, vous avez eu la mauvaise idée de lui parler.)
Comment s'en dépêtrer?
Lui révéler d'autres de vos passions à part la météo comme l'astrophysique et la physique quantique (ou la physique des fluides) le cinéma polonais, la littérature viet-nâmienne, la situation politique du Burundi ou alors présentez-lui votre ami fan de foot, ça devrait vachement bien coller entre eux et un jour, il arrêtera de répondre à vos textos.
Un ancien camarade de classe dont vous étiez le souffre-douleur pendant des années parce que pas de bol, chaque année ce mec réussissait à passer en même temps que vous en classe supérieure malgré ses fâcheuses tendance à confondre les stylos avec des coton-tiges et votre casier avec un urinoir.
La plupart du temps, vous le perdez de vue après le BAC, vous réussissez à l'effacer de votre vie au prix d'une psychothérapie coûteuse et douloureuse, vous changez de nom, de vie, vous avez un emploi stable et une famille.
Et là, il revient avec ses blagues racistes et/ou pornographique, vous demandant des nouvelles d'untel ou untel (que vous avez tout aussi volontairement oubliés, bien sûr) et se remémorant avec vous ces supers moments ou vous vous êtes éclatés comme des fous au bahut.
Enfin, lui il s'éclatait et vous vous pleuriez parce qu'il vous éclatait aussi.
(Je veux pas dire, mais le mec qui croit qu'on se fait des amis en les martyrisant, il se fout un doigt dans le fondement. Le syndrome de Stockholm, c'est du pipeau, moi un mec qui me tient en otage, j'efface son nom de mon répertoire téléphonique sitôt que je suis libéré.)
Comment s'en dépêtrer?
Inventez des gens supposés avoir suivi la même scolarité que vous deux et faites-y allusion.
Il se sentira seul ou vous prendra pour un maboul.
A chaque ancien élève qu'il vous cite, dites que vous ne vous en souvenez pas, il va finir par comprendre que vous ne vous souvenez pas de lui non plus.
Avouez que vous avez roulé des pelles à sa petite amie de l'époque.
Et il peut y en avoir plein d'autres comme celui qui se retrouve à être témoin en même temps que vous au même mariage et qui croit que maintenant vous êtes liés par les liens du sang, celui que suit les mêmes cours de sport/yoga/danse hip-hop/poterie que vous et qui veut vous montrer ses meilleures réalisations en sport/yoga/danse hip-hop/poterie ou encore le mec qui vous trouve sans cesse débile et qui contredit tout ce que vous dites mais qui vous suit à chaque soirée.
Tous ces gens croient fermement que vous êtes leur ami et la vie est cruelle.
Mais dans quelques années, vous vous direz qu'au moins eux ils étaient là quand vous vous rendrez compte que vous pensiez que les gens que vous suiviez à chaque soirée, à qui vous parliez tous les jours à la machine à café ou à qui vous montriez vos plus beaux dessins à la fin du cours étaient vos amis.
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