Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs.
Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour.
Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter.
Une chanson pour aider à affronter la journée.
(inutile de préciser à quel point cette chanson est merveilleuse...)
Alors, oui, c´est vrai, la chanson est de retour et je vous imagine déjà bouillants de joie, fiévreux et fiévreuses comme une vieille de Noël, parce que ouais, c´est Noël.
Et comme il s´est passé plein de choses et qu´il y a plein de choses à raconter, je voudrais commencer en vous parlant de Benjamin.
Benjamin, c´est un chouette copain.
Ça fait longtemps qu´on s´est pas vus, mais c’est parce que je suis pas très fort pour organiser des trucs et que j´avais été un peu occupé.
Mais je sais déjà que de toute façon, on finira bien par se recroiser et on finira bien la derniere conversation qu´on avait commencé.
On s´est croisés à la fac.
Et très vite, on a organisé des trucs.
Des cinés, des apéros, des blagues et un peu une vie d'étudiant.
Il y avait des films, des amis, de la musique, des bières et des filles.
Benjamin, ensuite il s'est organisé une vie plutôt chouette. Il a une chérie fantastique et deux gamins merveilleux.
Moi, je me suis pas aussi bien organisé, c´est vrai, mais ma vie est quand même super chouette (oui, je dis beaucoup de fois chouette, mais c´est parce que ce mot est chouette) même si avec Benjamin, on se voit moins .
On se voit moins parce que je m´organise moins bien, mais je voulais pas que Benjamin, il devienne le copain qu´on ne contacte plus que de loin en loin, pour la nouvelle année ou pour les mauvaises nouvelles.
Vous savez, il arrive un moment, en vieillissant et en déménageant, certaines personnes, on les contacte juste pour dire bonne année et annoncer des nouvelles, majoritairement mauvaises.
Avec Benjamin, les dernières nouvelles, c´était des décès.
On est pas au top niveau bamboche.
Alors quand mon cancer a été diagnostiqué, pour une fois je me suis organisé et malin et rusé, je lui ai pas annoncé.
Parce que je voulais annoncer une bonne nouvelle.
J´ai donc envoyé un message pour lui annoncer ma rémission. Comme ça, ça, c'est une bonne nouvelle.
Benjamin, aujourd'hui, il est dans un cimetière à la campagne parce qu´il est parti, comme ça, sans prévenir. Même pas lui. Il était pas très doué non plus pour organiser des trucs, visiblement.
C´est absurde. Le dernier message est justement un message pour se dire de s’envoyer plus de nouvelles et c´etait le dernier.
Il n´y en aura plus.
Mais quand on se recroisera avec Benjamin, on boira un coup et on se racontera des jolies nouvelles.
Le hic, c'est que comme je suis pas super doué pour organiser des trucs, je sais pas quand ce sera.
Il suffit d'ouvrir les yeux et de savoir les reconnaître.
Comme par exemple lorsque, lors d'un voyage à Lyon, capitale des gaules, des passages secrets et du saucisson, je revois des amis que je n'avais pas vu depuis encore plus longtemps que la saison des pluies qui nous frappe actuellement.
Et que l'on reprend, l'air de rien, des conversations vieilles de 10 ans comme si elles avaient eu lieu hier.
Et qu'ils vous présentent avec tout leur amour et un regard de fierté ce bout de chou de (presque) 2 ans, belle comme un coeur et malicieuse, qui vous check le poing avec la classe d'Eminem et balance la pluie aux ordures avec son rire.
Les familles sont de la magie.
Lyon est donc une ville très chouette, même sous la pluie avec ses fleuves, ses ponts et ses saucissons.
Et malgré les averses et le vent, la roue voilée de mon destin bancal a décidé, pendant 5 minutes, de tourner dans le bon sens.
Il y a un parc gigantesque. Un central parc, presque, mais avec un Zoo.
Il y a des canards en liberté, des daims et des oiseaux et plein d'autres animaux exotiques et jolis.
Et alors que nous courions marchions sous la pluie avec Hobbes, la roue voilée de mon destin bancal a décidé pendant deux secondes d'arrêter de me faire des blagues et de me faire tousser comme un tuberculeux.
Le soleil s'est montré, a épousseté quelques nuées et alors du fond d'un bosquet, parce qu'il est fier et beau et qu'il voulait le montrer, un tigre est apparu et s'est un peu promené pour qu'on puisse le regarder. (je dois avouer qu'à ce moment, j'ai eu du mal à faire croire que mes yeux étaient encore mouillés de la pluie.)
Le Tigres sont de la magie.
Un vrai tigre, comme on en voit dans des jungles mauves, comme ceux que l'on finira par faire disparaître à force de réussir à tout bousiller.
Parce que quand tout sera fini, quand il ne restera rien d'autre que la cendre et le goudron et plus de tigres, il ne nous restera que des regrets idiots.
Mais le tigre, lui saura que jusqu'au bout, il a été fier et beau.
Et si le voir dans un enclos, loin des ses empires et de ses sujets et de l'ombre de sa jungle peut rendre triste, le tigre ne se formalise pas, parce qu'il sait que même derrière des barreaux, il est fier et beau.
Et je suis sûr que pendant qu'il se montrait, puissant et serein, il voulait me montrer qu'en fait, être fier et beau, c'était facile.
Il suffit de le savoir.
.
Cette photographie est dédiée à ceux qui bousillent tout. Car vous ne serez jamais fiers et beaux, vous n'êtes que cendres et goudron.
Je viens de passer une semaine pleine de champagne, de rebondissements, d'émotions, de gâteaux, de bières, de shots (merci Baron Samedi, meilleur bar de l'univers intersidéral.) de cadeaux, d'amis et de musique et aussi de bière un peu et de champagne (ben oui, il y avait 2 bouteilles.) alors je me suis dis qu'il fallait célébrer cette semaine au son du rock'n roll.
Elle commence Jeudi soir.
Un jeudi soir d'exception, comme il en existe tous les 10.000 ans, au détour du passage tout en pyrotechnie d'une comète lointaine et extinctrice de dinosaures.
Mais j'y reviendrai.
Vendredi soir. Des amis comme Blondie traversent la France et affrontent la Porte de Clignancourt pour porter une moustache, boire des verres dans le meilleur bar de l'univers (je vous laisse deviner) écouter des vinyles rayés et de la musique à danser.
Et offrent des cadeaux à émouvoir des pierres avec leur amour de Martin Luther King.
Et d'ailleurs, un vieil épisode de la chanson trouvera d'ailleurs un dénouement incroyable au détour d'un sachet en papier et d'un décapsuleur en forme de space invader.
Mais j'y reviendrai dans un autre épisode, car c'est une saga à suivre.
Samedi.
C'est la pluie mais une balade malgré tout.
A petits pas entre Lamarck et la statue de Dalida, Les vignes, la Villa Léandre, le passe-muraille, la divette de Montmartre et tout ce qui fait que le 18ème est chouette.
Et c'est quand même la pluie alors on mange japonais et on va boire des grenadine à l'eau en s'endormant dans le bistro.
Les brunchs sont pour les dimanches, ont fait croire qu'il fait beau avec des lunettes de soleil, on traverse la goutte d'or sans craindre pour son oseille, un thé, un au-revoir, un film, je me couche tard.
Lundi, retour au boulot mais pas trop.
Mardi, je suis dans une série télévisée. (enfin, en vrai, je suis au travail, hein?)
Une série policière.
Avec des experts.
Mais assez de rêver aux exploits des flics de Las Vegas ou New-York, de mon côté, c'est la police scientifique de Marseille avec un accent de canebière à faire enfler des sardines qui m'appelle.
Et oui, je suis donc dans une série, mais celle de ma vie, ce serait plutôt Friends ou Seinfeld.
Rire de rien, de tout et de peu mais surtout avec ceux que l'on veut.
Et nous sommes Mercredi et encore, je me souviens de jeudi.
Jeudi soir, donc, Jeudi de comètes et de cataclysmes, j'ai découvert que Dieu, il était assis à la droite Du Boss.
Jeudi soir, j'étais assis à Bercy.
Et Bruce Springsteen était sur scène pendant 3h38 (record de France) et il a fait le concert le plus incroyable que j'ai pu voir de ma jeune vie. (et pourtant, j'ai vu Johnny.)
Alors je ne vais pas trop m'attarder dessus au risque de faire le relou fan du Boss, mais bon, il a chanté comme un fou, ils ont fait une intro avec "Au Clair de la Lune" à l'accordéon, il s'est jeté dans la foule, il a fait presque 35 chansons mais pas Born in the USA ni The River, ce qui est dommage mais pas grave, ils ont rendu un hommage magnifique à Clarence Clemons, il a dansé avec sa fille, il a fait chanter sur scène une petite fille du public sur Waiting on a Sunny Day, sa femme est rousse, Steve Van Zandt est méga-classe avec sa dégaine de pirate et son jeu de guitare préhistorique qui fait fondre les amplis, ils ont sué des litres et des litres de sueur, usé leurs doigts sur leurs instruments, étranglé leurs cordes vocales et ils nous a tous couchés.
Bref, j'ai vu l'histoire du Rock'n Roll mais également son futur.
Et comme je suis généreux, l'immense Born To Run, filmé par moi-même.
Je me souhaite un bon anniversaire et je vous souhaite de jolis jours de rock'n roll.
(si vous êtes sages, vous aurez droit à Because the Night filmé par moi-même également...)
Il est toujours agréable de croiser par hasard dans la rue des amis que l'on a pas vu depuis longtemps.
Surtout quand cet ami, à qui l'on a mille choses à dire, tant de choses que l'on ne sait par où commencer, vous dit avec un grand sourire et toute la spontanéité du monde "La vache, mec, t'as pris un sacré coup de vieux!" et résume ainsi une conversation de mille mots.
Surtout quand cet autre ami passe à l'improviste chez vos parents alors que par le plus grand des hasards vous y avez posé vos bagages pour le week-end et à qui vous auriez aussi mille choses à raconter, tant de choses que l'on ne sait par où commencer et qu'alors, il vous présente son adorable fils de 11 mois.
Et résume ainsi une vie de mille choses.
Il est tellement agréable de croiser par hasard des amis que l'on a pas vu depuis longtemps que lorsque vous croisez par hasard des gens qui ne seront jamais vos amis et vous piquent votre carte bleue, vous vous dites que oui, la vie est belle, pas parfaite, mais parfois bien faite.
Il pense naïvement que pour une raison totalement improbable vous et lui êtes amis.
(généralement un enchaînement aléatoire d'évènements incongrus et insignifiant dirigés par le grand tout cosmique qui dirige le monde -et qui d'ailleurs est bien bancal dans mon cas et ne dirige rien mais fout la merde- vers un but qui vous dépasse encore aujourd'hui.)
Le sot.
Il peut être une rencontre hasardeuse dans une soirée où, saoul, vous vous êtes mis à discuter politique football avec lui et a reconnu en vous un frère lorsque vous lui avez dit (bourré) que vous étiez fan de de Sydney Govou.
Il revient régulièrement à la charge avec son écharpe de supporter en vous pressant d'aller au stade avec lui, histoire de mater les gonzesses qui font le spectacle à la mi-temps et d'insulter les enculés de l'équipe adverse.
Et l'arbitre, évidemment.
Comment s'en dépêtrer?
être malade chaque jour de match (ou en déplacement si votre job vous autorise cette ruse de sioux) feindre une maladie rare et contagieuse que vous ne voudriez pas exposer à 30.000 personnes, insulter le président du club des ultras de son équipe fétiche.
Il peut être un lointain collègue de travail à qui vous avez eu la mauvaise idée de parler météo à la machine à café.
Généralement, il transpire et il a mauvaise haleine. (Ne riez pas, il a peut-être mauvaise haleine, mais vous, vous avez eu la mauvaise idée de lui parler.)
Comment s'en dépêtrer?
Lui révéler d'autres de vos passions à part la météo comme l'astrophysique et la physique quantique (ou la physique des fluides) le cinéma polonais, la littérature viet-nâmienne, la situation politique du Burundi ou alors présentez-lui votre ami fan de foot, ça devrait vachement bien coller entre eux et un jour, il arrêtera de répondre à vos textos.
Un ancien camarade de classe dont vous étiez le souffre-douleur pendant des années parce que pas de bol, chaque année ce mec réussissait à passer en même temps que vous en classe supérieure malgré ses fâcheuses tendance à confondre les stylos avec des coton-tiges et votre casier avec un urinoir.
La plupart du temps, vous le perdez de vue après le BAC, vous réussissez à l'effacer de votre vie au prix d'une psychothérapie coûteuse et douloureuse, vous changez de nom, de vie, vous avez un emploi stable et une famille.
Et là, il revient avec ses blagues racistes et/ou pornographique, vous demandant des nouvelles d'untel ou untel (que vous avez tout aussi volontairement oubliés, bien sûr) et se remémorant avec vous ces supers moments ou vous vous êtes éclatés comme des fous au bahut.
Enfin, lui il s'éclatait et vous vous pleuriez parce qu'il vous éclatait aussi.
(Je veux pas dire, mais le mec qui croit qu'on se fait des amis en les martyrisant, il se fout un doigt dans le fondement. Le syndrome de Stockholm, c'est du pipeau, moi un mec qui me tient en otage, j'efface son nom de mon répertoire téléphonique sitôt que je suis libéré.)
Comment s'en dépêtrer?
Inventez des gens supposés avoir suivi la même scolarité que vous deux et faites-y allusion.
Il se sentira seul ou vous prendra pour un maboul.
A chaque ancien élève qu'il vous cite, dites que vous ne vous en souvenez pas, il va finir par comprendre que vous ne vous souvenez pas de lui non plus.
Avouez que vous avez roulé des pelles à sa petite amie de l'époque.
Et il peut y en avoir plein d'autres comme celui qui se retrouve à être témoin en même temps que vous au même mariage et qui croit que maintenant vous êtes liés par les liens du sang, celui que suit les mêmes cours de sport/yoga/danse hip-hop/poterie que vous et qui veut vous montrer ses meilleures réalisations en sport/yoga/danse hip-hop/poterie ou encore le mec qui vous trouve sans cesse débile et qui contredit tout ce que vous dites mais qui vous suit à chaque soirée.
Tous ces gens croient fermement que vous êtes leur ami et la vie est cruelle.
Mais dans quelques années, vous vous direz qu'au moins eux ils étaient là quand vous vous rendrez compte que vous pensiez que les gens que vous suiviez à chaque soirée, à qui vous parliez tous les jours à la machine à café ou à qui vous montriez vos plus beaux dessins à la fin du cours étaient vos amis.
Je vous avais déjà dis que j'avais des amis plaqués platine et une soeur atomique.
Ben en fait, ils sont au niveau au-dessus.
Faut que je vous raconte.
Tout à l'heure, c'est avec une joie non feinte que je me dirigeais chez ma soeur tout en parlant gaiement avec mon ami Loic-à-moi-que-j'ai au téléphone.
Et c'est à ce moment, dans le hall de l'immeuble de ma soeur, qu'un gugusse pourrisseur de bonnes vibes m'es tombé dessus pour tenter de me braquer mon portable à coup de "j'te bute si tu me le donne pas", malgré mes "non" assez insistants et quand même catégoriques.
(' sont relous ces braqueurs à pas vous écouter quand vous leur dites que ben non, vous êtes pas forcément pour leur filer vos affaires auxquelles vous tenez.)
LA SCENE QUI VA SUIVRE A ETE REALISEE SANS TRUCAGES!!!!
( un truc de fou, Jet Li, c'est un myopathe à côté...)
S'ensuit donc une empoignade, une chorégraphie absolument pas en rythme, entre mon braqueur et moi.
Le braqueur tente de mettre ses mains dans mes poches.
je repousse le braqueur.
Le braqueur; oui j'ai oublié de dire: appelons-le "le braqueur" puisqu'autant vous le dire tout net, je n'ai pas pris le temps de demander son nom à mon cavalier de cette danse plutôt primaire et que sa dentition approximative ne me permet pas d'en dresser un portrait flatteur...
Le braqueur, disais-je donc avant de digresser légèrement vers cette histoire de portrait-robot humiliant pour lui, m'agrippe, hop je le désagrippe en hurlant un "au secours" bien senti et bien fort me disant que les braqueurs, c'est comme les pigeons, ça fait chier et ça part quand tu fais du bruit.
Et c'est là que le gros geek que je suis vous ressortirait fièrement le monologue de Quint, le chasseur de requins, dans les dents de la mer.
Un monologue extraordinaire où il raconte l'histoire du USS Indianapolis, un bateau de guerre qui avait livré la Bombe A et qui, torpillé par les japonais, coule en quelques minutes laissant les marins à la merci des requins.
Il explique que quand un requin vient, il suffit de battre des bras et de faire du bruit et généralement, le requin, il s'en va.
Mais des fois, il s'incruste...
Hop, interlude Spielberg au milieu de cette barbarie sanglante, ça fait toujours du bien...
J'espère, me dis-je donc en repensant à ce génial film de ce génial Steven Spielberg (des fois, je me dis quand même que je suis grave, à deux doigts d'une mort douloureuse, une mort horrible à coup de couteau rouillé, de sécateur tordu ou d'haleine de fennec -vous auriez dû voir ses dents...- je repense à Jaws...)
J'espère, donc me dis-je au milieu de toutes ces digressions, que je suis pas tombé sur un braqueur qui s'incruste...
Le braqueur me colle au sol et commence à tenter de me balancer, à moi, Moyenmmed Ali, des coups de poings qui chatouillent dans ma gueule à moi.
Je hurle, fort, "Au Secouuuuuuuuurs", me disant que bordel, la vie est bien faite, les Beatles, ça sauve souvent les journées, mais ça sauve aussi la vie.
(oui, je pense à tout un tas de choses quand je lutte âprement pour sauver ma vie à laquelle je tiens un petit peu quand même, mais je n'y peut rien, c'est ce qui fait mon charme.)
Je continue donc de repousser le braqueur avec mes mains et mes genoux, je sais pas comment, je me défend, je hurle des "Au Secours/Help" virils (ils resteront d'ailleurs sans réponse, sympa.)
Je suis tombé sur un braqueur qui s'incruste pas.
Le braqueur part, effrayé par ma musculature de Will Smith mes cris de Kamel Ouali, je compose à la vitesse de la lumière le digicode de la porte du bâtiment de la caro-magnonne, escalade les escaliers comme Spider-man et me réfugie chez mon Atomic Sister.
Et c'est là que quelque chose se passe.
Oubliez USA for Africa ou le téléthon ou les enculés enfoirés ou encore la mobilisation-des-stars-hollywoodiennes-pour-Haïti. C'est la quête du dimanche à l'église, pas plus.
Mon superami Loic à moi que j'ai m'a entendu au téléphone me faire agresser et n'arrivait plus à me joindre (désolé de pas avoir répondu, mec, je hurlais "Au Secours")
Inquiet, ce bébé phoque élevé au miel (oui, ce type est une crème, vous trouverez pas plus gentil à l'ouest de Paris.) a donc appelé Miss-E pour voir si elle avait des nouvelles, si elle avait le numéro de la Caro-Magnonne et lui relater l'incident bizarre arrivé durant le coup de fil.
Miss-E a tenté de contacter ma soeur par mail, Loic a contacté Kiddie qui, inquiète, est rentrée chez elle en courant pour avoir des nouvelles et ils ont contacté le cousin Vincenzo (qui doit cuver une bière quelque part) toujours pour trouver à joindre ma soeur et Bruno me rappelait aussi pour prendre ma tension par téléphone.
En 3 minutes, ils ont lancé un plan à ramener Obama chez les scouts et à l'ensachage de courses au supermarché.
En 3 minutes, ils ont cherché à me sauver la vie.
Et si j'ai les larmes aux yeux, ce soir, ce n'est pas parce qu'un pôv'type m'a fait flipper comme un dingue.
Si j'ai les larmes aux yeux, c'est parce que ce soir, en 3 minutes, sans que je le sache, des gens remuaient toute la ville pour me savoir en bonne santé.
En rentrant chez la Caro, qui avait passé une journée merdique (même si à notre concours de la journée qui pue je gagne haut la main cette fois-ci.) on a regardé Le Livre de la Jungle.
Un film sur les amis.
Un film où l'on vous dit qu'il en faut peu pour être heureux.
Ben moi il me faut rien.
J'ai les amis et la Caro.
Il y a des moments dans la vie où on sent qu'il peut rien vous arriver de mal. Pas parce que vous êtes un super-héros équipé d'une armure d'adamantium.
Parce que votre adamantium, ce sont vos proches.
Vous savez déjà que j'ai une grande soeur nucléaire que j'adore.
Ben en plus de d'elle, j'ai des amis plaqués or.
Pas des amis sympa avec lesquels on rigole et tout. Non, des amis qui sauvent la vie, qui la rendent plus belle et qui lui donnent bon goût.
Des amis qui sont ce que j'ai de mieux au monde.
Je veux pas avoir l'air d'une chochotte mais je suis tellement ému depuis hier soir, ça me touche tellement et ça va tellement loin que je n'arrive même pas à l'exprimer.
Je suis pas très doué pour ce genre de choses, alors Bette "la classe" Midler me donne un coup de main avec cette chanson top qui me fait pleurer.
Des soucis? Mais je n'ai pas de soucis, les enfants. J'ai Caro-magnonne, j'ai Miss-E, Kiddie, P'tite ème et Babé, Bruno, Loïc, Vincenzo-guitar-héro, Arnaud,Gwendal, Fannaïe, la patate et Amitha, Guillaume Soulman, et évidemment la Nancy Crew (Fred, Jelly et Florian au pays du langage, Grand Nico, Ben du Match, Ben et Elo, Marie-O V, Adrien et Cilou, Julie Dresden, Mathilde ma copine de Dancefloor, Anne-Lise, Jérome de l'armée rouge, et la The League Team.
Avec une armée comme ça à mes côtés je ne peux que dépasser des montagnes. Ce sont eux qui me font grandir de 2km et me mettent face aux étoiles. C'est dur, quand on vous montre qu'on vous aime d'une manière aussi forte que ce que j'ai vécu hier soir, de ne pas se sentir con et de trouver la bonne manière de réagir.
Alors je l'ai déjà dis, je ne suis pas doué. Donc je vous dis juste à tous que je vous aime. Beaucoup. Et encore MERCI.
(et cherchez pas, c'est moi qui ai les meilleurs amis du monde. Une vraie Dream-Team. Un trésor que je garde jalousement. Vos amis à vous sont peut-être sympas et tout. les miens sont des livres de Paul Auster, des chansons d'amour, du rock et Picasso. Vraiment, cherchez pas. Moyenman a des Supers Amis)