Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs.
Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour.
Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter.
Une chanson pour aider à affronter la journée.
Curiosity est un petit robot, un peu comme Wall-E de Pixar, envoyé tout là-haut sur Mars pour étudier la planète rouge.
Il prend des échantillons, bavarde un peu avec la planète Terre, analyse le sol et l'atmosphère et surtout, il a été créé par des ingénieurs de la NASA.
Des gens très intelligents, sur-diplômés et très sérieux qui étudient chaque parcelle de l'Univers, essayent de comprendre ce qu'il y a eu quelques centièmes de seconde après le Big Bang et qui écoutent les étoiles.
Et envoient Curiosity tout seul sur une planète de sable rouge.
Il aime son travail, mais s'ennuie parfois dans les nuits polaires Martiennes, il regarde vers la Terre en se disant que ses labos et ses ingénieurs lui manquent et qu'il aimerait bien parler un peu plus souvent avec le contrôle au sol pour raconter toutes ses aventures.
Mais l'histoire de Curiosity est une jolie histoire.
C'est l'histoire de la découverte, de la science et de jolies photos, envoyées régulièrement à l'Agence Spatiale Américaine.
Une histoire qui commence comme des contes de fées.
Au bout du feu, de l'acier, du silicium et de 800 millions de dollars pour le faire naître, Curiosity a parcouru 55758 millions de kilomètres en deux ans de voyage dans l'espace.
Et une fois arrivé là-bas, il a encore fait 10 kilomètres sur le sable rouge, au milieu des tempêtes et ensuite, puisqu'il est certainement un petit farceur, il a dessiné une bite sur Mars.
(Curiosity a certainement bossé pour le C.I.A.a . Comme Moyen.)
Cette chanson, Spirit in the Sky, a été emmenée en vol vers la Lune et diffusée dans l'espace par l'équipage d'Apollo 13.
Ce qui prouve que les Astronautes (et toute la NASA en général) ont vraiment bon goût...
Je voudrais revenir quelques instants sur le décès de Neil Armstrong le 25 Août dernier.
Un aventurier, un des plus grand héros de tout les temps, une inspiration et surtout un homme qui a participé à forger mes rêves et à me faire aimer les avions...
Il obtient son brevet de pilote à 16 ans (âge auquel moi-même je m'enfonçais encore des crayons dans le nez en sifflant des bières) et décroche une licence d'aéronautique avant de participer à la guerre de Corée.
Basé sur un porte-avion, il effectuera 80 missions sur avions de chasse pendant 3 ans.
A son retour au pays, il finit ses études est intègre la NACA, l'ancêtre de la NASA.
Devenu pilote d'essai, il va faire partie du prestigieux corps des pilotes de X-15, l'avion le plus incroyable jamais construit.
Un tuyau de cheminée posé sur un réacteur de fusée qui va fracasser tous les records de vitesse et d'altitude et ouvrir grandes les portes de l'espace.
Ce corps d'élite basé sur la mythique base aérienne d'Ewards, baptisé "Les Vrais Compagnons" dans le formidable livre "L'étoffe des Héros" (the right stuff) de Tom Wolfe (le bûcher des vanités) va dépasser toutes les limites possibles et imaginables.
Il faut bien comprendre qu'au moment où le projet X-15 est lancé, un autre projet concurrent est mis en branle avec précipitation pour damer le pion aux russes: Le Projet Mercury.
Envoyer un homme dans l'espace.
Mais pendant que les astronautes de Mercury étaient propulsés dans l'espace à bord d'une lessiveuse automatique, des sondes dans le dutre et la vessie, tournant comme une horloge autour de la Terre avant de s'aplatir mollement dans l'Atlantique, les Vrais Compagnons, à bord de leur tuyau de cheminée, partaient de l'aile d'un B-52, le plus gros bombardier de l'époque, se satellisaient à la limite de la mesosphère, à presque 100 km d'altitude, écrasés dans leurs fauteuils et se posaient ensuite peinards sur un des nombreux lacs asséchés d'Edwards, dans les hauts plateaux du désert de Mojave.
La vraie différence, c'est que tandis que les astronautes tournaient comme des boules de loto, ils n'influaient en rien sur le vol.
Les meilleurs pouvaient tout au plus provoquer des fluctuations de leur température anale pour faire des blagues au contrôle au sol mais finalement, ils piquaient le boulot à un chimpanzé.
Les Vrais Compagnons, de leur côté, décollaient, allumaient les moteurs en serrant très fort les fesses pour que le réacteur de 245 Kilonewtons ne leur explose pas dans le dos, braquaient leur tuyau de cheminée vers l'espace, faisaient rugir le ciel et se posaient où ils voulaient.
Et si ils ne volaient que quelques kilomètres plus bas que les Mercury, connaissaient le phénomène d'apesanteur et les dangers du vide spatial, ils ne gagneront jamais la reconnaissance et la gloire des Mercury, même si les ailes d'astronautes leur furent attribuées.
Enfin, dernière injustice, le formidable film tiré du formidable livre de Tom Wolfe ne mentionnera jamais le projet. (même si au détour d'une scène, on peut voir Scott Crossfield, mythique pilote du projet X-15.)
A l'époque du projet X-15, Armstrong est l'élève d'un pilote encore plus mythique.
Chuck Yeager.
Chuck Yeager est pilote pour l'armée en 1947, et c'est pour l'armée qu'il va tenter le pari fou de franchir le mur du son.
Alors que beaucoup de ses collègues travaillaient pour des agences ou des compagnies privées (Northtrop, McDonnell-Douglas, Bell) et étaient bien payés, c'est pour sa solde de Capitaine et l'uniforme bleu de l'US Air Force qu'il accepte la mission.
Le 14 octobre, un boum retentit dans le ciel du haut désert Californien.
A Edwards, tout le monde pense déjà à un nouvel échec, le Bell X-1 s'étant désintégré en plein vol.
Mais c'est le mur du son que Yeager explose, le faisant rentrer dans l'histoire comme l'aviateur le plus célèbre de la planète.
(entre 1955 et 1957, il dirigera la base aérienne de Toul-is-Cool-Rosière rajoutant un peu plus à ma fierté d'être Toulois.)
Mais revenons aux entraînements d'Armstrong.
Une anecdote nous permet de cerner en partie le personnage qu'il était.
Pendant le briefing d'un vol avec Yeager, Armstrong analyse toutes les données et décide que l'atterrissage se fera sur un lac asséché.
Yeager, homme de la terre, John Wayne aérien à la longue expérience, lui annonce que connaissant bien la région et au vu des conditions météo, le lac ne sera certainement pas assez sec, risquant d'embourber l'avion et d'interdire tout redécollage.
Armstrong, qui analyse chaque donnée tel un ordinateur, maintient son choix d'après ses relevés météo.
L'avion s'embourbe comme prévu et Yeager se tourne alors vers Armstrong pour lui annoncer que lorsque la nuit sera tombée, il fera très vite moins quinze. Quelle solution adopter?
Armstrong, dont les facultés de calculs et d'analyse prodigieuses lui permettaient de trouver des réponses dans tous les cas resta muet ce jour-là.
Après le programme X-15, il est selectionné pour les missions Gemini puis Apollo.
Et le 21 juillet 1969, il marche sur la Lune, image que vous avez tous vues (surtout ces dernières semaines, après l'annonce de sa disparition.) et balance tranquillement la phrase la plus célèbre de l'histoire de l'humanité.
Il y a finalement très peu de photographies de Neil Armstrong sur la Lune, car c'est lui qui avait l'appareil photo mais celle-ci est certainement ma préférée:
Après son exploit, il se retire de la vie d'astronaute et devient enseignant dans une modeste faculté à Cincinnati.
Il retournera exceptionnellement à la NASA pour diriger la commission d'enquête chargée d'établir les causes de l'accident de Challenger (L'incident le plus grave de l'histoire de la NASA. La Navette Challenger explose en plein décollage sous les yeux horrifiés des spectateurs dont les familles des astronautes et les élèves de l'une d'entre eux, alors institutrice...) avant de retourner à sa chaire d'ingénierie spatiale de Cincinnati.
Cet homme humble et discret a tourné sa vie vers ses rêves et les façons de les accomplir.
Il préférait enseigner et partager sa passion de l'espace et des aéronefs plutôt que continuer à vivre dans la gloire et sous les projecteurs de la NASA.
Il ne signait plus d'autographe, scandalisé par le trafic qu'ils suscitaient pour des sommes astronomiques (jeu de mot du jour.)
(il a même attaqué en justice son coiffeur qui avait vendu une partie de ses cheveux, le forçant à verser l'argent qu'il avait gagné de la vente à une oeuvre caritative de son choix.)
On le reverra au Congrès Américain, en 2011, acceptant la médaille d'or du congrès, plus haute distinction que l'on puisse faire à un civil.
Le 25 Août 2012, il rejoint les étoiles une dernière fois.
Je regarde la lune parfois le soir, et je la vois triste d'avoir perdu son ami.
Alors je lui fais un clin d'oeil, comme l'avait demandé la famille du héros.
Mais ce qui me rend le plus triste, au-delà de la perte d'un tel homme, c'est que l'esprit qui animait ces pionners, ces réalisateurs de rêves, semble avoir disparu.
Qui pour le remplacer, pour nous faire croire que parfois, l'humanité est capable de tels exploits que la raison même de notre existence trouve enfin sa justification au milieu du napalm, des cendres et du sang?
Qui pour nous pousser à franchir les barrières de la science et de la technologie, pour surmonter nos peurs, l'espace d'une seconde ou le temps d'une vie?
Je me réjouis tout de même de savoir que forcément, cet aventurier suscitera encore de nombreuses vocations.
Des enfants, en ce moment-même, regardent l'espace à travers des jumelles ou un petit téléscope, font voler des maquettes d'avions et se disent qu'un jour, eux aussi, ils nous emmèneront tous là-haut, reviendront, partageront leur joie et nous rendront fiers d'être sur cette planète, au point de vouloir explorer celle d'à côté.
J'aimais cet homme, car à vouloir ne pas garder les pieds sur terre, il a fini par les poser sur la Lune.
Et dans un tout autre registre, sachez que les cours magistraux de Moyen sur Dr Dre ont repris sur le merveilleux site centrifugue.fr que je vous conseille chaleureusement.
On bouge la tête nonchalamment en cliquant sur l'image:
Voila une chouette chanson d'été pour siroter des margharitas et porter des lunettes de soleil.
Une ambiance Mariachis pour un groupe qui nous vient de l'Arizona, état du Grand Canyon, des cactus, des déserts et de Kingman, coeur de la route 66.
(et Kingman, souvenir émouvant de bar fantastique avec son billard, son juke-box que le gentil barman m'avait rendu gratuit en le débloquant spécialement pour moi, sa voie de chemin de fer qui passait juste devant ce sportsman cafe et dont les convois titanesques faisaient trembler tout le bâtiment. Et une route immortelle.)
Alors comme à Paris il est difficile de trouver des cactus et des déserts, je trouve des bars.
Et accoudé à un comptoir, je retourne au bord du Grand Canyon.
Petit message à l'attention des terriens qui découvriront ces quelques lignes dans plusieurs siècles ou des habitants de planètes lointaines qui voudraient s'intéresser à nous, Terriens et à nos civilisations (dans le cadre d'un voyage scolaire d'une université venant de la banlieue de Zeta Reticuli par exemple.)
Je m'appelle Moyen et je vous parle depuis l'année 2012.
J'ai 33 ans.
43 années avant aujourd'hui, un habitant de notre planète, la Terre, posait le pied sur notre lune.
(Non, nous ne faisons pas que nous charcuter entre nous. Parfois, lors de rares moments de lucidité, nous regardons vers les étoiles.)
Ce qu'il y a de forcément bien dans la vie, ce sont ses mystères.
Et toutes les choses secrètes et étranges qui arrivent chaque jour.
Chaque jour, des codes sont décodés, des portes dérobées sont ouvertes, des indices apparaissent et d'autre disparaissent et des secrets sont dévoilés.
Mais le 16 juin dernier, on a battu un record. Un truc à intriguer Fox Mulder.
Le 16 juin dernier, sur la base aérienne de Vandenberg, en Californie, le X-37B, un avion militaire automatisé top secret de l'US Air Force se posait après un vol orbital de 15 mois.
Hop, la vidéo très "X-Files" de l'atterrissage de l'engin:
15 mois que cette mini-navette spatiale robotisée de 10 mètres de long tournait autour de la Terre pour une mission classée secret-défense.
Selon certains spécialistes, cet engin avait pour mission d'espionner Tiangong, la station spatiale chinoise, de réparer des Satellites américain ou de saboter des satellites étranger, de photographier des installations militaires chinoises ou Nord-Coréennes, ou alors se résumait à un simple test d'endurance pour un engin visant à combler le vide laissé par la mise à la retraite de la navette spatiale.
Et ainsi, des prototypes top-secret continuent d'être envoyés dans les cieux, près de 65 ans après que Chuck Yeager ait franchi le mur du son à Edwards, en Californie, à bord du Bell X-1.
Et ainsi, l'espace reste l'ultime frontière, celle de l'exploration absolue, du mystère, de Star Trek et de l'inconnu.
Le X-37B est prévu pour re-décoller cet automne.
Quand je rentrerai à mon appartement la nuit, je regarderai quand même au-dessus de moi, histoire de m'assurer que je ne suis pas suivi depuis l'espace...
Hop, un lien là pour les anglophones qui voudraient en savoir plus...
Aujourd'hui, la NASA a dévoilé une magnifique photographie Haute Definition de notre jolie planète bleue.
(Que l'on surnomme Blue Marble)
Elle est belle, vue de là-haut, non ?
Bon, évidemment, si on se rapproche un peu, tout de suite on se colle des déprimes à faire passer Benjamin Biolay pour Patrick Sebastien
Donc hop, reprenons un peu de hauteur s'il vous plait
(ce que font très intelligemment les filles, je vous le rappelle, en se perchant sur des talons pendant que nous, garçons, continuons de courir maladroitement entre les sacs poubelles arrachés et des cadavres de tigres du bengale pigeons écrasés pour tenter de les rattraper.)
Vue d'ici notre Terre est très jolie.
Et bien voyez-vous, amis, lecteurs assidus ou de passage, cette photographie fait du bien et donne espoir.
(et c'est d'ailleurs pour ce genre de résultat que je considère comme indispensable le fait de continuer à développer des programmes spatiaux et à explorer les fonds des mers.)
Et pour une fois que cette fraude de Yann Arthus-Bertrand n'est pas derrière une image vue du ciel...
En observant cette photo magnifique, je me suis dit que j'avais de la chance.
Car il m'en reste des endroits à découvrir.
(de préférence, des endroits avec encore des tigres du bengale, des jungles mauves et des baleines. Des endroits où les enfants n'auront pas appris à faire la guerre. Ni à trier mes déchets.)
Et comme ça, en passant.
29975 visites sur mon blog (bon, certains sites font ça en une journée, je sais.)
La 30.000ème, je lui roule une pelle.
Le 30.000ème, je lui roule un clope. (Et allez, soyons oufs, une tape sur l'épaule.)
Hier, la NASA a décidé d'abandonner tout espoir de reprendre un jour la communication avec Spirit Rover sur Mars.
Spirit Rover est un petit robot envoyé par la NASA qui s'est posé le 4 janvier 2004 sur le planète rouge et qui ressemble un petit peu à Wall-E, le robot émotif des génies géniaux de pixar.
Spirit pèse 185 kilos et se déplace sur 6 roues grâce à l'énergie électrique fournie par ses magnifiques panneaux solaires bleus. Il emporte sur son dos tout un tas d'accessoires pour l'aider à survivre dans la contrée hostile du cratère de Gusev, lieu de son atterrissage:
-trois paires de caméras utilisées pour la navigation.
-une caméra panoramique située sur un mat à 1,5 mètre de hauteur.
-un outil pour abraser la surface des roches porté par un bras articulé sur lequel se trouvent également un spectromètre à rayons X (pour déterminer la structure des matériaux), un spectromètre Mössbauer (pour déterminer le degré d'oxydation des matériaux -et rechercher par exemple du fer-) et une caméra microscope.
-Un spectromètre infrarouge est utilisé pour l'analyse des roches et de l'atmosphère.
En touchant le sol martien, Spirit avait une mission planifiée sur 90 jours.
90 jours sur une planète étrangère, à des millions de kilomètres de la Terre, c'est beaucoup pour un petit robot.
Il devait visiter les déserts désolés et hostiles de la planète, prendre des photographies régulièrement pour donner des nouvelles à la famille, prendre des échantillons et les analyser tout en se déplaçant sur ses 6 petites roues afin de donner un maximum d'information.
Il était prévu qu'il se déplace sur environ 1km...
Le 1er mai 2009 (5 ans, 3 mois et 27 jours après le début de la mission. 21,6 fois le temps initialement prévu.) Spirit se retrouve coincé dans une zone où le terrain est plus meuble.
(il s'ensable sottement comme un abruti concurrent du Paris-Dakar)
La NASA décide de le reprogrammer afin qu'il analyse son environnement direct le temps qu'il trouve un moyen de se dégager.
Il continue vaillamment d'envoyer des informations, des photos, des vidéos, des analyses de sol et des nouvelles à la famille. Le moral est bon, il va bien.
Pendant 8 mois, les ingénieurs au sol vont élaborer des simulations à partir des données envoyées par Spirit pour essayer de trouver des stratégies afin de le dégager.
Le 26 Janvier 2010, (6 ans et 22 jours après le début de la mission, 24,6 fois le temps initialement prévu.) la NASA annonce que Spirit est définitivement coincé et décide de le qualifier de «station de recherche stationnaire»
Spirit accepte sans broncher, après tout on pense encore à lui et le moral est toujours bon même si il pense parfois à une bonne douche et un rasoir. (Mais dans son malheur, au moins il ne connait pas l'existence de Justin Bieber...)
Le 22 Mars 2010 (6 ans, 2 mois et 19 jours après le début de la mission) toute communication entre Spirit et la Terre est coupée.
Ils vont tenter de renouer le contact jusqu'au 25 Mars 2011.
Le 25 Mars 2011, la NASA annonce donc avoir définitivement perdu Spirit.
Les terribles hivers martiens auront certainement eu raison de son courage et de son coeur de silicium.
Il a tenu 6 ans, 2 mois et 19 jours au lieu des 90 jours prévus.
Il a parcouru plus de 7,7 km sur Mars au lieu du km prévu.
Alors ça m'a ému quand j'ai entendu qu'il allait rester tout seul là-haut pour toujours.
Hier, pour la dernière fois, la navette Discovery s'est posée sur Terre.
Elle part à la retraite et va devenir une pièce de choix au musée du Smithsonian Institution de Washington
Hop, on admire l'atterrissage tout en souplesse...
Et ça peut paraître bizarre, mais ça m'a ému.
Parce que Discovery, c'est la navette de la reconquête de l'espace par la NASA après les catastrophes Challenger et Columbia.
Et puis je pense que la conquête spatiale, au-delà de ses fabuleuses applications scientifiques, est la matérialisation de notre capacité à rêver et à nous projeter.
Il est nécessaire de garder un programme spatial actif et à la pointe car il participe à ce qui fait de nous des Hommes: La soif d'exploration.
L'envie de découverte, l'émerveillement et la curiosité.
Nous sommes des explorateurs, nous l'avons inscrit dans nos gênes.
Parce que comme on veut toujours voir ce qu'il y a de l'autre côté d'un pont, j'ai envie que l'on continue à vouloir savoir ce qu'il y a derrière notre Système solaire.
De plus cette soif de conquête est un atout incroyable.
Car voir des navettes décoller pour envoyer des sondes robotisées étudier des cailloux perdus à des distances hors-normes, ça me donne envie, sur mon trottoir, de partir en découverte également.
Car c'est pour cultiver ma curiosité que j'ai souvent la tête en l'air...
En cadeau-bonus, une vidéo que je trouve magnifique et qui m'émeut aux larmes d'une femme qui a filmé le décollage de la navette où se trouve un de ses amis et qui, je trouve, illustre parfaitement cette idée de fascination et d'émerveillement...