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dimanche 31 août 2025

Spéciale tournée d’Oasis.

 Le 28 Août 2009, au festival Rock en Seine, les frères Noël et Liam Gallagher se cognaient furieusement sur la tronche (preuve irréfutable d’intelligence et de diplomatie subtile) et le groupe Oasis se séparait comme ça, paf. 

(Va falloir un jour faire une analyse de la poisserie un poil légendaire de Rock en Scène, entre l’annulation dernière minute d’Amy Winehouse 2 FOIS, cet épisode fraternel, donc et cette année, l’annulation coup sur coup de A$ap Rocky et Doechii, phénomènes Hip-Hop du moment qui devaient jouer le même jour sans parler du retrait de subvention stratosphérique de 300.000 Euros de la région Île de France pour avoir maintenu Kneecap, un groupe irlandais qui s’amuse à brandir des drapeaux du Hezbollah libanais sur scène…)


Le 27 Août 2024, mû d’amour et de liens familiaux par la fortune qu’ils pourraient en tirer, les guignols de Manchester annoncent leur reformation et une tournée dans la foulée qui devrait les amener jusqu’au 22 novembre à Sao Paulo. (Mais gageons que d’autres dates seront annoncées tantôt)

Autant abattre mes cartes tout de suite : je trouve que les frère Gallagher sont des gros clowns malpolis qui ne seraient rien sans les Beatles (comme beaucoup, me direz-vous, mais eux, c’est flagrant) 

Mais je voulais profiter de ce petit événement dans le Landerneau musical pour parler de 2 des mes évènement de la musique et même de la pop culture préférés. 


Le jour où un rappeur a éteint des rockeurs 

2008.

La directrice de Glastonbury, festival anglais historique, annonce que Jay-Z sera le headliner de l’édition de l’année.

Le frère Noël, sobre et subtil, balance que le festival court à sa perte et que la tradition, c’est les guitares et un rappeur, c’est pas possible. 

Jay-Z déboule donc une guitare à la main et reprend Wonderwall en chantant comme une casserole histoire de montrer que ouais, c’est un gros truc de rockeurs votre tube. 

À ce moment-là, le Game est plié. Le public scande son nom alors qu’il a même pas chanté une chanson à lui. Derrière, il enchaîne sur 99 Problems avec un groupe dont l’orteil du batteur a plus de talent que toute la carrière d’Oasis mise bout à bout en y incorporant des riffs de AC/DC, Prodigy et Amy Winehouse.  

KO technique. Il pourrait faire un drop mic et se barrer comme ça, avec 2 chansons dont une pas à lui que le public se dirait qu’il a vu le meilleur show de sa vie. 

Un peu comme quand je l’ai vu à la fondation Vuitton…




Le jour où la paix gagnait un match de foot (entre la noble France et la perfide Albion)

2017

Le 22 mai. Un terroriste se fait exploser à la Manchester Arena à la sortie d’un concert d’Ariana Grande. 23 morts. L’enfer.

Le 13 juin, en match amical, la France accueille l’Angleterre au Stade de France, lui-même théâtre de l’horreur et du sang. En 2015, Wembley avait accueilli les bleus en chantant la Marseillaise dans un Karaoké géant après les attaques de Paris. 

La Garde Républicaine accueille les trois lions au son de Don’t Look Back in Anger, devenu hymne de Manchester. Les supporters anglais s’époumonent, le public français soutient et le temps d’une chanson, deux peuples ont pansé leurs plaies mutuelles et ont montré que quoi qu’il arriverait, on gagnerait. (Parce que nous sommes plus libres, beaux et rigolos que tous ces gens qui pensent que la haine est une force.)

Liam, ému, dira que c’est une reprise de merde et qu’il a attendu que ce soit fini pour enfin regarder le match. 

Noël, qui est parfois un peu moins bête que son frangin, invitera le guitariste à son propre concert au stade de France pour reprendre la chanson avec lui. 



Alors voilà. Merci les frangins Gallagher. Pas pour votre œuvre. Mais pour ces grands moments que vous avez inspirés sans le vouloir. 











dimanche 24 avril 2016

SPECIALE PRINCE ROGERS NELSON (1958 - 2016)

Alors oui, évidemment, je suis triste.


Pensez donc, Prince est mort, Gilles Verdez est toujours vivant, les médias préfèrent continuer de parler de trucs idiots plutôt que des migrants qui se noient pas centaines et en plus, il pleut.

Prince est mort.

Bon, je vais pas dire que je le pensais immortel (encore que) mais quand même, c'est étrange à écrire comme phrase. Un personnage aussi fantasque, charismatique et surtout talentueux ne pouvait disparaître aussi vite. (Encore que je me demande si mourir à 97 ans dans des draps en soie violette -même entouré de sublimes créatures souples et douces- ça n'aurait pas un peu écorné la légende finalement. Genre un rockeur qui meurt dans son sommeil. Elle est bien bonne, celle-là.)

Prince est mort et comme après la disparition de Michael Jackson ou David Bowie, le monde groove moins. La planète a un peu perdu de son rythme je trouve.

Donc oui, je suis triste.

Mais plutôt que de faire un éloge funèbre sordide, je vais vous raconter un de mes meilleurs souvenirs de concert de toute ma vie.

Le 01 Juillet 2010, à Bercy.

Stevie Wonder, un des derniers de ces dinosaures mythiques, faisait donc bouger plein de monde au son des ses tubes qui tapent.
Vous me connaissez, je suis pas du genre à en rajouter mais bordel, c'était mortel.

Et il commence à jouer les premières note de Supersition.

Les gens sont contents, noterez-vous, car ce titre est un petit peu sympa et dansant.

Et il s'arrête.

Il veut faire venir un ami sur scène.

Le public est en délire et le reste appartient à la légende...




Je ne m'en suis toujours pas remis.


Tout comme je ne me suis pas remis de son concert au Grand Palais où j'ai fait partie des chanceux qui ont pu y assister.

Tout comme je ne me suis pas remis de la première fois où j'ai entendu Kiss, Purple Rain, Sexy MF, When doves Cry, Get Off, Cream, Housequake, et un nombre incalculable d'autres tubes.

Tout comme je ne me suis pas remis de mon deuxième meilleur souvenir de concert.

Le 11 Octobre 2009.

Sous la grande et belle verrière du Grand Palais.



Prince n'était pas qu'un musicien génial, performer exceptionnel, auteur, compositeur, producteur incroyable et guitariste virtuose.

Il était la musique. Elle irradiait et il nous enveloppait dedans à chacune de ses apparitions.


Au revoir, Prince Rogers Nelson.

Et Merci pour votre -trop court- passage sur Terre. Vous avez participé à la rendre plus hospitalière et promis, on continuera de danser, sur vos chansons et sur les autres, pour la laisser pas trop sale à ceux qui viendront après.

mercredi 11 juillet 2012

Seven Nights to Rock / Moon Mullican



Je viens de passer une semaine pleine de champagne, de rebondissements, d'émotions, de gâteaux, de bières, de shots (merci Baron Samedi, meilleur bar de l'univers intersidéral.) de cadeaux, d'amis et de musique et aussi de bière un peu et de champagne (ben oui, il y avait 2 bouteilles.) alors je me suis dis qu'il fallait célébrer cette semaine au son du rock'n roll.

Elle commence Jeudi soir.
Un jeudi soir d'exception, comme il en existe tous les 10.000 ans, au détour du passage tout en pyrotechnie d'une comète lointaine et extinctrice de dinosaures.
Mais j'y reviendrai.

Vendredi soir. Des amis comme Blondie traversent la France et affrontent la Porte de Clignancourt pour porter une moustache, boire des verres dans le meilleur bar de l'univers (je vous laisse deviner) écouter des vinyles rayés et de la musique à danser.
Et offrent des cadeaux à émouvoir des pierres avec leur amour de Martin Luther King.
Et d'ailleurs, un vieil épisode de la chanson trouvera d'ailleurs un dénouement incroyable au détour d'un sachet en papier et d'un décapsuleur en forme de space invader.
Mais j'y reviendrai dans un autre épisode, car c'est une saga à suivre.

Samedi.
C'est la pluie mais une balade malgré tout.
A petits pas entre Lamarck et la statue de Dalida, Les vignes, la Villa Léandre, le passe-muraille, la divette de Montmartre et tout ce qui fait que le 18ème est chouette.
Et c'est quand même la pluie alors on mange japonais et on va boire des grenadine à l'eau en s'endormant dans le bistro.

Les brunchs sont pour les dimanches, ont fait croire qu'il fait beau avec des lunettes de soleil, on traverse la goutte d'or sans craindre pour son oseille, un thé, un au-revoir, un film, je me couche tard.

Lundi, retour au boulot mais pas trop.

Mardi, je suis dans une série télévisée. (enfin, en vrai, je suis au travail, hein?)
Une série policière.
Avec des experts.
Mais assez de rêver aux exploits des flics de Las Vegas ou New-York, de mon côté, c'est la police scientifique de Marseille avec un accent de canebière à faire enfler des sardines qui m'appelle.
Et oui, je suis donc dans une série, mais celle de ma vie, ce serait plutôt Friends ou Seinfeld.
Rire de rien, de tout et de peu mais surtout avec ceux que l'on veut.

Et nous sommes Mercredi et encore, je me souviens de jeudi.

Jeudi soir, donc, Jeudi de comètes et de cataclysmes, j'ai découvert que Dieu, il était assis à la droite Du Boss.

Jeudi soir, j'étais assis à Bercy.

Et Bruce Springsteen était sur scène pendant 3h38 (record de France) et il a fait le concert le plus incroyable que j'ai pu voir de ma jeune vie. (et pourtant, j'ai vu Johnny.)

Alors je ne vais pas trop m'attarder dessus au risque de faire le relou fan du Boss, mais bon, il a chanté comme un fou, ils ont fait une intro avec "Au Clair de la Lune" à l'accordéon, il s'est jeté dans la foule, il a fait presque 35 chansons mais pas Born in the USA ni The River, ce qui est dommage mais pas grave, ils ont rendu un hommage magnifique à Clarence Clemons, il a dansé avec sa fille, il a fait chanter sur scène une petite fille du public sur Waiting on a Sunny Day, sa femme est rousse, Steve Van Zandt est méga-classe avec sa dégaine de pirate et son jeu de guitare préhistorique qui fait fondre les amplis, ils ont sué des litres et des litres de sueur, usé leurs doigts sur leurs instruments, étranglé leurs cordes vocales et ils nous a tous couchés.

Bref, j'ai vu l'histoire du Rock'n Roll mais également son futur.

Et comme je suis généreux, l'immense Born To Run, filmé par moi-même.

Je me souhaite un bon anniversaire et je vous souhaite de jolis jours de rock'n roll.


















(si vous êtes sages, vous aurez droit à Because the Night filmé par moi-même également...)

lundi 18 juin 2012

Guilty / Lou Reed



Accusé, levez-vous!

Telle est la sentence implacable qui résonnait dès potron-minet dans ma tête dont les cheveux s'étalaient comme un soleil d'été et mon oreiller ressemblait aux champs de blé.

Un martèlement ininterrompu, comme un gros doigt pointé sur ma culpabilité.

Je ne voulais qu'être libre dans ma tête, derrière ma fenêtre, me rendormant peut-être.

Je me suis levé, et dans mon miroir, où j'me croise tous les matins, 6h40, je voyais ça:



Et je suis parti avec ma culpabilité en bandoulière, dont le corps sur mon corps était lourd comme un cheval mort.

N'approchez pas, je vous préviens, que vous soyez flics ou badauds, ce matin, je suis d'humeur malin.

Je regardais vainement mes chaussures, honteux, j'évitais le regard des gens, me fondant dans les murmures de la foule, espérant ainsi échapper à cet oeil inquisiteur qui, à chaque pas, riait de moi.

Mû par un désir fou de vivre une autre vie, un rêve en moi avec ses mots à lui, j'ai levé la tête et j'ai accepté le poids de l'accusation, près à payer ma sentence.

Hier, j'ai été voir Johnny en concert. Au Stade de France, invité que j'étais.

Et j'ai aimé ça.

J'ai chanté ses chansons, j'ai fait les poings enchaînés sur Gabrielle, j'ai allumé un briquet sur Que je t'aime (oui, parce que je suis un vrai rockeur, moi, j'allume des briquets sur les chansons d'amour, pas mon smartphone comme tous les rockeurs binaires.)

J'ai balancé mes bras sur Tennessee.

Hier, j'étais hypnotisé par un show démentiel à base de flammes de 25 mètres de haut, d'étincelles à créer des incendies de forêt sur la pelouse du stade, de choristes belles comme des chanteuses de la Motown, subjugué par des incrustations vidéos d'un mauvais goût à effrayer un motard picard, et heureux de chanter les tubes d'un chanteur qui ressemble de plus en plus à ses filles adoptives.

Et j'ai un problème, je crois bien que j'aime.

Et en partant, le premier surpris de mon enthousiasme, je me suis dis qu'un matin, quand je pleurerai, je me dirai que je vivais là mes tendres années.


(Bon, j'ai écouté Thunderstruck de AC/DC pour me réveiller, faut pas déconner non plus.)

lundi 16 avril 2012

Interlude Spécial Concert Dr Dre & Snoop Dogg Coachella 2012

Hier soir (enfin, très tôt ce matin pour nous, européens...), Dr Dre, Snoop Dogg, Eminem, 50 cent, Warren G et quelques autres ont écrit une page de l'histoire du rap.

En concert lors du fabuleux festival Coachella en Californie (dont le prix des places ne doit pas être loin de celui d'un billet pour la station spatiale ISS aller ET retour.) les lascars West-Coast que sont Dre Dre et Snoop Dogg ont décidé d'inviter tous leurs potes pour se joindre à la fête.

Eminem et 50 cent donc, mais aussi Warren G, Wiz Khalifa et... Tupac Shakur.

Cette news n'aurait rien de franchement délirante si Tupac n'était pas mort depuis 1996, abattu à Las Vegas à la sortie d'un combat de Mike Tyson.

Le concert débute sur les chapeaux de roues avec un "The Next Episode" bien envoyé, Kush, le dernier tube du toubib et d'autres chansons qui font sauter en l'air.

Hop, les 15 premières minutes du concert:



Ensuite, les guests se suivent les uns derrière les autres, le gros fifty montre ses bras bodybuildés et Eminem balance à tout le monde qu'il kiffe le Dre.

Ils rendent également hommage à Nate Dogg, disparu l'année dernière, s'éclatent comme des gosses sur le "Jump Around" de House of Pain et l'orchestre qui joue avec eux envoie un son à fracasser tous les casques "Beats by Dre" vendus très chers partout dans le monde.

Bref, Grosse Ambiance. Avec des majuscules.

Mais quand 2Pac déboule, là, ça devient délirant.



Je l'accorde, c'est un poil flippant de voir un mec mort se présenter sous cette forme spectrale devant vous et chanter live.
(Bon, en fait, je vous rassure, pas la peine d'appeler les SOS Fantômes, ce n'est pas un esprit invoqué par je ne sais quelle magie vaudou, mais un autre gars qui chante sur un hologramme pré-enregistré...)

Si le fait de ressortir des images d'archive d'une vedette trépassée pendant un concert afin de lui rendre hommage est assez courant, la ressusciter sous forme d'hologramme vidéoprojeté est quelque chose de nouveau.

Et pendant que je me posais la question de savoir si le fait d'avoir la technologie pour le faire justifiait de le faire réellement, je ressentais une pointe d'émotion en voyant 2Pac 16 ans après son décès.

Et tant que j'y suis, voici la suite du concert en intégralité et pour le "Still Dre" qui colle au mur avec sa fuckin' gratte, c'est à la 48ème minutes et 40 secondes...




Hier soir, une page supplémentaire de l'histoire du rap s'est écrite.
De l'histoire de la musique peut-être.

L'important, c'est de le vivre en chansons.

lundi 7 juin 2010

Heart Of The City (Ain't No Love) / Jay-Z



Donc hier dimanche j'étais au concert de Jay-Zède à Bercy et oui, ça envoie sa mère.

Jé-Zède joue avec un vrai groupe et ça sonne du tonnerre, Jé-Zède a un flow de folie mentale qui fait groover du dutre, et Jé-Zède ppropose de la musique, de la vraie.

Donc oui, Jay-Z en concert, c'est non seulement l'assurance d'en prendre plein la tronche au niveau du jeu de scène, mais c'est surtout la surprise d'en prendre plein les oreilles au niveau du (bon) son.

Et Jay-Z, il ne mérite pas son succès pour rien après tout.

Il le mérite pour des tubes colossaux, pour sa façon de voir la musique dans le hip-hop comme un élément fondateur, pour sa façon de s'entourer de producteurs géniaux et de musiciens monstrueux.

Il mérite son succès pour les paroles de ses chansons, qui parlent à tout le monde (ou presque.)

Alors quand il dit qu'il n'y a pas d'amour au coeur de la ville, il a raison.

C'est pour ça que je veux déménager.

jeudi 23 juillet 2009

How Blue can You Get / B.B. King




Avec mon papa Gaston on sort du concert de BB King.

Alors B.B. King il a 83 ans, il joue de la guitare assis et il envoie comme un dinosaure.

Il est entouré par des cuivres qui rugissent à fond les ballons, une batterie qui hurle de douleur (mais avec groove) sous les coups de marteau-piqueur du batteur, une basse qui tabasserait un T-Rex et un clavier qui vous gicle hors du temple, hors de babylone-la-grande, même (etje parle même pas de son gratteux qui l'accompagne, il pourrait être soliste dans n'importe quel autre groupe sauf que dans celui dans lequel il est, pas de bol, il y a B.B. King...).

Et au milieu, la légende.

Ben la vache.

On a pas été déçus.

Il groove encore à fond le papy.

Il se repose souvent, c'est vrai mais quand il sort des sons de sa gratte, c'est toujours surnaturel.
Stratosphérique.
ça provoque des trucs incroyable.
Il a un son ce mec, on dirait qu'il parle avec ses tripes.

Vous, jeunes, qui gratouillez Smells Like Teen Spirit, Smoke on the Water ou jeux interdits entre deux poussées d'acné, attendant fiévreusement la date de la fête de la musique pour pouvoir emmerder vos voisisns impunément, rangez vos grattes.
Le King est toujours dans la place et il vous colle des roustes comme Tyson devant Elie Semoun.

Voir un tel monument, honnêtement, ça fait plaisir et ça émeut.
ça impressionne.
ça rend con (ou très content, au choix.)

Et il sait faire plaisir à son public (il a distribué au moins 200 médiators aux gens entassés devant la scène, il signe des autographes et dit que paris est "a true city of blues")

Mais le moment le plus émouvant en fait, c'est de voir le papa gaston avec un gros sourire en train d'applaudir son idole.
La, Le Moyen il faisait pas son malin et avait presque une larmichette.

B.B. King, le Roi du Blues, je l'ai vu dans les yeux (bleus) de mon père...