Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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dimanche 23 mai 2010
Tous les Mômes / Kent
KENT - Tous les mômes from Kent Cokenstock on Vimeo.
En ce moment, je me sens un peu comme un môme.
Déjà, évidemment par la puérilité spectaculaire qui transpire de chacun de mes gestes et de chacune de mes remarques à la finesse comparable à une division de Panzer rentrant bourrée dans Limoges.
C'est simple, je me croiserais, je me collerais des beignes.
Mais d'un autre côté, parfois, mais seulement de temps en temps, j'aimerais bien avoir de nouveau 8ans.
Et demie.
(parce que quand on est gosse, on accorde toujours énormément d'importance à ce "demi" qui nous rend d'un coup un peu plus vieux, mature et responsable et nous autorise à siffler des monacos derrière les grands et fumer des clopes en cachette...)
J'aimerais parfois de nouveau avoir 8 ans et demie, parce qu'à cet âge-là, on rêve encore de partir dans l'espace ou de devenir agent secret.
On nourrit de véritable ambitions finalement.
Parce que en ce moment, mon ambition la plus féroce du moment, c'est de récupérer de l'eau chaude dans un 15m2.
Forcément, c'est moins romantique et spectaculaire (mais tout aussi aventureux vu la parcours du combattant exténuant pour que son cas soit pris en compte par une agence immobilière qu'on arrose tous les mois...)
8 ans, un chouette âge pour vivre sans avoir peur de s'écorcher les genoux.
Mais en fait, si parfois je souhaiterai réellement revenir en arrière, c'est surtout pour avoir l'opportunité de changer deux-trois trucs.
Pour qu'aujourd'hui, je n'ai plus à vivre avec des regrets, je n'ai plus à me mordre les doigts et je n'ai plus à me tourmenter pour tenter de combler le retard de mauvais choix...
dimanche 13 septembre 2009
On fait c'qu'on peut / Kent
Bon, je sais, ça fait quelques jours que je n'ai pas mis de chanson mais j'ai eu des journées agitées.
Bref.
Voilà, on est dimanche, et demain je reprends le Boulot.
Je fais ma rentrée des classes.
Et cette chanson me fait toujours penser à la rentrée.
Parce que la rentrée, ça colle le bourdon, quand même.
Et cette chanson, c'est comme la rentrée, elle sent les feuilles qui tombent des arbres.
En fait, je la trouve tellement juste que parfois, j'ai l'impression d'entendre une description de ma vie (bon, une description où on aurait mis des mots beaucoup plus chouettes que les miens, des mots jolis que je ne connais pas).
Mais surtout, c'est une chanson qui ne fait pas déprimer.
Au contraire, elle me remonte le moral.
Ben oui, c'est vrai que le RER B, finalement, ce n'est pas le métro de Tokyo.
C'est vrai que je ne suis pas Einstein, mais il y en a plein d'autres qui ne le sont pas non plus.
C'est vrai, faudrait qu'j'dorme.
C'est vrai que mon boulot, c'est pas une mine en chine.
C'est vrai que le soir, tomber sur un film plein de mystère, de romantisme et de morts violentes, dans mon 15m2, ça me fait rêver.
C'est vrai que j'ai des retards à combler.
parce que les vies les plus simples peuvent aussi avoir des jolis mots pour les décrire.
KENT - On fait c'qu'on peut from Kent Cokenstock on Vimeo.
Bref.
Voilà, on est dimanche, et demain je reprends le Boulot.
Je fais ma rentrée des classes.
Et cette chanson me fait toujours penser à la rentrée.
Parce que la rentrée, ça colle le bourdon, quand même.
Et cette chanson, c'est comme la rentrée, elle sent les feuilles qui tombent des arbres.
En fait, je la trouve tellement juste que parfois, j'ai l'impression d'entendre une description de ma vie (bon, une description où on aurait mis des mots beaucoup plus chouettes que les miens, des mots jolis que je ne connais pas).
Mais surtout, c'est une chanson qui ne fait pas déprimer.
Au contraire, elle me remonte le moral.
Ben oui, c'est vrai que le RER B, finalement, ce n'est pas le métro de Tokyo.
C'est vrai que je ne suis pas Einstein, mais il y en a plein d'autres qui ne le sont pas non plus.
C'est vrai, faudrait qu'j'dorme.
C'est vrai que mon boulot, c'est pas une mine en chine.
C'est vrai que le soir, tomber sur un film plein de mystère, de romantisme et de morts violentes, dans mon 15m2, ça me fait rêver.
C'est vrai que j'ai des retards à combler.
parce que les vies les plus simples peuvent aussi avoir des jolis mots pour les décrire.
KENT - On fait c'qu'on peut from Kent Cokenstock on Vimeo.
vendredi 4 septembre 2009
Spécial Convalescence à mon ami Bruno! Why do you let me stay here? / She & Him
Aujourd'hui la chanson du jour est dédicacée à mon ami Bruno qui s'est fait opérer hier.
Alors Bruno, pour t'aider dans ta convalescence, voici un joli clip plein de jolies trouvailles visuelles, de sang et de morts joliment violentes. Et cette jolie chanson est de She & Him, le groupe de la jolie Zooey Deschanel.
Alors Bruno, reste allongé, les médecins t'ont dit de ne pas bouger, bouquine, regarde les chaplins, ça aide à soigner et écoute ce petit léger joli refrain.
Et les jolis yeux de la jolie Zooey...
vendredi 13 mars 2009
A Place in the Sun / Stevie Wonder
Bon Stevie Wonder n'a pas fait que balancer des beats de folie folle pour brûler les dancefloors du monde entier avec un napalm sonore.
Stevie Wonder n'est pas une boîte à rythme!
Stevie Wonder, comme son nom l'indique!
Voilà encore une semaine avalée en apnée, le cerveau débranché pour ne pas craquer.
Une semaine pleine de tracas?
Une semaine pleine de soucis, de peine, et de pas d'bol?
Une semaine de MERDE?
Vos collègues sont des débiles mentaux alcooliques qui ont un comptoir pour bureau?
Vous rentrez tard du taf, tout(e) fatigué(e) tout(e) seul(e)?
Les transports vous collent le bourdon avec tous ces cons?
Vous enchaînez les boulots sans parvenir à rester à une place ou trouver le job de vos rêves?
Vous n'arrivez pas à vous ôter un garçon de la tête?
Vous n'arrivez pas à rentrer dans le coeur d'une fille?
Vous pensez ne connaître que la tempête?
Certains jours, vous vous retenez de ne pas pleurer?
Votre banquier n'est pas votre ami?
Je ne suis pas en train de vous dire comment faire pour être heureux.
Ce n'est pas à moi à vous dire de positiver parce que la vie est sensass', ce serait mentir.
J'essaye simplement de vous montrer, avec infiniment moins de talent que Stevie Merveille, qu'un jour, on aura notre place au soleil.
Un jour, il y aura de l'espoir.
Oui, ça j'y crois.
Cette chanson m'aide à y croire.
C'est tout simple et c'est tout beau.
C'est du talent.
Et c'est le week-end et le soleil reviens.
ça prouve qu'il y a de l'espoir.
dimanche 1 février 2009
Sailing / Rod Stewart
Alors finalement, quand nous serons arrivés au bout de tout, quand nous aurons remplis des statistiques et des cases, quand nous aurons épuisé l'essence et le charbon, quand nous n'aurons plus les ours blancs qu'en photos et films tremblotants, quand ce que nous croyions être un tout stable nous aura pété à la gueule, quand nous recommencerons un cycle, que restera-t-il?
Alors finalement, il ne restera que l'Océan.
La mer n'a rien d'éphémère, les enfants.
la mer est un obstacle et un tableau.
Faire des tours du monde en bateau, arpenter des îles désertes, traverser des plages de sable blanc interminables, rencontrer des filles à la peau couleur café, admirer les vagues, voici ce dont je rêve quotidiennement.
Voir au-delà d'un boyau de béton qui convoie des centaines de milliers de personnes, sentir autre chose que l'air des villes, assez de se heurter aux trottoirs en béton.
La liberté se paie finalement.
Traverser des océans, affronter des tempêtes, des ouragans et des jours sans vents.
Mais je n'en ai pas le courage.
Alors en attendant de sauter dans un train vers la mer avec un sac sur le dos en plaquant tout pour monter sur un bateau en partance pour Rio ou Wellington, j'écoute cette chanson incroyable de Rod Stewart.
une évasion en musique, un appel d'air, une bouteille pleine.
Un chant plein d'horizon et d'alizés.
Un voyage.
lundi 12 janvier 2009
interlude exposition Gainsbourg à la cité de la musique & New Killer Star / David Bowie
Hier Moyenman, accompagné de Sophie son amie (fillette pour les intimes) était à la cité de la Musique à Paris pour voir l'exposition consacrée à Gainsbourg.
Et Moyen et kiddie, ils ont vachement bien aimé.
Bon, la scénographie était particulière, il y avait du monde mais j'ai trouvé chouette de me reprendre d'affection pour un artiste dont le statut culte qu'il devait plus à ses frasques et à son attitude "provocante" de vieux clochard saoûlon avait tendance à sérieusement me casser les testicules...
Enfin, quand je parle de me reprendre d'affection pour Gainsbourg, je parle surtout de ses deux premières périodes, la période bleue (de ses débuts de compositeur jusqu'au début des années 60) appelée ainsi en hommage à sa carrière avortée de peintre et à Picasso, qu'il affectionnais particulièrement, et la période des Yés-Yés (même si certaines choses qu'il a composées dans les années 80 sont pas mal non plus.)
Le Gainsbourg de Lemon Incest, love on the beat, le Gainsbourg qui want to fuck withney houston, qui pose à oilpé avec sa fille et qui n'émet plus que des borborygmes sur scène ne m'intéresse pas.
Alors voici le Gainsbourg incroyablement doué, sensible, touchant, déstabilisant par son intelligence d'écriture et la précison de ses compositions musicales.
Le Gainsbourg génial que je veux redécouvrir.
Le drame, je trouve, est de voir que cet homme a toujours méprisé son art au moins autant qu'il se méprisait lui-même.
Dans cette interview, outre la joie de le voir se farcir cette vieille truffe de Guy Béart, il est intéressant de constater le mépris profond qu'il avait de ce qu'il faisait.(Et de la chanson populaire en général)
Sous les yeux d'un Bernard Pivot halluciné, il définit la musique (en dehors de la musique classique, qu'il vénère) comme un art mineur qui ne demande aucune préparation, à l'inverse de la peinture, la sculpture et la poésie.
Si cet état d'esprit à sans doute été un moteur formidable pour un type aussi intelligent que lui, à toujours vouloir se remettre en cause sans jamais se reposer sur les succès passés, je pense qu'il a aussi été un des instruments de sa déchéance car finalement, il s'est toujours vu échouer.
Bon après cet intermède culturel français, retournons à nos moutons qui groovent.
Et puisque je viens de parler d'un génie, hop, on en accueille un autre, qui touche à tous les genres, qui ne va pas où on l'attend et qui n'était pas non plus un amateur en matière de provocation (mais comme il est anglais, il y a toujours eu ce côté classe et distingué qui a fait toute la différence quand il déboulait en androgyne sur scène...).
Bowie, c'est la classe intersidérale.
Le talent, l'originalité, le son et l'Angleterre réunis dans un corps.
New Killer Star parait presque classique à côté des chansons de sa période Ziggy Stardust mais j'adore ce son bizarre, pas complêtement rock, pas électro ni pop mais un peu de tout ça (et en version bizarre).
Parce que Bowie n'est jamais là où on l'attend.
Parce que Bowie a fait croire qu'il suffisait de se maquiller comme une gonzesse pour avoir du talent (et ça a provoqué des drames monstrueux, regardez Starmania)
Parce que Bowie c'est l'Angleterre des Beatles mélangée avec la planète Mars...
(cette chanson est dédicacée à ma soeur Sylvie Chousse, qu'on a souvent confondue avec le chanteur d'un groupe Punk Anglais que l'on pourrait traduire en français par "Bite-Révolver" et à mon pote Bruno, grand fan de Bowie devant l'éternel...)
Et Moyen et kiddie, ils ont vachement bien aimé.
Bon, la scénographie était particulière, il y avait du monde mais j'ai trouvé chouette de me reprendre d'affection pour un artiste dont le statut culte qu'il devait plus à ses frasques et à son attitude "provocante" de vieux clochard saoûlon avait tendance à sérieusement me casser les testicules...
Enfin, quand je parle de me reprendre d'affection pour Gainsbourg, je parle surtout de ses deux premières périodes, la période bleue (de ses débuts de compositeur jusqu'au début des années 60) appelée ainsi en hommage à sa carrière avortée de peintre et à Picasso, qu'il affectionnais particulièrement, et la période des Yés-Yés (même si certaines choses qu'il a composées dans les années 80 sont pas mal non plus.)
Le Gainsbourg de Lemon Incest, love on the beat, le Gainsbourg qui want to fuck withney houston, qui pose à oilpé avec sa fille et qui n'émet plus que des borborygmes sur scène ne m'intéresse pas.
Alors voici le Gainsbourg incroyablement doué, sensible, touchant, déstabilisant par son intelligence d'écriture et la précison de ses compositions musicales.
Le Gainsbourg génial que je veux redécouvrir.
Le drame, je trouve, est de voir que cet homme a toujours méprisé son art au moins autant qu'il se méprisait lui-même.
Dans cette interview, outre la joie de le voir se farcir cette vieille truffe de Guy Béart, il est intéressant de constater le mépris profond qu'il avait de ce qu'il faisait.(Et de la chanson populaire en général)
Sous les yeux d'un Bernard Pivot halluciné, il définit la musique (en dehors de la musique classique, qu'il vénère) comme un art mineur qui ne demande aucune préparation, à l'inverse de la peinture, la sculpture et la poésie.
Si cet état d'esprit à sans doute été un moteur formidable pour un type aussi intelligent que lui, à toujours vouloir se remettre en cause sans jamais se reposer sur les succès passés, je pense qu'il a aussi été un des instruments de sa déchéance car finalement, il s'est toujours vu échouer.
Bon après cet intermède culturel français, retournons à nos moutons qui groovent.
Et puisque je viens de parler d'un génie, hop, on en accueille un autre, qui touche à tous les genres, qui ne va pas où on l'attend et qui n'était pas non plus un amateur en matière de provocation (mais comme il est anglais, il y a toujours eu ce côté classe et distingué qui a fait toute la différence quand il déboulait en androgyne sur scène...).
Bowie, c'est la classe intersidérale.
Le talent, l'originalité, le son et l'Angleterre réunis dans un corps.
New Killer Star parait presque classique à côté des chansons de sa période Ziggy Stardust mais j'adore ce son bizarre, pas complêtement rock, pas électro ni pop mais un peu de tout ça (et en version bizarre).
Parce que Bowie n'est jamais là où on l'attend.
Parce que Bowie a fait croire qu'il suffisait de se maquiller comme une gonzesse pour avoir du talent (et ça a provoqué des drames monstrueux, regardez Starmania)
Parce que Bowie c'est l'Angleterre des Beatles mélangée avec la planète Mars...
(cette chanson est dédicacée à ma soeur Sylvie Chousse, qu'on a souvent confondue avec le chanteur d'un groupe Punk Anglais que l'on pourrait traduire en français par "Bite-Révolver" et à mon pote Bruno, grand fan de Bowie devant l'éternel...)
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jeudi 25 décembre 2008
La Fille du Père Noël / Jacques Dutronc & Le Père Noël et la Petite Fille (Georges Brassens) / Maxime Le Forestier
Je continue dans mes Noël rock'n roll qui font bouger les jambes avec cette super chanson de Jacques La Classe Dutronc.
C'est subversif, c'est râpeux, mal élevé et osé et ça donne envie de brûler la dinde avec le sapin.
Après tout, certains préfèrent passer Noël à faire peur aux enfants et tripoter des filles (et ils auront pas forcément tort...)
Dutronc est toujours le meilleur quand il s'agit de faire croire qu'on est un fils de bonne famille ou un gendre idéal.
Un gendre idéal qui cache un sale punk, ouais.
Le Sid Vicious des grands boulevards, l'anar des plateaux télé.
Un vrai rebelle déguisé en universitaire bon teint.
Et comme Noël c'est aussi se faire plaisir, ben monsieur s'offre la fille du vieux barbu à croquer au dessert...
Et à mon avis, le fait qu'il soit le fils du père fouettard à dû lui coller quelques idées...
Découvrez Maxime Le Forestier!
Bon, après les malotrus qui ne respectent rien, autant s'écouter cette merveille composée par Brassens reprise avec infiniment de classe par Maxime Le Forestier.
Un conte de Noël en trois strophes.
Et une chanson qui me rappelle que je suis entouré de Père Noëls.
Tous les jours.
Des gens qui n'oublieront jamais qui je suis.
Alors je ne vais pas forcément tous les citer mais j'espère qu'ils (et elles) se reconnaîtront.
Et surtout j'espère que Cro-magnonne et les parents, Vinz', Bruno, Miss-E, Elise, Gwenboul, Sof' et quelques autres se rendent compte de l'importance qu'ils ont pour moi.
J'aimerais vous emmener tous les jours dans une Hotte...
Et Joyeux Noël à tous...
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