Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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vendredi 26 juillet 2013
Streams of Whiskey / The Pogues
Entrer de plein pied dans une nouvelle vie commence toujours avec un verre de whisky.
Sentir lentement le feu descendre dans la gorge, réchauffer les entrailles, ramollir votre corps et détendre les nerfs.
Une fois la première gorgée passée, on sent déjà que le pas sera plus sûr et la vie plus nouvelle.
Alors pour être certain de pouvoir faire plusieurs pas de suite j'ai repris une deuxième gorgée et déjà, je me sentais entrer de plied pein dans une nouvie velle, de pelle plein dans une nouvie vied, de pile pelle dans une nouvied vein.
A la troisième, mon canapé se faisait finalement beaucoup plus confortable qu'avant et la voix de Marvin Gaye qui sortait du vinyle beaucoup plus rassurante, alors je me suis dit que le premier pas serait pour demain.
J'ai tout le temps, j'ai des réserves de Whisky pour marcher longtemps...
jeudi 5 janvier 2012
Buried Treasure / Kenny Rogers
Comme vous le savez, je suis un amateur de mystères, de découvertes et de choses étranges.
Hier, je suis allé manger dans un formidable petit restaurant chinois dans le XIXème arrondissement.
Les gens étaient gentils, la musique agréable et les menus vraiment pas chers donc j'ai poussé la porte, demandé une table et je me suis assis.
Mon père ne m'a pas transmis qu'un goût musical exquis ou une promesse de calvitie ravageuse, il m'a aussi appris à être curieux à propos des vins et à les aimer.
Ces Bordeaux sombres et souples ronds en bouche et légers comme des bulles de savon malgré des teintes de velours, les vins d'Alsace avec leurs essences subtiles, les Côtes du Rhône aux parfums qui semblent venir d'Asie ou d'Orient, les vins de Loire au goût clair, les rouges, les blancs, les vieux et tannés par le bois, les jeunes qui rafraîchissent avec leurs insolentes notes vertes ou les grands crus anciens qui ne demandent qu'à être invités à table pour vous raconter une histoire...
Machinalement, j'ouvre donc la carte des vins de ce petit restaurant chinois du XIXème qui ne servait ni bouillabaisse, ni viandes grillées mais des nems formidables et des plats de boeuf au saté divins.
Par pure curiosité évidemment, je tiens à préciser...
Et là, je fais une découverte extraordinaire.
Des St Emilion grands crus, des vins de 1974, des Mouton Rothschild, des Châteauneuf du Pape 1986, des bourgognes Millésimés...
5 pages de cet acabit.
Je n'en croyais pas mes yeux de voir un restaurant de nouilles vapeur proposer la carte du Crillon.
A mon retour, sans avoir rien bu que de l'eau, sobre comme un chameau sauvage que je suis (et préférant imaginer les notes fruitées qui devaient sonner à chaque ouverture de bouchon plutôt que frustrer mes sens à ne choisir qu'une bouteille parmi les pages de découvertes formidables que me promettait la carte plastifiée d'un restaurant chinois du XIXème arrondissement...) j'ai demandé à la personne qui s'occupait de la formation pour laquelle je me déplaçait dans le XIXème si il connaissait la carte des vins de ce restaurant.
Et là, il m'a raconté une histoire incroyable.
En rachetant l'endroit, les actuels propriétaires décidèrent de faire des travaux dans les caves.
Et en rangeant un énorme tas de cageots poussiéreux, ils sont tombés sur un passage dans un des murs.
Et derrière, des milliers de bouteilles.
Une collection complète de grands crus hors d'âge qui sommeillaient tranquillement, attendant d'être invités à table pour raconter leurs histoires.
Ils les ont donc mis sur leur carte, à des prix défiant toute concurrence, ignorant la valeur des pépites qu'ils avaient entre la main.
Bientôt, tout le quartier fut au courant, au point que les propriétaires se demandaient pourquoi les gens venaient pour boire et pas pour manger.
Ensuite, ils ont petit à petit découvert quels secrets renfermaient leurs bouteilles et ont alignés certains de leurs prix.
Il existe donc encore des trésors enfouis sous terre qui attendent d'être déterrés.
Comme des bouteilles de vins oubliées.
Pour tout un quartier, le trésor était donc la joie de déguster tranquillement un verre de vin rare dans un cadre les ramenant directement sur les rives du Yang-Tsé Kiang, en regardant passer des jonques au milieu des fumeries d'opium et en oubliant que demain, il faudra repartir dans une jungle sans tigres du Bengale...
Maintenant, imaginez-vous sur les rives du Fleuve Bleu, cerné par la jungle aux tigres avec un verre de Médoc pourpre dans la main..
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vendredi 9 septembre 2011
I Love the Sound of Breaking Glass / Nick Lowe
Comme si la roue voilée de mon destin bancal et mon Karma en mousse ne suffisaient pas, je lui donne fréquemment un petit coup de main dans sa volonté sournoise de parsemer d'embûches mon parcours chaotique vers la gloire et la sérénité.
Comme ça, gratos, à mon bon coeur, je m'administre souvent 7 années de malheur supplémentaires en faisant tomber mes verres et en les transformant en milliards (oui, il y en a au moins des milliards) de petit fragment qui me regardent narquoisement et me coupent les doigts quand je les ramasse.
Mon palmarès s'élève à deux pintes Guiness, une pinte Kronenbourg spéciale rugby, un verre à moutarde spider-man et du menu gobelet soi-disant incassable.
(non je ne suis pas un monomaniaque de la pinte, je prends juste des verres à la bonne taille, nuance.)
Evidemment, je casse mes verres de préférence quand ils contiennent
(d'ailleurs, je pense d'un coup qu'il est peut-être temps que je regarnisse ma collection de verres avant que je ne sois obligé de boire
Et casser des verres nous attire-t-il vraiment les foudres de l'obscur qui règle tout et nous colle une poisse à faire passer un envoûté vaudou pour un gagnant du loto?
La vérité, mes amis est que non.
Non car à part du sparadrap sur les doigts et de la bière dans des bols je suis persuadé, dans un optimisme rageur, que rien de bien grave puisse nous guetter dès lors que le bruit du verre brisé résonne à nos oreilles...
Exemple: Mercredi dernier, j'ai brisé un verre (une pinte Guiness splendide qui m'envoyait près des Lacs du Connemara chers à Michel Sardou à chaque gorgée de
Et après, ais-je été frappé par la foudre?
Ais-je perdu l'usage de mes membres, le code de ma carte bleue ou tout mon répertoire téléphonique que je ne connais évidemment pas par coeur, sinon à quoi serviraient les répertoires téléphoniques dans les téléphones?
Et bien non, mes amis.
A 20H48, j'épongeais
Bon, je ne compte pas mon sanitaire qui s'est mystérieusement bouché et à nécessité une intervention manuelle de ma part ni le fait que je me sois coincé les doigts bruns et couverts de sparadrap dans mon nouveau lit convertible, ce sont des choses qui arrivent fréquemment après tout.
Et puis se couper en essayant d'ouvrir un yaourt arrive à tout le monde.
Un conseil, donc, mes amis.
Ne cassez pas vos verres, sinon vous risquez de casser vos bols quand vous buvez une bière...
lundi 28 mars 2011
Beer Bottle Boogie / Koko Taylor
Il y a une question qui me turlupine (c'est moi ou ce mot est quand même très bizarre?) depuis un moment.
Pourquoi le rayon bières est-il toujours au fond des magasins?
(Et ceci est une règle immuable, regardez bien dans toutes les supérettes autour de vous, la bière est TOUJOURS au fond du magasin!)
Et pourquoi pas à l'entrée ou à côté des rasoirs?
Non, il faut se fader tout le magasin (et parfois ils sont très grands, labyrinthiques, sales, bondés, dangereux) et se retaper tout le chemin inverse en portant
(Il est toutefois un avantage à cette règle absolue, c'est que du coup, le rayon bière est facile à trouver.)
D'où ma question.
Pourquoi au fond du magasin?
Est-ce parce que nos amis géants de la consommation, la conscience martelée à l'idée de vendre de l'alcool au grand public et soucieux de la santé de leurs fidèles clients ont décidé de cacher cette marchandise honteuse?
Mouais, je doute.
Est-ce parce que c'est la loi?
Ce serait une loi étonnante, mais ce ne serait pas la première.
Est-ce dans un pur souci d'organisation?
Avant d'arriver à destination, il faut passer devant tout un tas de produits débiles et tentants comme les fruits et légumes, les soins pour la peau pour nous, les hommes, les ampoules ou le papier hygiénique.
Et c'est dans le rayon que j'ai eu l'illumination.
La bière est là tout simplement pour être à côté des cacahuètes.
Logique.
Je me suis fait cette réflexion vendredi soir en voyant la foule réunie au fond du magasin.
Nous étions un soir de match.
Et là, c'est une autre règle absolue.
Qui dit match dit supporteurs relous imbibés de bière.
Cette règle m'amuse beaucoup moins que la première...
(Allez, poussez le volume à 11, vous êtes habitués, et n'oubliez pas de faire un tour dans le bar de votre quartier, vous rencontrerez forcément des gens qui ne sont pas des supporteurs haineux au Q.I. de F
(un jour, j'essayerai de comprendre pourquoi les boulangeries sont toujours à des coins de rues...)
samedi 5 février 2011
L'Amant Tequila / Philippe Lafontaine
L'amant téquila
envoyé par frog_40. - Regardez d'autres vidéos de musique.
A y regarder de plus près, il y a tout un tas de chouettes trucs qui font que chaque jour, la vie est une belle aventure qui vaut la peine d'être vécue.
Une chanson, par exemple.
Forcément.
Un livre.
Un match (de ce que vous voulez, mais il faut qu'il y ait ce souffle épique, cette incertitude magnifique et surtout qu'il en ressorte une émotion palpable à la vue d'une équipe de votre couleur préférée dépasser des limites pour atteindre un objectif. -et si en plus il y a bagarre, alors là, c'est le jackpot!-)
J'ai eu une semaine un peu chargée en émotions (et celle qui vient sera pas mal non plus je pense) mais il est bon de passer de la détresse et le doute à un moment calme, un demi doré à la main, à sentir une mousse onctueuse piquer légèrement la moustache.
Parce qu'on est quand même mieux accoudé à un zinc à parler de karaoké et du jeu du XV de la rose, qu'à éponger son appartement en ramassant lentement les éclats d'émail de son sanitaire désintégré au milieu de la pièce.
J'ai encore appris pas mal de chose cette semaine, sur moi-même, la plomberie et les assurances, mais ce week-end, je décide de faire une pause, un verre à la main.
Parce qu'il y a vraiment des chouettes trucs qui font de la vie une merveilleuses aventure qui vaut la peine d'être vécue.
Comme voir les étoiles briller pour la 365 millionième fois en un million d'année.
ou découvrir un nouveau bar dans son quartier, avec ses gentils patrons et sa gentille barmaid...
jeudi 1 janvier 2009
Nuit d'Ivresse (live accoustique) / Les Rita Mitsouko
En ce lendemain de réveillon, quoi de mieux que cette chanson (bande originale du génial film du même nom qui voit Thierry Lhermitte et Josiane Balasko complètements déchaînés traverser paris au rythme des verres qu'ils se prennent dans la tronche. la cuite du siècle)
Et pour finir l'année en beauté (et la commencer en joie) je voulais en profiter pour rendre un petit hommage à Fred Chichin mort cette année.
Parce que je suis fan des rita depuis longtemps.
Parce que ces deux-là ont collé pas mal de coups de pieds au derche du rock français.
Parce que Fred Chichin était un des rares hommes sur terre (avec Rochefort, Dujardin et Sean Connery) à porter la moustache avec classe.
Parce que leur musique est indémodable, avec ce zeste de folie qui la caractérise.
Parce qu'un DJ qui ne passe pas un Rita Mitsouko dans une soirée ne sait pas ce qu'il rate. (Marcia Baila est un classique les enfants.)
Parce que merde, pour une fois qu'on a de la musique française fun et pas sinistro-sérieuse ou crispo-chiante.
Parce que j'ai vraiment pleuré le jour où Chichin est mort.
Quoi qu'il en soit, cette chanson fait partie de ces odes à l'ivresse, justement que j'affectionne particulièrement.
Pas à l'alcoolisme, attention, c'est différent.
L'alcoolisme donne des résultats souvent pathétiques, comme Gainsbourg qui parle ou Renaud qui dit que depuis qu'il est amoureux de sa blondasse, il arrête la clope et il boit de l'eau... (Les ravages de l'alcool mes amis.)
Non, l'ivresse allège la vie, rend festif et, par contagion, rend tout ce qui vous entoure festif. L'ivresse fait chanter et danser. l'ivresse rend polyglotte et amoureux.
l'ivresse rend futile et moins con.
Mais attention, il existe un palier ou l'ivresse baisse, il faut donc vite reboire un truc pour se maintenir à niveau. (et c'est généralement à ce moment-là que les plus faibles d'entre nous tombent dans le piège de l'alcoolisme et parlent comme Gainsbourg en vomissant les mots ou disent des conneries comme Renaud.)
Sur ce, je vous souhaite une bonne et heureuse année, pleine de moments ivres.
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