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mercredi 3 septembre 2014

Bread and Roses / Judy Collins



Vous me connaissez, quand il s'agit de lutter contre l'infamie et l'injustice, je me lève et je me bouscule et je crie mon indignation.


Amérique.
Amérique, pays des grands espaces, de Michael Jordan, de la Nike Air Jordan, des super-héros, de l'espoir, de Martin Luther King, de Mohammed Ali, de Steinbeck et Bruce Springsteen, de Hermann Melville et Paul Auster, Amérique disais-donc, tu m'as déçu.

Je te croyais éprise de justice et de liberté, je te savais jeune, fantasque, un peu fofolle mais ouverte et là, paf, tu viens de me coller le moral en berne.

Tes travailleurs acharnés, ceux et celles qui ont construit ton pays, tes ouvriers, ta middle classe qui a forgé cet american dream que tu nous ressers à longueur de spots télévisés et de films/romans/chansons, ces laissés pour compte, Amérique, tu ne les traites pas bien.



Alors forcément, lorsque l'urgence se fait sentir, lorsque la colère gronde, ils se lèvent et ensemble, te défient. Et je me tiens à leur côté.

Amis, vous aussi levez-vous et indignez-vous.
La révolte sociale est là, la Pays le plus puissant du monde va vaciller sous les pas des gens en colère.

Suivons donc ces héros d'un nouveau combat.

Les pom-pom girls sont en grève.

Oui, les pom-pom girls.

Les filles qui agitent des pompons sur le bords des terrains de football américain, de base-ball, de basket et de hockey pour encourager ces gladiateurs modernes, combattants de muscles et de kevlar et inviter les spectateurs à les soutenir.



Le feu est à Buffalo.
Les cheerleaders des Buffalo Bills (la franchise de football américain) sont en grève et attaquent la franchise en justice pour arriérés de salaire, harcèlement moral et obtenir une augmentation.

Les filles de Buffalo sont en fait déclarées comme travailleuses indépendantes et sont donc payées au tarif syndical de 8 dollars de l'heure. (ce qui n'est pas lourd vu le taf physique à sautiller partout, le sourire forcé, sans compter les séances en salle de sport pour garder une ligne acceptable par le club.)
Les entraînements ne sont pas payés, pas plus que les 25 à 30 représentations annuelles qu'elles doivent effectuer pour le club, les équipementiers ou des oeuvres caritatives.
Les tenues sont de leur poche.
Et cerise sur le donut, une semaine avant chaque match, elles ont droit à un contrôle technique obligatoire où l'on note scrupuleusement chaque défaut physique et où on leur annonce les zones de leur corps à travailler et raffermir. 2 zones incriminées, c'est un avertissement.3 zones, elles sont sur le banc pour le prochain match.



La grosse classe.

Alors pendant que des gros balourds se foutent sur la tronche engoncés dans des armures du moyen-âge à ahaner des systèmes de jeu préhistoriques et sont payés des millions, les jolies jeunes filles qui les encouragent et participent mine de rien à l'ambiance du stade (et je suis sûr qu'elles font venir un paquet de lascars dans les gradins) connaissent les acquis sociaux de la Corée du Nord.

Moi, Moyen, je ne peux accepter ça.

Cheerleaders, je vous soutiens. Je suis là, à vos côtés et avec mes pompons imaginaires, je vous encourage pour que vous gagniez cette bataille.



I can give you my phone number if you want, bu you habe to dial ze 33 before if you call from the province.


Si vous voulez en savoir plus, les articles 

ICI et ICI

Ils sont assez anciens (Avril 2014) mais le litige cours toujours et à quelques jours de la reprise du championnat de NFL (National Football League) il semblerait que les Bills de Buffalo s'apprêtent à jouer sans leurs cheerleaders:


On lit 

                          










(note pour frimer devant les collègues à la machine à café demain, la chanson Bread and Roses est un traditionnel US des années 1910 et qu'il est communément associé à la grande grève des travailleuses du Textile de la ville de Lawrence, Massachussetts qui dura de Janvier à Mars 1912. Les filles gagnaient 9 dollars par semaine pour 56 heures de boulot. Initiée par deux syndicalistes, Jospeh Ettor et Arturo Giovanitti qui seront à tord accusés de meurtre afin de casser le mouvement, la grève leur permit d'obtenir une augmentation de 15% et de passer à la semaine de 54 heures, ces feignasses. Avantages qu'elles perdront quelques années plus tard...
Je vous invite à lire le formidable livre d'Howard Zinn, Une Histoire Populaire des Etats-Unis du XXème siècle, ça couvre de la fin du XIXème au 11 septembre, c'est passionnant et bourré d'informations sur les luttes sociales aus USA et si vous l'achetez, ce sera toujours des sous qui n'iront pas dans la poche de Valérie Trierveiller, vu que vous n'achèterez pas sa merde son glaviot sa bouse. Non, pour elle, je ne peux pas employer le mot livre...)




mercredi 28 décembre 2011

Brand New Day / Van Morrison



Dimanche, 2011 ne sera plus.

Et du coup, des tas de gens vont sottement prendre des bonnes résolutions pour la nouvelle année, ignorant leur erreur et pensant naïvement reprendre le contrôle provisoire de leur vie.

A ces gens, je dis stop.

Vous perdez un temps précieux et une énergie considérable.

Le 1er Janvier 2012, je ne prendrai pas de bonnes résolutions car je me réveillerai seulement le 4 après avoir cuvé mon champagne.

Les Bonnes Raisons pour ne pas prendre de Bonnes Résolutions

- Vous vous rajoutez une pression sociale supplémentaire en hurlant à la cantonade que c'est décidé, vous allez arrêter de fumer comme un pompier ou de boire de l'Ice Tea comme un Capitaine Haddock perdu dans le désert. Et quand vous échouerez -parce que oui, vous échouerez- tout le monde se moquera salement de vous et soulignera la faiblesse et la fragilité de votre volonté. Mauvais Plan.

- Les Bonnes Résolutions, c'est has-been. C'est so 2008.

-En 2012, souvenez-vous, nous mourrons tous écrabouillés comme des vieux flans par une planète folle venue jouer aux autos-temponneuses avec la nôtre, avalés par des tremblements de terre qui couperont la planète en deux, lessivés par des raz-de-marée à faire passer le Japon pour des ronds dans un pot de chambre, engloutis par des trous noirs et que sais-je encore comme nous le promettent les Mayas, illuminés, déglingués et autre Paco Rabanne ou Escrocs Astrologues de caravanes. Et Roland Emmerich dans son très mauvais film.

- Les Bonnes Résolutions c'est pour ceux qui écoutent Justin Bieber. (et là, je calme tout le monde.)

- Les Bonnes Résolutions doivent partir du 1er Janvier 2012 au matin. Pas du 31décembre 2012 (qui de toute façon n'existera pas si vous avez bien suivi...) en soirée. Je dis ça pour les resquilleurs.

- Les Bonnes Résolutions ne sauveront pas notre triple A (je dis ça pour ceux qui envisagent d'arrêter de fumer et de boire de l'Ice Tea.)

- Les Bonnes Résolutions frustrent et font monter votre tension. Pas bon pour la santé.

- Les Bonnes Résolutions, c'est se donner une raison de plus d'échouer.



Le 1er Janvier 2012 sera un nouveau jour où je ne prendrai pas de bonnes résolutions.

Ce sera un jour comme tous les autres que j'essayerai tranquillement de traverser pour préparer les autres qui vont arriver.




mercredi 24 août 2011

Way Down in The Hole / Tom Waits



L'éternité, c'est vachement long. Surtout vers la fin, nous disait avec un incroyable sens de l'observation ce génial Woody Allen.

Du coup, quitte à choisir, je préférerais passer l'éternité sur des plages interminables avec des musiques merveilleuses qui coulent comme miel à mes oreilles (tiens, d'ailleurs, c'est quoi la bière locale dans un paradis?) plutôt qu'à me faire rôtir la plante des pieds en me tapant l'intégrale de Christophe Maé ou Raphaël.

Et pour éviter de souffrir sans fin, j'ai pris sur moi de me tenir loin de la tentation.

Je vais donc arrêter de profiter de la crédulité et de la naïveté (qui confine à la sottise) d'une pauvre victime de ma fourberie et à qui j'ai réussi à faire croire que Buchenwald était un camp touristique comme la foire du trône à Paris (ou Nigloland pour les chanceux qui vivent dans l'est. Rien que le nom est rock'n roll.)

Je ne penserai plus que voter pour un parti à la tendance Nationale Socialiste Frontiste est la preuve que certaines personnes ont un QI inférieur à leur température anale. Je requalifierai ça d'erreur pour prouver ma tolérance.

A la prochaine occupation, je ne chiperai pas les tickets de pain.

Je laisserai les vieux me doubler à la poste sans broncher.

Je ne suis pas du style à avoir peur pour la salut de ma voûte plantaire, de mes oreilles et de mon âme.

Mais avec sa chanson, Tom Waits me fait douter.





















Cette chanson est dédiée à Frank Sobotka. Les gens cools savent pourquoi...

jeudi 30 juin 2011

Remember Me, My Friend (extended) / Justin Hayward & John Lodge





Aujourd'hui, je veux vous présenter quelqu'un.

Quelqu'un que vous connaissez tous:

Le mec qui croit que vous êtes son ami.

Ce gars-là, il est redoutable.

Il pense naïvement que pour une raison totalement improbable vous et lui êtes amis.
(généralement un enchaînement aléatoire d'évènements incongrus et insignifiant dirigés par le grand tout cosmique qui dirige le monde -et qui d'ailleurs est bien bancal dans mon cas et ne dirige rien mais fout la merde- vers un but qui vous dépasse encore aujourd'hui.)

Le sot.

Il peut être une rencontre hasardeuse dans une soirée où, saoul, vous vous êtes mis à discuter politique football avec lui et a reconnu en vous un frère lorsque vous lui avez dit (bourré) que vous étiez fan de de Sydney Govou.
Il revient régulièrement à la charge avec son écharpe de supporter en vous pressant d'aller au stade avec lui, histoire de mater les gonzesses qui font le spectacle à la mi-temps et d'insulter les enculés de l'équipe adverse.
Et l'arbitre, évidemment.

Comment s'en dépêtrer?

être malade chaque jour de match (ou en déplacement si votre job vous autorise cette ruse de sioux) feindre une maladie rare et contagieuse que vous ne voudriez pas exposer à 30.000 personnes, insulter le président du club des ultras de son équipe fétiche.

Il peut être un lointain collègue de travail à qui vous avez eu la mauvaise idée de parler météo à la machine à café.
Généralement, il transpire et il a mauvaise haleine. (Ne riez pas, il a peut-être mauvaise haleine, mais vous, vous avez eu la mauvaise idée de lui parler.)

Comment s'en dépêtrer?
Lui révéler d'autres de vos passions à part la météo comme l'astrophysique et la physique quantique (ou la physique des fluides) le cinéma polonais, la littérature viet-nâmienne, la situation politique du Burundi ou alors présentez-lui votre ami fan de foot, ça devrait vachement bien coller entre eux et un jour, il arrêtera de répondre à vos textos.

Un ancien camarade de classe dont vous étiez le souffre-douleur pendant des années parce que pas de bol, chaque année ce mec réussissait à passer en même temps que vous en classe supérieure malgré ses fâcheuses tendance à confondre les stylos avec des coton-tiges et votre casier avec un urinoir.
La plupart du temps, vous le perdez de vue après le BAC, vous réussissez à l'effacer de votre vie au prix d'une psychothérapie coûteuse et douloureuse, vous changez de nom, de vie, vous avez un emploi stable et une famille.
Et là, il revient avec ses blagues racistes et/ou pornographique, vous demandant des nouvelles d'untel ou untel (que vous avez tout aussi volontairement oubliés, bien sûr) et se remémorant avec vous ces supers moments ou vous vous êtes éclatés comme des fous au bahut.
Enfin, lui il s'éclatait et vous vous pleuriez parce qu'il vous éclatait aussi.
(Je veux pas dire, mais le mec qui croit qu'on se fait des amis en les martyrisant, il se fout un doigt dans le fondement. Le syndrome de Stockholm, c'est du pipeau, moi un mec qui me tient en otage, j'efface son nom de mon répertoire téléphonique sitôt que je suis libéré.)

Comment s'en dépêtrer?
Inventez des gens supposés avoir suivi la même scolarité que vous deux et faites-y allusion.
Il se sentira seul ou vous prendra pour un maboul.
A chaque ancien élève qu'il vous cite, dites que vous ne vous en souvenez pas, il va finir par comprendre que vous ne vous souvenez pas de lui non plus.
Avouez que vous avez roulé des pelles à sa petite amie de l'époque.

Et il peut y en avoir plein d'autres comme celui qui se retrouve à être témoin en même temps que vous au même mariage et qui croit que maintenant vous êtes liés par les liens du sang, celui que suit les mêmes cours de sport/yoga/danse hip-hop/poterie que vous et qui veut vous montrer ses meilleures réalisations en sport/yoga/danse hip-hop/poterie ou encore le mec qui vous trouve sans cesse débile et qui contredit tout ce que vous dites mais qui vous suit à chaque soirée.

Tous ces gens croient fermement que vous êtes leur ami et la vie est cruelle.

Mais dans quelques années, vous vous direz qu'au moins eux ils étaient là quand vous vous rendrez compte que vous pensiez que les gens que vous suiviez à chaque soirée, à qui vous parliez tous les jours à la machine à café ou à qui vous montriez vos plus beaux dessins à la fin du cours étaient vos amis.

dimanche 3 avril 2011

Sweeter for Me / Joan Baez

Découvrez la playlist Joan Baez avec Joan Baez


Un jour, on m'a dit qu'il fallait apprendre à être dur, parce que c'était comme ça que notre monde fonctionnait.

Moi, je préfère apprendre comment dire aux gens qu'on les aime, car je crois que c'est comme ça que notre monde fonctionne.

jeudi 24 mars 2011

Dear Mr. Super Computer / Sufjan Stevens



Alors je ne suis pas un génie de l'informatique au point de faire passer Bill Gates pour un utilisateur de boulier, mais il est vrai que j'aime flâner dans le cyberespace et pianoter tranquillement sur ma bécane.

Internet est un vaste océan à explorer, avec ses îlots et ses tempêtes.

Et ses pirates.

Pour preuve les dernières conversation que j'ai eu avec mon banquier (non, on ne parle pas chinois-binaire avec mon banquier, on parle pétrodollars et stock-options...)

Mercredi matin, en plein boulot, mon bras droit banquier m'appelle donc...

Lui: "Mr Moyen?"
Moi "Oui?"
Lui "Dites-moi, Mr Moyen, je voulais vous poser une question, est-ce que vous avez effectué un paiement d'un montant de 544 euros hier soir à 22 heures en Allemagne?"
Moi: "Ah non monsieur l'agent, ce n'est pas possible je ne les ai pas sur mon compte j'ai un alibi, hier j'étais pas en Allemagne, j'étais tranquillement chez moi en train de regarder les experts Arte."
Lui: "Très bien, vous êtes acquitté c'est bien ce que je pensais, je crois donc que votre carte a été piratée..."

Pour éviter que ces gougnafiers de hackers ne m' übervide (übervider: v. de l'art de vider un compte en banque déjà pas plein.) mon compte, je fais opposition sur ma carte et amorce toutes les démarches nécessaires pour déposer plainte et me faire rembourser.

Le soir même, je perdais en table finale au poker, mais j'y reviendrais demain et je crois qu'on peut appeler ça un blackday*

*Blackday: Jargon Bruelesque pour définir un jour où le manque de talent évident se conjugue à une malchance paranormale. Exemple: "Ouah pas cool, j'ai eu plein de crevaisons, aujourd'hui, aux 10000 bornes, c'était vraiment Blackday..."

Ce matin, en plein boulot, mon banquier m'appelle.

Lui: "Mr Moyen?"
Moi: "re-oui?"
Lui: "Dites-moi Mr Moyen est-ce que vous avez utilisé votre carte hier pour vous acheter des billets d'avion à 420 euros à la compagnie Corsair?" -il est évident que je ne voulais pas faire de publicité bonne ou mauvaise à quiconque, mais quand même, c'est troublant, non?-
Moi: "Ah ben non Mr le juge, c'est pas moi, j'vous jure, c'est l'autre!"
Lui: "très bonne défense, acquitté!"
(le temps que je fasse opposition et que cette opposition soit effective, je finançais les voyages d'affaire de la mafia corse. La classe.)

Me voici donc victime de flibuste virtuelle et je dois avouer que le mal au dutre est bien réel.
(cette figure de style vous était offerte par le comités des auteurs de texte d'illustration des reportages d' M6.)

Ordures de pirates!
Sapajous!
Moules à gaufres!
Zouaves! Anacoluthes!
Flibustiers! Saboteurs!

(Le Capitaine Haddock avait raison, il est bon de vociférer des insultes à l'envi!)

Messieurs les pirates, voleurs, je ne vous salue pas!



















(mardi, j'ai reçu un mail de Hadopi...)

jeudi 24 février 2011

Reason To Believe / Tim Hardin



Bon, je ne suis pas non plus complètement désespéré ou au fond du trou, et ce n'est pas un temps moisi qui va me faire déprimer.

Non mais.

Et si je vous dit ça, famille, amis, lecteurs, passants, Scarlett Johansson, c'est parce que j'y crois.

Peut-être qu'effectivement, je n'ai actuellement pas la vie la plus rock'n rollesque du monde et que le fait d'avoir un ciel gris-tchernobyl depuis 6 mois pourrait me faire légèrement rouspéter, mais je suis quelqu'un de confiant.

Je suis quelqu'un de parfois soupe-au-lait aussi, mais bon, c'est une autre histoire, je préfère me vendre sur des qualités fortes et rares, c'est pour ça que je suis quelqu'un de confiant!

Peu me chaut donc (saviez-vous que "peut me chaut" venait du verbe chaloir? c'est dingue.) que la Terre ai décidé de plonger dans une ère nucléaire pour nous peler les miches jusqu'au 24 juin prochain, puisque finalement tout va bien.

Et bon, je n'ai pas une vie de guitariste de The League dissolue de rockeur buriné, mais bon, elle est pas si mal entre cettechansondujourdemoi, quelques balades-photos, un comptoir et des amis.

Et ce week-end, on fête les 80 ans de ma grand-mère.
Et quand je vois ma vie, je me dis que j'ai tout à apprendre en regardant la sienne.

samedi 5 février 2011

L'Amant Tequila / Philippe Lafontaine


L'amant téquila
envoyé par frog_40. - Regardez d'autres vidéos de musique.

A y regarder de plus près, il y a tout un tas de chouettes trucs qui font que chaque jour, la vie est une belle aventure qui vaut la peine d'être vécue.

Une chanson, par exemple.
Forcément.
Un livre.

Un match (de ce que vous voulez, mais il faut qu'il y ait ce souffle épique, cette incertitude magnifique et surtout qu'il en ressorte une émotion palpable à la vue d'une équipe de votre couleur préférée dépasser des limites pour atteindre un objectif. -et si en plus il y a bagarre, alors là, c'est le jackpot!-)

J'ai eu une semaine un peu chargée en émotions (et celle qui vient sera pas mal non plus je pense) mais il est bon de passer de la détresse et le doute à un moment calme, un demi doré à la main, à sentir une mousse onctueuse piquer légèrement la moustache.

Parce qu'on est quand même mieux accoudé à un zinc à parler de karaoké et du jeu du XV de la rose, qu'à éponger son appartement en ramassant lentement les éclats d'émail de son sanitaire désintégré au milieu de la pièce.

J'ai encore appris pas mal de chose cette semaine, sur moi-même, la plomberie et les assurances, mais ce week-end, je décide de faire une pause, un verre à la main.

Parce qu'il y a vraiment des chouettes trucs qui font de la vie une merveilleuses aventure qui vaut la peine d'être vécue.

Comme voir les étoiles briller pour la 365 millionième fois en un million d'année.

ou découvrir un nouveau bar dans son quartier, avec ses gentils patrons et sa gentille barmaid...

lundi 31 janvier 2011

Erosion / Giant Sand

Découvrez la playlist erosion avec Giant Sand

Je vous disais récemment que je n'étais pas très fier de moi pour certaines choses en ce moment, comme par exemple ne pas être champion du monde de handball, ne pas savoir jongler avec des tronçonneuses enflammées (ou plutôt, ne pas savoir jongler avec des tronçonneuses enflammées sans me mutiler atrocement) ne pas être encore une star et ne pas avoir avancé plus que ça dans mes divers projets de je-change-de-vie-pour-qu'elle-soit-plus-jolie.

Oui, c'est vrai que je ne suis pas très très fier de moi en ce moment.

Alors pour éviter que ma (bonne volonté) ne soit usée au fil de journées nucléaires, de pannes de RER, de problèmes de plomberie dans un appartement ridicule, et puisque vous m'êtes tous témoins, je vais faire en sorte d'inverser la tendance.

Je commence d'ailleurs à faire des efforts démesurés en regardant des annonces pour des appartements (mais dans mon arrondissement, faut pas déconner!) j'exige de la part de mon agence immobilière une installation plombière qui me permet de goûter aux joies de la douche, de la vaisselle et du sanitaire sans craindre de faire un remake de Abyss dans mon 17m2, je dis merde, parfois, et j'ambitionne de ne pas finir ma vie là où elle est actuellement. (si elle pouvait finir sur Mulholland Drive, avec une vue sur Los Angeles, au bord d'une piscine avec un verre de bon whisky à la main, un cigare et le regard de Scarlett Johansson, je me dis que ça serait pas mal...)

Aujourd'hui, en un coup de fil, j'ai réussi à refuser de voir ma (bonne) volonté entamée.
(c'est quand même dingue de voir que dans nos contrées pourtant civilisées, demander à avoir un système d'eau courante en état de marche pour satisfaire ses besoins d'ablutions diverses peut passer pour une excentricité d'original un peu zinzin...)

Ce n'est que le début, les amis.

Et j'espère qu'à la fin, vous serez fiers de moi.

lundi 10 janvier 2011

Glossolalia / Vic Chesnutt



Ce matin, j'étais dans le RER entouré de béton et de ferraille et de tous ces gens.

Et ce matin, perdu au milieu des attaché-case, des cravates, des colliers et des manteaux, j'ai pensé que je n'existais pas.

Et mon Ipod, qui est décidément mon meilleur ami, m'a doucement lancé cette merveille dans les oreilles.

Et j'ai disparu.
J'ai coulé sur place.

Et d'un seul coup, le béton et la ferraille n'étaient plus là, pas plus que tous ces gens qui ne prêtaient attention à moi.

Parce que cette chanson, d'un seul coup m'a rappelé que si nous existions, c'est parce que chaque jour, il y a des jolies choses à vivre.

Aujourd'hui, pour moi, c'était cette chanson.

Vivement demain me suis-je dit en descendant du train au milieu de tous ces gens qui ne savaient pas.























Et je vous rappelle qu'il faut continuer (pendant quelques jours) à proposer mon nouveau patronyme de passeur de disques (le terme DJ étant largement usurpé chez moi, j'arrive tout juste à enchaîner 2 CD sans blanc entre les deux, et encore, en étant concentré...) ou voter pour ceux déjà proposer.

Je compte sur vous, ce nouveau patronyme m'élèvera vers des firmaments infinis et vous aussi du coup, puisque vous pourrez (fièrement) vous dire: et dire que je l'ai connu Moyen...

mercredi 21 juillet 2010

Cat's In The Cradle / Harry Chapin



J'adore la Folk parce qu'elle parle souvent de choses très simples.

Des rencontres avec des filles (ou des non-rencontre), des histoires entre un père et son fils (comme ici), des histoires de grands espaces.

Des histoires de la vie de tous les jours...

Et je pense que parler de choses très simples est justement très compliqué.

C'est difficile de ne pas être ridicule par exemple, avec une guitare, une barbe (un accessoire souvent associé au chanteur folk.) parfois un chapeau et souvent un accent à couper au couteau pour rappeler qu'on vient des grands espaces américains.

Ou alors quand on évoque ses problèmes de coeur, de famille ou de travail et qu'on essaye d'en faire de la poésie avec des mots de tous les jours.

C'est vraiment compliqué de réussir à être aussi universel que certaines chansons qui vous donnent l'impression d'avoir été écrite pour (ou par) vous.

J'adore la Folk, parce qu'effectivement, ce n'est souvent qu'une guitare avec des jolis mots et ça me parle.

jeudi 25 février 2010

Far From Me / Nick Cave and the Bad Seeds




Une chanson en spéciale kasse-dédi pour la Caro-Magnonne qui prend l'avion ce soir pour partir en Australie quelques jours.

Alors une jolie chanson d'un chouette Australien pour lui faire du bien et lui dire que même si elle pète un peu trop souvent, elle va me manquer.

Et puis pour la rassurer un peu parce que après tout, 23heures d'avion avec des chansons chouettes comme ça dans l'Ipod, ça passe comme un rien.

En fait c'est pour moi que ça va être le plus dur parce que je n'aurai plus nos soirées film débile / insultes faciles, qui sont quand même des chouettes moments, pendant 2 semaines.

Et mes lessives?
T'y a pensé?

Et tu me ramène un maillot de Rugby de là-bas?

Et qui va se moquer de Brian Joubert avec moi?

En fait pour toi, ça va être bigrement plus fastoche puisque même si c'est pour du boulot, tu te casse aux antipodes, au plus loin où il est possible d'aller, tu vas voir l'Océan Indien, le plus redoutable de tous, tu vas chasser le kangourou au boomerang (et fais gaffe aux Aborigènes, ils mangent encore des gens!) tu vas voir l'eau de ta cuvette de toilettes couler dans l'autre sens, tu vas revenir bronzée et tu vas pêcher le requin.

Moi, je vais me peler les rouleaux à la Courneuve.
Sexy.

Et tu vas me manquer un peu quand même.

Alors détends-toi un peu, lâche un cri de Dinosaure pour te déstresser et je te promets que vendredi, devant Galles - France, je boirai une bière pour toi.

(et je crierai "à poil")

samedi 2 janvier 2010

My Back Pages / Bob Dylan



Avant tout, chers amis/famille/suiveursdemachansondujour/mélomanes/pirates je vous souhaite une très bonne et heureuse année.
Une année chouette, rock'n roll, musicale, pleine de rencontres, de découvertes, de films, de chansons, de sourires, de soleil, de neige (parce que c'est beau.) d'alcool, d'émotions, de bars, de gens, de chats, de canards (l'animal le plus cool du monde...) de concerts, de matchs de foot et de rugby, de Leçons de Piano (le film le plus "plus" du monde.), de Moonwalks et de riffs acérés.

Une Année comme vous la voulez.

Et comme c'est l'époque des bilans et des réflexions intenses, je me retourne sur cette année 2009 avec du Dylan dans les oreilles (forcément.)

Une année 2009 que j'ai plutôt aimé.
Pas forcément très facile tout le temps.
Une année pleine d'émotions, surtout ces derniers temps. (Marraine, je pense à toi fort!)
Mais une année qui a vu plein de chouettes trucs, ici, dans ma vie et ailleurs.

Une année de larmes, mais aussi de larmes de joie, attention!

J'ai vécu des émotions incroyables pour mon trentième anniversaire. Un anniversaire surnaturel.
J'ai été à New-York avec mes meilleurs amis du monde (moins kiddie qui m'a manqué.)
Je vis un mystère mystérieux sur mon blog avec la sympathique Schtroumpfette (qui s'auto-appelle "Grognon de Peyo", c'est classe!)

Schtroumpfette, gare à ton cul, je te démasquerai !!!

J'ai vu Prince en concert.
J'ai vu Raphael Saadiq en concert.
j'ai vu BB King en concert.
J'ai vu Prince en concert.
j'ai vu Prince en concert sous la verrière du Grand Palais.
J'ai vu Prince en concert et je ne m'en suis pas remis.

J'ai été à New-York avec ma garde rapprochée. (je sais, je l'ai déjà dit, mais franchement, c'était top.)

Une patate est née.

J'ai espéré des trucs que je n'ai pas eu mais au moins, j'ai espéré.
Et j'ai tenté.

J'ai une fois pris un RER qui était à l'heure.

J'ai reglé des trucs je crois (faut que je vois ça avec mon Psy.)
Je suis moins une dent depuis 2009.

(une grande partie de ces énènements est d'ailleurs relaté en ces pages qui occupent mes journées et qui me permettent de partager des petits bouts de ma vie rocambolesque avec vous.)

J'ai passé une bonne année 2009 en fait.
Alors j'espère que 2010 sera aussi bien...
(+ une rousse.)



(et pour vous, je vous souhaite une année atomique.)

mardi 29 décembre 2009

Waiting on an Angel / Ben Harper



Comme c'est la période des miracles (comme dirait ce cher Hans Gruber...), je me tourne vers le ciel pour espérer un secours.

Puisque l'année 2009 fût bonne, je me tourne vers le ciel pour que 2010 soit mieux.

Un miracle, c'est pas beaucoup demandé finalement.

Parce que l'on peut en voir partout.

Dans la neige sur une Cathédrale à Moscoul. (Toul-c'est-cool par grand froid devient Moscoul, copyright Caro-Magnonne)
Dans Woody Allen et chaque minute d'un film Pixar.
Dans la voix de Marvin Gaye.
(et dans tout un tas d'autres trucs, qui vont de Franck Capra à Paul Auster en passant par Marley et Moi, mais ce serait trop long à citer alors j'abrège.)

Dans cette guitare qui fait pleurer, ce texte qui met par terre et cette voix qui fait se taire.


Alors je me tourne vers le ciel, pour qu'en 2010, je n'ai plus à attendre.
(et pour qu'elle soit rousse...)

(Même si Dieu n'existe pas et qu'il est très cruel.)

jeudi 24 décembre 2009

That Was the Worst Christmas Ever! & Come On! Let's Boogey to the Elf Dance! / Sufjan Stevens



Aujourd'hui c'est Noêl et des classiques, vous allez en entendre toute la journée, alors voici une jolie chanson de ce Génial Sufjan Stevens que je kiffe.

Bon, c'est un poil triste, c'est vrai, ça colle la mélancolie mais qu'est-ce que c'est beau je trouve.

C'est du Folk tout simple avec un goût de chant de Noël dedans et ça me donne le sourire. (bon, des larmes aussi, mais c'est parce que je suis une chochotte...)
C'est tiré d'un triple album de Sufjan Stevens des chansons de Noël qu'il composait pour ses cousins et le reste de sa famille et qu'ils chantaient ensemble et c'est blindé de merveilles comme celle-ci (je vous le recommande donc chaudement, évidemment...)

Pour ce soir, je vous souhaite le meilleur Noël ever.
En famille ou simplement avec les gens que vous aimez.
Sous la neige ou juste dans le froid. Ou sur une plage si vous me suivez depuis l'hémisphère sud, sait-on jamais....

Je vous souhaite du répis.
Et un peu de bon temps, l'espace d'une nuit.

Et demain, on recommencera tout à zéro.






Et si vraiment, vous trouvez cette chanson trop triste (en plus avec un titre peu engageant, j'en convient.) , je vous invite à Groover sur ce boogie rigolo, toujours de Sufjan Stevens, qui donne envie d'ouvrir les cadeaux avant l'heure, de manger tous les marrons de la dinde et de manger le foie gras à la cuillère, comme des rebelles.

Bref, allez rocker autour du sapin, ça fait du bien....

lundi 21 décembre 2009

Christmas Card from a Hooker in Minneapolis / Tom Waits



Nous voilà donc dans la semaine de Noël (déjà) et je propose de se mettre direct dans l'ambiance avec une chanson à se faire un Mike Brant devant les petits tonneaux (le bar le plus n'importe quoi de Paris d'où certains ramènent des numéros de téléphone à 3 heures du matin, la classe...)

Je ne répeterais pas tout le bien que je pense de Tom Waits.

Et encore une fois, je déteste ce mec parce qu'il est assez salaud pour vous faire croire que le talent se trouve au fond d'une bouteille.
Il vous ment, regardez Renaud.

Et je peux confirmer, parce que moi aussi j'ai bossé comme un acharné pour avoir son talent, et ma seule récompense glorieuse est une cirrhose à effrayer un polonais et la gueule de bois la plus longue du monde (bientôt 12 ans)

Si vous étiez déjà cafardeux à l'approche des fêtes de fin d'année, ben cette chanson ne va pas améliorer votre journée, puisque pour lui, Noël, c'est recevoir des cartes de voeux de prosti, de professionnelles camées qui croupissent au fond d'une cellule.

ça doit être une des chansons les plus tristes du monde. (ça collerait même le bourdon à Jacques Balutin ou Jean Roucas, c'est dire...)

Super triste, oui, mais surtout magnifique.
Si, je vous jure, ce ne sont pas des borborygmes incompréhensibles qu'il racle du fond de sa gorge, c'est de la poésie.
(enfin, si on peut considérer l'histoire d'une prostituée camée qui attend sa libération sur parole comme de la poésie.)

Tom Waits, on sent tout de suite que c'est classe est beau, même avec une voix de tracto-pelle qui marche au bourbon et un texte qui donne envie de se coller une balle au fond de la bouche de désespoir.

C'est exactement ça le talent.
(compris Renaud?)

lundi 26 octobre 2009

Mon Ange Gardien / Henri Salvador

Découvrez la playlist mon ange gardien avec Henri Salvador


Alors en ce moment mon boulot m'éloigne de toute vie sociale et toute expérience à base de bière, de Soulwords et de soirée Champion's League à la Divette à Serge, et autres petites joyeusetés qui font de la vie un tourbillon, surtout quand elle est au-dessus de 4,5°.

Je voudrais dire à mon boulot, qu'il est bien gentil de penser à ma santé, mais j'ai déjà un Ange gardien (et il s'appelle Alphonse, faudra que je vous en parle un de ces 4) et qu'il veille sur moi.

mardi 1 septembre 2009

Green Green grass of Home / Elvis Presley



Ayé!

Je suis en vacances et je suis chez moi, à Toul, c'est cool.

Et le voyage en bus entre Nancy et Toul (30 bornes), pourtant presque aussi long qu'un Paris-Nancy en TGV (300Km) m'a semblé joli.

Haha, je laisse les métros, les taxis, les relous bourrés qui font chier dans les bars qu'on aime bien, le boulot, le RER, mon 15m2 et plein d'autres trucs moisis derrière moi, je regarde la pelouse une bière fraîche à la main et je me dis "qu'est-ce qu'on est bien!"

Les chats aussi sont là.

La Maison, c'est le calme, le repos (ouais en fait façon de parler puisque j'ai les parents les plus marcheurs/aspirateurs/dénoyauteurs du monde), le retour aux sources, la cathédrale, les bars fermés à 19h, et la ville morte après 18. Et tout le dimanche.

C'est une façon de vivre plus douce et calme.

C'est forcément des vacances.

C'est aussi, à chaque fois, une période idéale pour faire un petit point, un léger bilan, se poser les bonnes questions et repartir du bon pied dans le monde panaméen.

Ce sont les gâteaux de la MTA.

C'est l'herbe verte du gazon du papa Gaston.

dimanche 23 août 2009

Sunday Morning Coming Down / Johnny Cash



Vous avez vu comment il fait beau?

Voilà une chanson du dimanche.
Une chanson qui ne raconte rien d'autre qu'un chouette dimanche sous le soleil.

Bon, d'accord, le monsieur sort d'une gueule de bois cataclysmique, avale deux bières au petit-déjeuner s'habille en haillons et sort dans la rue avec une haleine de chacal moisi.

Mais comme c'est Johnny cash et de la country (mais de la bonne, pas de la caviardée par un accent texan à couper à la tronçonneuse et un banjo pourrave...) ben c'est joli.

Oui, c'est joli de marcher dans la rue un dimanche au soleil, même si vous pensez que Dieu, qui n'existe pas et qui est très cruel, prend un malin plaisir à entasser les merdes sur votre tête déjà handicapée par une gueule de bois nucléaire.

Oui c'est joli de fredonner des refrains country une bière à la main en regardant les passant un dimanche sous le soleil.

J'aime les dimanches au soleil.
Alors je vais sortir rejoindre mes amis pour manger sur un coin d'herbe.

J'aime les dimanches au soleil. J'attends déjà le prochain.

dimanche 9 août 2009

Spécial 40 ans de Woodstock!!

Il y a 40 ans jour pour jour se tenaient la plus grande réunion d'intermittents du spect-pardon- hippies de l'histoire.

Le festival le plus Mythique du monde.

Le modèle pour les vieilles charrues ou les eurockéennes (surtout au niveau de la boue)

Un festival historique dont l'onde de choc se répand encore aujourd'hui, enveloppée d'une aura quasi-mystique (alors qu'à la base, c'est une concentration de fumeurs d'herbe devant des chanteurs sous acide...)

Bon, on excuse les délires vestimentaires, vos parents étaient habillés pareil à une époque et ces pauvres jeunes gens ne savaient pas ce qu'ils faisaient.

Pour fêter cette apogée de la culture hippie (et peut-être son baroud d'honneur en fait) j'ai compilé quelques-unes de mes chansons préférées.

Faut dire avec un casting aussi incensé que celui présent pendants ces trois jours "de paix et de musique", Woodstock se devait de rester dans la légende.

Rien qu'au niveau musical.

With a Little Help from my Friends / Joe Cocker




Purple Haze / Jimi Hendrix



Piece of My Heart / Janis Joplin



Soul Sacrifice / Santana



I'm Going Home / Ten Years After



Saturday Afternoon / Jefferson Airplane



I Want to Take You Higher / Sly and the Family Stone (ça déboite!!)



We Shall Overcome / Joan Baez




Installez-vous confortablement, buvez du thé au jasmin, sniffez de l'encens, ressortez les sapes honteuses de vos parents, les hippies squattent votre salon (fais de la place, voyons, fait pas ton bourgeois réac' attaché à sa propriété privée, concept moyen-âgeux mort et décadent. Sois ouvert bon sang!)