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jeudi 3 novembre 2011

Tune Up / Jr Walker and the All Stars



Chers amis, permettez-moi de vous inviter.

Samedi soir, le 5 novembre donc, ça va groover du dutre et saigner des oreilles une fois de plus au Baron Samedi, le bar le plus cool de l'univers connu, les plus roots de l'infinity and beyond puisque accompagné de mon fidèle (et talentueux, évidemment) acolyte Soulman Guillaume, nous allons tenter de flamber le dancefloor et martyriser les enceintes dans les limite des 80Db qui nous sont autorisés.

Echauffez vos pieds, détendez vos articulations puisque nous allons faire rentrer le démon à l'intérieur de vos corps fiévreux (et pratiquer ainsi un Funkxorsime, l'inverse d'un exorcisme) et vous faire bouger jusqu'à ce que la maréchaussée vienne nous arrêter...


Amis, fidèles de ce blogs, habitués du bar, nous vous attendons et promis, le son sera bon...




(et si vous êtes un habitué du blog et que vous voulez venir me voir me déchaîner à passer des disques, prévenez-moi, je me ferai un plaisir de faire la connaissance des rares lecteurs qui ne sont pas de ma famille ou mes amis...)

jeudi 20 janvier 2011

Aah Dance / C.U.Z




Alors le vote est fini, clôturé, disséqué, analysé et j'ai le plaisir de vous montrer donc le splendide flyer né de nuits blanches, réflexions intenses et autres crises d'angoisse...


Ta-diiiin:



Classe, non?

(et en plus, je risque de changer régulièrement d'alter-égo vu que plusieurs de vos propositions m'ont tapées dans l'oeil et les oreilles...)

Voilà, j'en profite pour faire donc un peu d'auto-pub et vous promettre que Soulman et moi, on va faire passer une chouette soirée à ceux qui auront la chance (veinards) d'être là.

En tout cas on fera tout pour.

Et puisque l'on parle de passer des bons moments et de danser sur des beats cadencés, laissez-moi vous parler un peu de mes cours de danse Hip-Hop du mercredi soir.

Alors en fait, on commence par plein de mouvements super techniques et vachement durs qui font vachement mal à mes articulations souples comme des cailloux et c'est super fatigant.
Alors on fait une pause.

Et là, j'apprends que ces mouvements d'une violence et d'une difficulté inouïes s'appellent "échauffement"

Je vous ferai grâce du déroulement d'un cours, qui oscille généralement entre te-hon totale et fou-rire général, mais en gros, on réapprend à compter (mais seulement jusqu'à 8) , on fait des pas bizarres sur des beats qui tonnent sans savoir quoi faire de nos mains, on souffre parce que le rythme est trop rapide, on souffle parce que c'est trop dur et il y a encore plein de trucs galères dans tous les sens.

Je ne virevolte pas encore comme un pro, je ne tourne pas sur la tête (j'ai déjà du mal à tourner sur les pieds) et je n'ai pas encore vraiment l'énergie des krumpers de Rize.

Et en plus, on finit avec des abdos.

C'est dire si on rame.

Mais cette heure et demie, je la kiffe.

jeudi 7 octobre 2010

Get Up and Get Down / The Dramatics



Comme on sent méchamment poindre à l'horizon ce moment fatidique et inéluctable où le soleil, cette grosse feignasse, va disparaître pendant 8 mois histoire de bien nous péter les glaouis coller dans un froid polaire, je vous propose de vous réchauffer les oreilles (et toute partie de votre corps que vous désirez) avec un son poisseux qui fait remuer les fesses et les pieds.

Un truc pareil, dès le matin, je pense que ça ne peut faire que du bien.

En fait, cette chanson me fait tellement de bien qu'elle me met à chaque fois instantanément de bonne humeur.

Imaginez un évènement imprévu, grain de sable dans une vie harmonieusement monotone et à la routine lugubre, à démoraliser un mineur chilien.

L'évènement le plus improbable qui soit et pourtant capable de remplacer les rayons du soleil.

Ben pour moi, par exemple, c'est une chanson.
Et cette chanson, hélianthe de groove, astre solaire à mes oreille, m'aide à passer une journée sans nuage.

Pour un peu, on penserait que tout nous réussit.
Dingue.
Ceci dit, les enfants, je vous rassure, il ne faut surtout pas s'effrayer, généralement, ça passe.

Hop, Get up out of your seat, Get up and move your feet...

mercredi 15 septembre 2010

Street Dance / Break Machine




Ce soir, les amis, je prends mon premier cours de danse hip-hop.
J'ai acheté mon Yogging.
Je me prépare aux courbatures et aux fractures ouvertes.
J'ai planqué ma fierté et je vais affronter la honte (ou plutôt, la Teu-hon comme on dit en bon breakdancer...)
J'écoute encore plus de hip-hop que d'habitude.
Et surtout, j'ai hâte.

Alors avant tout, je vais établir quelques règles:

-Ne me demandez pas de mettre mon Yogging en dehors des heures de cours. Impensable.
-Ne me demandez pas de démonstration. Jamais.
-Ne me faites pas boire pour me demander ensuite une démonstration. Je suis trop faible.
-Ne me laisser pas faire de démonstration si jamais j'ai bu à rendre ivre un russe.
-Le Hip-Hop ne sera pas forcément mon unique sujet de conversation à partir de maintenant. Je ne vais pas devenir monomaniaque du verlan et de la casquette à l'envers. Continuons de parler de l'économie de marché et des pets de bras.

Bon, promis, vous pourrez suivre dans ces pages l'évolution (plus ou moins) spectaculaire de mes capacités à tourner sur la tête et sans les mains.

Et comme il va me falloir un poil d'entraînement avant que je n'atteigne le niveau des danseurs de Break Machine ou de Sexy Dance 2, le troisième meilleur film de tous les temps après les Dents de la Mer et Voyage au bout de l'Enfer, je risque (quand même) de vous casser (parfois) les oreilles avec des beats cadencés (qui servent qu'à danser, la vache, je rime!) et du groove des quartiers...

En attendant, je suis quand même vachement content parce que mon année commence avec une nouvelle aventure.





J'en profite pour vous inviter à regarder le docu Rize, de David LaChapelle.
ça tue.

mercredi 19 août 2009

Dance to the Music / Sly and the Family Stone




Bon, je sors la grosse artillerie Funk de Sly et sa famille défoncée. Ou pierre. (ruquier d'or, merci) pour lancer le compte à rebours avant la soirée de l'année (après le set de mon ami Soulman Guillaume la semaine dernière quand même, qui a déchiré le Baron Samedi, notre salon, avec ses titres soul.
il a même impressionné certains DJ résidents qui l'ont félicité et c'était normal vu le set de folie qu'il nous a sorti.
Guillaume Soulman, ma couille, tu vas devenir un grand DJ si tu continue comme ça, je suis fier de toi mec!)


Alors en avant-première exlu mondiale de la mort, encore plus attendu que le premier trailer de Avatar-le-prochain-film-de-James-Cameron-qui-va-révolutionner-le-cinéma, voici un titre qui sera dans mon set.

Et faut dire que ça envoie fort, non?

ça groove dans tous les sens, le clavier est en feu et le batteur aussi, les cuivres vous crachent un napalm sonore dans les oreilles et otut fini en grosse fête générale.

j'adore les cheveux gris de la choriste, c'est classe et funky.

C'est de la musique qui ne se prend pas au sérieux, qui n'a qu'un seul objectif: faire danser le public!
De la musique pour faire la fête.
De la musique pour Moyenman!

En espérant que ça vous donne envie de passer faire un tour...

mardi 28 juillet 2009

Rapper's Delight / Sugar Hill Gang




Une chanson, non, un classique Hip-Hop que j'aime particulièrement à cause de son sample Funk qui tourne en boucle derrière.

Du Bon rap old school qui fout la patate et allume le dancefloor.

Alors on est encore loin des productions monstrueuses et super grasses de Dr Dre, Kanye West ou Timbaland, mais c'est justement cette légèreté dans la musique et le chant que j'adore.

Ici, le seul but est d'user les jambes des danseurs.

C'était il y a presque 30 ans mine de rien et comme pour tout bon classique, ben ça n'a pas bougé...

Et c'est une bonne excuse pour écouter du hip-hop au bureau sans passer pour une racaille ou un sauvageon.

mercredi 15 juillet 2009

Think (freedom) / Aretha Franklin




Bon, je ne présente pas la dame.

Ni la chanon en fait.

Sachez simplement que c'est un des trus qui me fait le plus remuer le dutre au monde.

La reine du Groove.

Elle envoie l'energie d'une centrale nucléaire rien qu'avec sa voix.

Elle atomise tout le monde sur la piste de danse et donne des leçons de groove à la planète entière.

Encore.

Elle chante pour Obama.

Ben là, elle chante pour moi.

Vous sentez vos bras bouger?
Votre dutre remuer?
Vos jambes se secouer?

Non, ce n'est pas la grippe porcine ou la fièvre aphteuse.

C'est le groove.

C'est fun, mais n'ayez pas peur, ça passe...

mercredi 17 juin 2009

Retournement de situation hitchkockien: l'anniversaire dure toujours!!!!

C'est mon pote Loic qui signe ce texte.
Mon pote loic, c'est mon pote de soirées foot à la divette.
Comme il est très très cultivé et plutôt intelligent, ben je n'ai plus honte d'aimer le foot.
Alors on braille à la divette de Montmartre, le deuxième meilleur bar du monde, devant la champion's league ou le XV de France.

Loic, il m'épate parce qu'il bosse dans l'art, dans l'art contemporain (et surtout pas moderne, houlà!) pour être précis, dans une galerie d'art contemporain pour être vraiment précis et il m'épate parce qu'il parle de truc que je ne comprends même pas.

J'arrive à ressentir des émotions devant Picasso ou Monet ou Chagall ou Matisse ou Modigliani.
Mais c'est fastoche, ce sont des magiciens.

Mon pote Loic, il voit des trucs fascinant que je ne comprends même pas.
Il exposerai des batons miko géants, ben il y verrait un discours (moi j'y verrais des gros morceaux de bois et une grosse fringale pendant l'été)

Et mon pote Loic, on dirait pas comme ça avec ses petites chemises et ses pompes de gangster italien, mais en fait c'est un gros clubber qui va à Berlin dans des boites qui feraient passer le club de la scène d'intro de Blade (ici pour ceux qui veulent se faire une idée) pour une boum dans un appart' dans le Marais.

Alors je luis laisse le beat, les platines et la mixette...

(et j'adhère à 200% sur 2Many DJ's, ça pète!!)


Pour l’anniversaire des un an de la chanson de jour, il me fallait faire un cadeau à son créateur Moyenman … et à ses lecteurs. Pas facile donc de parler de la musique que l’on aime au risque de ne pas faire que des heureux. Heureusement dans toute bonne discothèque idéale il existe THE ALBUM qui rend tout le monde content : les fans des Stooges, du Velvet underground, des Cramps mais aussi les nostalgiques de Vanessa Paradis (Joe le Taxi), de Nena (99 luftballons), de Mickael Jackson (Billy Jean) ou encore les aficionados de Felix da Housecat ou de Vitalic s’y retrouveront. Vous l’avez compris je veux parler de « As heard on radio soulwax pt 2 » des « 2 Many Dj’s ».

« 2 Many dj’s » se sont les frères Dewaele, têtes pensantes de Soulwax (groupe de rock dont l’album « Any minute now » est assez bon), et sortis tout droit de Belgique (pour rappeler une fois encore s’il le faut la qualité de la scène Belge actuelle). Ces deux énervés sont devenus maîtres dans l’art de mixer les morceaux entre eux, du rock bien lourd, aux musiques électroniques en passant ce qui se fait de mieux en musiques actuelles ou moins actuelles…

Cet album est avant tout une heure d’orgie musicale, qui fait passer nos prétentions de dj’s (spéciale dédicace à toi dj résident du Club Platinium) et d’ambianceur de soirée à néant, et met notre énergie en éveil.

Il y a de très grands moments dans ce cd, comme le mix de Basement Jaxx avec les Peaches, la reprise de « I wanna be your dog » des Stooges par un duo inconnu (du moins par moi) Daka & Grinser, la bonne vieille Dolly Parton à la sauce Royskopp, ou encore le rock électro « Danger ! I voltage » de The Wildbunch (futur Electric Six), à vous faire sauter sur place.


Découvrez 2 Many DJ's!


(désolé pas trouvé sur youtube)
(pas grave! NDMoyenman)

A consommer donc sans modération et à aller voir en concert pour la constante remise au goût du jour de leur tracklist (MGMT, Ting tings…)

vendredi 29 mai 2009

Friendship Train / Gladys Knight & The Pips



Souvenez-vous.
Enfants, vous imitiez (sottement) le train en hurlant tchou-tchou et en pêtant les roustons aux grandes personnes assises dans le salon.

Voila de quoi vous rassurer: imiter le train peut donner un tube qui groove sa race.

Un bourre-pif soul qui envoie lourd avec sa basse de dingue et sa batterie qui tombe en syncope.

La Gladys, elle a une voix mortelle et les Pips, ils font des chorégraphies du tonnerre.

En plus avec ce son, les voyages en train me paraissent moins longs et surtout beaucoup moins déprimants (genre je me colle une balle dans la bouche tout de suite pour abréger cette souffrance auditive) que l'hymne à la joie de Grand Corps Malade.

Alors à quelques heures du week-end, échauffez-vous les jambes, aérez vous la tête remuez intelligemment les mains et poussez le volume. (jusque 11, vous avez maintenant l'habitude)et hop, on monte tous dans le Friendship Train!!

vendredi 15 mai 2009

Rock Steady / Aretha Franklin



Wouhou, c'est bientôt le week-end, c'est le moment de réveiller le groove qui sommeille en vous.

Aretha, c'est la maman de Beyoncé, Rihanna "gros front" et toute les petites chanteuses de R'n'B qui n'arrivent pas à l'ombre de la cheville de la dame. (encore que, à choisir, ce serait Beyoncé pour moi, au moins elle a la pêche et de l'humour)

Comment que ça envoie ce morceau.
J'adore les Yoggings des choristes, je kiffe les gens qui dansent dans la pièce, les coupes de cheveux sont mortelles, la rythmique est atomique, la miss a une voix des grandes orgues de Notre-Dame de la Soul, bref, on se passe ça en boucle pour se coller la pèche avant le week-end (et on remercie la diva).

Aretha Franklin, je l'ai découverte avec le film Blues Brothers (non, Miss-E, ce n'est pas si pourri!!) de John Landis et j'ai tout de suite adoré sa classe, le groove dans sa voix, l'attitude soul, bref tout le personnage.

En plus, elle est comme Beyoncé, elle est pas du genre à se faire vomir après les repas, comme toutes ces petites pétasses qui pensent que la voix doit faire 32 kilos et du 95B (M'en les buses)

Une de mes chanteuses préférées (avec Shakira, qui a aussi un super groove du dutre...)

Hop les enfants, vous commencez à être habitués, on pousse les meubles et les vieux, on colle le volume à 11 et on bouge les jambes, les bras, le dutre, la tête, on hurle, bref, on montre qu'on est jeunes et vénères!)


































et n'oubliez pas le chansondujourdemoyenman's birthday! J'attends vos délires, coups de gueule, coup de coeur, listes, favoris, détestés, bref, pourquoi vous suivez mon blog, pourquoi vous ne le suivez pas, ce que vous avez appris, ce que vous préférez oublier.

Postez-moi tout ça ici même, sur le blog ou dans le groupe Facebook "la chanson du jour de Moyenman" ou sur mon Mail pour ceux qui l'ont.

Voilà, merci encore!

vendredi 20 mars 2009

Le Pudding / Chinese Man Records



Ce duo de DJ's Français (qui s'est fait connaitre avec la reprise d'une de leurs productions pour une pub pour Mercedes) nous reprend le classqiue du Hip-Hop The message de Grandmaster Flash, l'assaisonne au plutonium et le mixe avec le pudding à l'arsenic, la géniale chanson du génial dessin animé Asterix et Cléopatre.

Le résultat est evidemment explosif et vous retourne en l'air comme un rail de Wasabi pur dans le nez.

Voilà de quoi se mettre en parfaite condition pour aller danser comme des sauvages.

Voilà de quoi parfaitement aider pour faire le ménage ou la vaisselle dans un 15m2.

Voilà de quoi dynamiter les journées!!

jeudi 12 mars 2009

Music is my Hot Hot sex / CSS (Cansei de Ser Sexy)



Une petite chanson rigolote qui met de bonne humeur le matin.

Une petite mélodie rythmée pour marcher joyeusement vers la soirée de l'année ou le boulot.

Et voir un groupe de filles avec la pêche et qui se prennent pas pour des chagasses en chaleur ou des rentre-dedans, ben ça fait plaisir.

Et puis ça fait pas de mal d'écouter parfois des chansons joyeuses, vachement efficaces pour passer la journée sans encombres.

Un efferalgant mixé aux antidépresseurs.

Avec son beat qui tonne et son bontempi enroué, moi je suis cette musique jusqu'au bout de la nuit.

Et puis ça prouve que le Brésil, c'est pas que des maracas, de la Samba et de la Capoeira.

Hop, sortez les cocktails, les lunettes de soleil et les pas de danse, l'été arrive!

mardi 24 février 2009

Saga Moyen Kiffe la Motown Episode III / Standing on the Top / The Temptations



La Motown a de manière générale moins bien réussi à prendre le virage Funk que le label Stax.
Mais il reste quand même de très bons exemples de l'influence funk sur les productions du label et ce titre ultra-énergique des Temptations est un parfait exemple.

Une percu monstrueuse, une basse ultra-lourde et des cuivres déchaînés, voici un vrai hit de Dancefloor.

Et quand en plus les Tempts sont accompagné par Rick James, un des gourous du Funk (son titre Super Freak est une monstruosité affolante devenue un classique ultra-samplé et qui a influencé bon nombre de rappeurs) le résultat est évidemment explosif.
Le groove du quatuor agrémenté de l'explosivité sonore de James donne un tube qui fout la patate dès le matin et vous donne l'énergie pour franchir n'importe quelle journée.

Une chanson géniale, pas très connue pourtant comparée à d'autres standards du groupe (comme My Girl, Cloud Nine, une autre réussite funky ou Ain't too proud to beg)

Parce que quand la Motown voulait bien faire les choses, elle les faisait vraiment bien.

Et les Temptations, ne sont pas non plus des amateurs.

Et si la maison de disque de Detroit s'est surtout fait remarquer pour sa Soul classe et festive, les quelques sons Funk qu'elle a sorti ne sont pas non plus tous à jeter.
Il existe quelques perles dans le catalogue, comme celle-ci, qui méritent d'être déterrées et rejouées dans les clubs du monde entier.

Montez le volume les enfants, la Motown a 50 ans cette année et c'est un anniversaire à fêter dans le groove!!

mercredi 28 janvier 2009

Come Again (Pour que ça sonne Funk) / NTM




Avec la reformation du groupe l'été dernier pour une série de concert historique (ils n'étaient pas apparus sur la même scène côte à côte depuis 10 ans), NTM est subitement devenu un groupe à la mode.
Un groupe qu'il est maintenant de bon ton d'écouter.
Les lascars du 9-3 sont devenus fréquentables.
On a salué leur oeuvre visionnaire ("Qu'est-ce qu'on attend" de l'album Paris sous les bombes anticipe les émeutes de 2005 avec 10 ans d'avance)
les journaux se sont extasié devant l'énergie intense et l'attitude résolument rock de Joey Starr et Kool Shen.

Je rappelle qu'il y a 10 ans, le groupe subissait les pires insultes, essuyait des procès en tout genre (le single "Police"" n'a pas plus à tout le monde) et était, au mieux, considéré comme une paire de guignols.
Il y a dix ans j'allais les voir en concert pour prendre une des plus grosse claque de toute ma vie.
Un son de folie, une attitude vraiment méchante, une énergie volcanique, bref du pur bonheur.

Et parce que je veux être rebelle jusqu'au bout, lutter contre la normalisation et la dé-radicalisation (je crois que je viens d'inventer un nouveau mot, tant mieux, c'est hip-hop!) d'un des plus grand groupe français sur scène. un des plus grand groupe du monde entier, même, sur scène, je ne vais pas parler de ces titres qui ont fait leur gloire.
Tout le monde connait déjà J'appuie sur la gâchette, la fièvre, Seine Saint-Denis Style (que j'écoute au moins une fois par jour), Police ou Ma Benz. Ne serait-ce que de réputation.
Non, ici, je vais parler d'un de leurs sons bien groovy qui fait bouger les jambes et la tête.
Pas d'envie de meurtre sur agent des forces de l'ordre ou homme politique, pas de pulsions pyromaniaques sur des tours de béton, pas de vision macho des filles.
Non, simplement une petite explication de texte sur ce qu'est la funk.
Et c'est vachement bon.
Comme je le disais déjà, un exorcisme, c'est faire sortir le démon du corps.
Le Funk, c'est exactement l'inverse...

lundi 26 janvier 2009

Saga Moyen kiffe la Motown Episode II : Ain't no mountain high enough / Marvin Gaye & Tammi Terrell



Vous le savez mes amis lecteurs, cette année, on fête les 50 ans de la Motown, le plus grand studio de l'univers (bon, au moins le studio préféré de Moyenman)et à ce sujet, je ne saurais trop vous conseiller l'achat du Mojo de ce mois-ci (je rappelle à ceux du fond que Mojo est le meilleur magazine de musique de l'univers intersidéral, avec le français Muziq)



Vous y trouverez un classement de folie des 100 meilleures chansons de la Motown selon la rédaction.
ça déboite sa reum et sans vouloir gâcher le plaisir, la number one n'est ni un Marvin gaye, ni un Stevie Wonder...

Mais revenons à notre chanson du jour.
Un titre frais, enlevé, rythmé.
Une chanson où Marvin Gaye a déjà la classe absolue, une attitude cool et sexy et un vrai groove dans la voix.
Une chanson où Tammi Terrell fait tomber les murs de Jéricho avec son chant et ses yeux, où on la sent libre, envoûtante, sexy et espiègle.
Une chanson qui unit nos deux artistes et montre aux gens à quoi peut ressembler le bonheur.
Le bonheur, ça groove.
Le bonheur, ça a des yeux immenses et profonds et une coupe à la garçonne.
Le bonheur porte un costard parce qu'il a la classe.
Le bonheur porte une petite robe et danse joliment.
Le bonheur fait danser joliment.
Le bonheur se chante à tue-tête.
Le bonheur est tellement grand qu'il n'y aura jamais de montagne assez haute pour nous empêcher d'être heureux.

Tammi Terrell s'arrête de chanter et de lancer des regards perçants le 16 mars 1970 à cause d'une tumeur au cerveau.
Elle a 24 ans.

Marvin Gaye, pour qui le bonheur n'existe plus, va connaitre une grosse période de tristesse et de désespoir.
Son frère va partir au Viet-Nam.
Ses frères vont tomber à Kent State.
Le bonheur n'est pas dans le napalm.

Et de tout ça, il va tirer un des plus grands albums de l'histoire de la musique.
Une merveille du monde auditive.
Un miracle sonore.
Un chef-d'oeuvre absolu.

En 1971, Il sortira What's Going On.
Mais c'est déjà une autre histoire.

mardi 20 janvier 2009

Virtual Insanity / Jamiroquai



Un clip de folie, un type qui danse comme un dieu, un groove de feu, Jamiroquai est ici au sommet.
Ses deux précédents albums étaient pourtant déjà bien sympas, même si plus discrets, mais là, il casse tout.
Il dynamite les dancefloors et dégoupille une grenade de son à la tronche des cakos qui s'amusaient à faire de la techno chiatique à cette époque, persuadés d'avoir trouvé la bonne recette pour faire danser les gens (allez, parmi tous ces navets humains qui nous collaient de la dance pourrie dans les oreilles à la même époque, combien sont encore dans le métier? Mieux, de qui se souvient-on encore?)
Oubliez la dance, ça n'a jamais aidé à danser.

L'album Travelling Without Moving est un concentré d'influences funk, groove, pop, jazz, électro passées à la lessiveuse.
Une boite à danser entrecoupé de quelques morceaux plus jazzy (voire parfois soul) pour éviter les crampes.
On lui prédisait un destin à la Prince.
On le comparait déjà à Stevie -God- Wonder.
Et c'est vrai que dans ce tube cosmique il y a du "Superstition", du "As" ou de "Free" le même type de son syncopé, cette rythmique de folie qui vous force à danser, ce chant percutant qui colle une patate de tous les diables.
On lui prédisait un destin en or à ce petit blanc qui semblait avoir compris comment fonctionnait la musique noire.
C'est vrai que Cosmic Girl envoie fort.
C'est vrai que High Times pourrait presque être de Prince avec ces nappes de clavier qui brisent subitement la rythmique. (je dis presque parce que quand même, faut pas déconner non plus)
Mais cet album (Travelling Without Moving) sera son chef-d'oeuvre.
jay-Kay n'arrivera plus jamais à atteindre ce niveau.
il finira par se perdre dans un son sans saveur particulière, loin des élans funky/groovy/cool de ses trois premiers albums.

Alors en hommage à ce petit blanc qui a concurrencé les blacks sur leur terrain, on pousse les meubles, on pousse le volume avec et on bouge comme des fous, au bureau, dans le métro, dans la rue, chez les voisins, chez tata suzanne, chez cro-magnonne, à Bercy, à New York, chez le psy, à la piscine, au marché, au ciné, partout, future's made of virtual insanity...

lundi 19 janvier 2009

Can't knock the hustle (feat. Mary J. Blige & The Roots) LIVE Unplugged / Jay-Z



Un des meilleurs Live Unplugged produit par MTV (avec le Nirvana évidemment, le Clapton bien sûr et le concert formidable de ce merveilleux Bruce Springsteen, qui, en bon rockeur qu'il est, branche quand même sa guitare et balance les décibels dans les oreilles apeurées des executifs de la chaine en costard-cravate venus s'encanailler pour l'occasion.)

Jay-Z n'est pas que monsieur Beyoncé ou un homme d'affaire richissime. (je fais court mais d'après Forbes, il est le neuvième homme le plus influent de la planète, il possède les New Jersey Nets, une des plus grosse franchise NBA avec sa star Vince Carter (et moi qui pensait atteindre son niveau en disant "Yo" pour dire bonjour et en portant une casquette même pas à l'envers, ben je vais me contenter de devenir propriétaire d'un club de sarbacane du Groland)

Il est aussi un sacré bon producteur et rappeur

Son Black Album est magnifique, The Blueprint est un chef-d'oeuvre et American gangster donnerait presque envie de rejoindre un gang de South Central.

Mais avec ce Live, il frappe très fort.
D'abord il prouve qu'il sait chanter et balancer du groove sans avoir une batterie de samples et d'effets derrière lui.

Mais surtout il fait preuve de véritables qualités de ré-orchestration en s'adaptant au format du live unplugged imposé par la chaine MTV.

Can't Knock the hustle était à l'origine un duo avec Mary J. Blige, qu'il refait ici, en transformant la chanson en Medley avec la chanson Family Affair de la miss, produite par Dr Dre, un autre monstre du Hip-Hop (producteur de Eminem, entre autres) et laissant les Roots, un des meilleurs groupe de hip-hop de la création, balancer un son de folie folle.
Les Roots, c'est l'idée de génie.
Ils font tout en live. Ce que Jay-Z avait samplé (avec talent, attention) pour ses albums, ben eux, même pas peur, ils le rejouent en direct. Avec des instruments. Boum.
Leur batteur est un métronome humain. Un malade mental qui tape comme un furieux avec une précision du tonnerre (ils font limite peur en live ces gars, ils sont paranormaux)
La classe atomique de ces mecs associée aux qualités musicale du lascar de New-York donne un cocktail sacrément surprenant mais diablement efficace.
Il arrive à fusionner le rap, la soul et la pop sans que l'ensemble ne paraisse indigeste. Au contraire, ça groove tellement bien que l'efficacité est redoutable et donne envie de danser malgré le son accoustique.

En fait jay-Z n'est pas qu'un bon producteur et un bon rappeur.
Il est un bon compositeur finalement.
Un rappeur avec une véritable oreille musicale.
j'espère qu'on a pas fini de l'entendre.

mercredi 7 janvier 2009

Pastime Paradise / Ray Barreto



Youhou, on bosse en moufles (pas facile pour taper sur un clavier) mais on s'en fout, on s'approche des rivages caliente de la salsa!

Toi, ami lecteur avec son bonnet en poils de lama ramenée par tata de son voyage au pérou, jette ton écharpe Harry Potter (déjà parce que tu n'en auras plus besoin et ensuite parce que c'est plus mode du tout!)
Toi, fidèle mélomane, pose ton Mojito et déhanches-toi sur cette reprise à 100 à l'heure de la chanson de Stevie Wonder.

Alors d'habitude, je suis plutôt du style à provoquer des intifadas punitive dès que l'on m'évoque des reprises de Stevie Wonder. Ben, oui, normal, c'est super dur à reprendre, Stevie Wonder, il est trop fort.

Mais, là, j'avoue que Ray Barreto s'en sort pas trop mal en transformant la bombe soul de Wonder en mambo mutant qui arrache les dancefloors.

Alors les amis, on se trouve un partenaire, on le tient bien serré contre soi et zou, on tourne comme des dingues sur la piste!
Oubliez l'hiver, la chaleur revient!!
(et remerciez Moyen)

jeudi 27 novembre 2008

Moyen Kiffe la Motown Episode I : The Temptation vs The Four Tops. Motown 25th Birthday




Voilà en grande partie pourquoi j'aime la Motown.
Parce que c'est une concentration surnaturelle de talents, de classe, de groove et d'energie.

Là, c'est pour le 25ème anniversaire du label, les plus grands sont réunis sur scène pour se faire le beuf du siècle. (C'est à cette occasion que Michael Jackson, autorisé à chanté Billie Jean pourtant enregistré sur une autre maison de disque, balancera le Moonwalk à la face du monde)

Avec les Four Tops et les Temptations, c'est un combat de Poids Lourds, un enchainement de tubes ininterrompu, une leçon d'utilisation de la scène.
Une soul entrainante (là, mes enfants, attention, ça groove!!) des chorégraphies dingues, tout est réuni pour une fiesta du tonnerre.

Chaque groupe essaie de prendre le pas sur l'autre, n'hésite pas à saboter la chanson de l'autre dans une ambiance bon enfant.

On regarde et on danse ici

lundi 24 novembre 2008

When the Rain Begins to Fall / Jermaine Jackson & Pia Zadora




Hier, il faisait un temps tout pourri à Paris.
Alors que la neige tombait à gros flocons partout ailleurs pour couvrir la campagne de son blanc manteau comme dirait la Marraine, c'est de la gadoue qui tombait à paris pour couvrir la campagne de son merdique manteau comme dirait Moyenman.
Je regardais par la fenêtre ce temps nucléaire à la poésie toute Tchernobylesque lorsque je me suis dit que quand même, un poète tirerait quelque chose de chouette de cette vision apocalyptico-déprimante.
Regardez, la pluie a inspiré les plus grand, comme (et j'interromps ici le cours de mes pensées pour bien insister sur le fait que ce qui suit est un accident dramatique. Un affreux dérapage, un concours de circonstances incontrôlé.)
Les plus grands, me disais-je donc l'oeil rêveur, comme (chantant) "And When the rain begins To..." ok, stop, pourquoi est-ce que c'est la première chanson qui me vient sur le thème romantique "la pluie, ça mouille mais ça inspire les poètes"?
Il y en a plein d'autres, sapristi (sapristi n'ayant pas été utilisé depuis 1967, je tiens à remettre ce mot à la mode et lui redonner la place qu'il mérite au sein de la langue française. Sauvons les mots de la langue française est une initiative soutenue par Jean-Pierre Pernaut)
Il y en a plein d'autres donc disais-je comme le parapluie de brassens ou la gadoue ou que sais-je encore...
Et ben non, il faut que je me remette celle-ci en tête.
Et évidemment, impossible de me l'enlever du crâne par la suite.
Ce qui me pousse à une autre réflexion: pourquoi c'est toujours les chansons les plus pourries qu'on a en tête toute la journée.
J'aimerais bien balancer du Bach de tête ou connaitre toutes les chansons de Bob Dylan et Neil Young Ou Leonard Cohen et Brel par coeur.
Au lieu de ça, je recrache du Jermaine Jackson sans bafouiller et je suis incollable en Herbert Léonard et Sacha Distel...
Adimrez au passage le clip, croisement improbable de Mad-Max, Fame et la Fièvre du Samedi Soir. Epique!!