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dimanche 24 avril 2016

SPECIALE PRINCE ROGERS NELSON (1958 - 2016)

Alors oui, évidemment, je suis triste.


Pensez donc, Prince est mort, Gilles Verdez est toujours vivant, les médias préfèrent continuer de parler de trucs idiots plutôt que des migrants qui se noient pas centaines et en plus, il pleut.

Prince est mort.

Bon, je vais pas dire que je le pensais immortel (encore que) mais quand même, c'est étrange à écrire comme phrase. Un personnage aussi fantasque, charismatique et surtout talentueux ne pouvait disparaître aussi vite. (Encore que je me demande si mourir à 97 ans dans des draps en soie violette -même entouré de sublimes créatures souples et douces- ça n'aurait pas un peu écorné la légende finalement. Genre un rockeur qui meurt dans son sommeil. Elle est bien bonne, celle-là.)

Prince est mort et comme après la disparition de Michael Jackson ou David Bowie, le monde groove moins. La planète a un peu perdu de son rythme je trouve.

Donc oui, je suis triste.

Mais plutôt que de faire un éloge funèbre sordide, je vais vous raconter un de mes meilleurs souvenirs de concert de toute ma vie.

Le 01 Juillet 2010, à Bercy.

Stevie Wonder, un des derniers de ces dinosaures mythiques, faisait donc bouger plein de monde au son des ses tubes qui tapent.
Vous me connaissez, je suis pas du genre à en rajouter mais bordel, c'était mortel.

Et il commence à jouer les premières note de Supersition.

Les gens sont contents, noterez-vous, car ce titre est un petit peu sympa et dansant.

Et il s'arrête.

Il veut faire venir un ami sur scène.

Le public est en délire et le reste appartient à la légende...




Je ne m'en suis toujours pas remis.


Tout comme je ne me suis pas remis de son concert au Grand Palais où j'ai fait partie des chanceux qui ont pu y assister.

Tout comme je ne me suis pas remis de la première fois où j'ai entendu Kiss, Purple Rain, Sexy MF, When doves Cry, Get Off, Cream, Housequake, et un nombre incalculable d'autres tubes.

Tout comme je ne me suis pas remis de mon deuxième meilleur souvenir de concert.

Le 11 Octobre 2009.

Sous la grande et belle verrière du Grand Palais.



Prince n'était pas qu'un musicien génial, performer exceptionnel, auteur, compositeur, producteur incroyable et guitariste virtuose.

Il était la musique. Elle irradiait et il nous enveloppait dedans à chacune de ses apparitions.


Au revoir, Prince Rogers Nelson.

Et Merci pour votre -trop court- passage sur Terre. Vous avez participé à la rendre plus hospitalière et promis, on continuera de danser, sur vos chansons et sur les autres, pour la laisser pas trop sale à ceux qui viendront après.

mercredi 28 novembre 2012

Scary Monsters (and super creeps) / David Bowie




Je vous ai avoué la dernière fois que j'étais un trouillard invétéré qui chouinait comme une petite fille sitôt propulsé comme une balle de fusil dans un grand huit et je me dis donc qu'il est temps pour moi de confesser les autres, d'exorciser une bonne fois pour toute ce qui me terrifie et d'affronter l'indicible.

Donc oui, je suis grand mais j'ai peur.

J'ai peur des araignée. Elles ont trop d'yeux et trop de pattes pour être sympas.
J'ai peur des endives. (et oui, le légume aussi.)
J'ai peur des sacs trop lourds.
J'ai peur que la solitude devienne une habitude.
J'ai peur du vide. (et aussi de celui qui remplit la tête des gens, surtout si ils ont des responsabilités importantes. Vertiges dans les hautes sphères.)
J'ai peur que Justin Bieber, Calogero et Luc Besson deviennent des modèles.
J'ai peur de ce qui se tapit dans l'ombre quand j'éteins la lumière.
J'ai peur de la gelée et des substances visqueuses. Elles cachent forcément un truc.
J'ai peur d'avoir mauvaise haleine.
J'ai parfois peur d'avoir peur.


Je suis Apopathodiaphulatophobe. Et Laxophobe.
Je vous laisse chercher, la honte m'empêchant de m'exprimer ici.

Bref, je suis un grand garçon, mais je suis parfois peureux.


Alors pour me rendre courageux, j'écoute des Héros.

lundi 16 avril 2012

Interlude Spécial Concert Dr Dre & Snoop Dogg Coachella 2012

Hier soir (enfin, très tôt ce matin pour nous, européens...), Dr Dre, Snoop Dogg, Eminem, 50 cent, Warren G et quelques autres ont écrit une page de l'histoire du rap.

En concert lors du fabuleux festival Coachella en Californie (dont le prix des places ne doit pas être loin de celui d'un billet pour la station spatiale ISS aller ET retour.) les lascars West-Coast que sont Dre Dre et Snoop Dogg ont décidé d'inviter tous leurs potes pour se joindre à la fête.

Eminem et 50 cent donc, mais aussi Warren G, Wiz Khalifa et... Tupac Shakur.

Cette news n'aurait rien de franchement délirante si Tupac n'était pas mort depuis 1996, abattu à Las Vegas à la sortie d'un combat de Mike Tyson.

Le concert débute sur les chapeaux de roues avec un "The Next Episode" bien envoyé, Kush, le dernier tube du toubib et d'autres chansons qui font sauter en l'air.

Hop, les 15 premières minutes du concert:



Ensuite, les guests se suivent les uns derrière les autres, le gros fifty montre ses bras bodybuildés et Eminem balance à tout le monde qu'il kiffe le Dre.

Ils rendent également hommage à Nate Dogg, disparu l'année dernière, s'éclatent comme des gosses sur le "Jump Around" de House of Pain et l'orchestre qui joue avec eux envoie un son à fracasser tous les casques "Beats by Dre" vendus très chers partout dans le monde.

Bref, Grosse Ambiance. Avec des majuscules.

Mais quand 2Pac déboule, là, ça devient délirant.



Je l'accorde, c'est un poil flippant de voir un mec mort se présenter sous cette forme spectrale devant vous et chanter live.
(Bon, en fait, je vous rassure, pas la peine d'appeler les SOS Fantômes, ce n'est pas un esprit invoqué par je ne sais quelle magie vaudou, mais un autre gars qui chante sur un hologramme pré-enregistré...)

Si le fait de ressortir des images d'archive d'une vedette trépassée pendant un concert afin de lui rendre hommage est assez courant, la ressusciter sous forme d'hologramme vidéoprojeté est quelque chose de nouveau.

Et pendant que je me posais la question de savoir si le fait d'avoir la technologie pour le faire justifiait de le faire réellement, je ressentais une pointe d'émotion en voyant 2Pac 16 ans après son décès.

Et tant que j'y suis, voici la suite du concert en intégralité et pour le "Still Dre" qui colle au mur avec sa fuckin' gratte, c'est à la 48ème minutes et 40 secondes...




Hier soir, une page supplémentaire de l'histoire du rap s'est écrite.
De l'histoire de la musique peut-être.

L'important, c'est de le vivre en chansons.

dimanche 11 juillet 2010

L'ANNIVERSAIRE DE LA CHANSONDUJOUR EPISODE I / UN AN DE CONCERTS POUR MOYEN

En 1 an, j'aurai écouté pas mal de musique dans mon IPod ou à la radio, et j'aurai découvert pas mal de choses.

Mais surtout en un an, j'aurai assisté à pas mal de concerts d'anthologie.

Un an de lives et d'émotions.

22 Juillet 2009.
BB King.
Palais des congrès.



Pour l'anniversaire de mon père, on décide avec ma mère et la frangine de lui offrir une place pour son idole.
La légende du Blues.
Je l'accompagne donc au palais des Congrès et nous sommes soufflés par la maitrise du Roi malgré ses 85 ans.
Chaque note est posée au millimètre, rien en trop tout est beau et efficace.
Et surtout, avec sa voix de camion chromé, il assomme tout le monde de sa classe.
Le papa et moi-même sommes aux anges.
C'est un bel été, on se croirait dans le sud des Etats-Unis...


(j'en parlais ICI)


5 Octobre 2009
Raphael Saadiq
Grand Rex



Pour mon anniversaire, ma soeur atomique m'offre un place pour voir le concert nucléaire de cet héritier de la Motown.
Claque de TNT dans les oreilles.
Parce que c'est hyper frais et dynamique comme on le faisait dans les années 60.
On sent quand même que le type a de la bouteille derrière, il sait de quoi il chante.
Me fait regretter de n'avoir jamais vu Marvin Gaye en live...


(J'en parlais ICI)


11 Octobre 2009
Prince
Grand Palais



Le concert de l'année.
Prince annonce le concert le mercredi, met les places en vente le vendredi (un pote fait la queue le matin et nous ramène les précieux sésames...) et embrase le dimanche la nef du Grand Palais, un endroit extraordinaire (où l'on avait dansé la Salsa il n'y a pas si longtemps...)
Je ne dors pas pendant deux jours.
Dimanche arrive.
Et à 22h, boum.
Je suis sur une autre planète.


(J'en parlais ICI)


08 Fevrier 2010
Faust par Jean-François Zygel
Théatre du Châtelet.

Mais si, vous connaissez.
L'air des bijoux, la castafiore dans Tintin, "aaaaah je ris de me voir si belle en ce miroiiiiir"
La révélation.
Je bne remercierai jamais assez ma pote Miss-E de m'avoir emmené à cette leçon de musique du génial Jean-François Zygel.
Zygel est quelqu'un de formidable, il vous fait croire que vous êtes plus intelligent en vous faisant comprendre la musique classique.

Et il m'a donné envie de faire le rouet avec la main droite...

6 Juin 2010.
Jay-Z
Bercy.



Brooklyn is in tha place.
D'entrée, Jay-Z montre à tout le monde qu'il est un King.
Son groupe fracasse Bercy, envoie un groove de folie démente il martèle tout le monde avec son flow avant d'incendier la salle avec son napalm "Run This Town".
Le Hip-Hop, c'est cool et c'est du talent.

(J'en parlais ICI)

8 Juin 2010
Them Crooked Vultures
Zenith



Une partie de l'Histoire du Rock'n Roll sous mes yeux.
1/3 de Led Zep, 1/3 de Nirvana, 1/3 de Queen of the Stone Age.
Une grenade à la gueule.
Pareil.
Un mur de son qui déferle, ça fait plaisir.
Surtotu quand trois simples instruments vous donnent l'impression de faire assez de bruit pour écraser les murs de Jéricho.


(J'en parlais ICI)


01 Juillet 2010
Stevie Wonder
Bercy.



Encore une grosse claque grâce à ma soeur que j'adore pour mon anniversaire.
(la boucle est bouclée...)
Stevie Wonder, le maître.
Le groove.
Et là, sur Superstition, son tube qui fracasse les dancefloors, il annonce l'arrivée d'un ami.
Et Prince déboule, serre Stevie Wonder très fort dans ses bras, joue un peu de piano, prend sa gratte, colle Bercy en fusion avec ses impros Funkys sur le groove dévastateur de son pote, les deux sont à l'unissons pour satteliser la salle et une fois la chanson finie, sa majesté repart avec un grand sourire en saluant la salle.
Il n'aura pas dit un mot.
La Classe.




Une grande année de concert, donc.
J'ai vu des choses incroyables et vécu des moments extraordinaires grâce à mes amis et les artistes que j'aime.
Et ça me donne envie d'en voir encore quelques autres.
Bob Dylan, Neil Young, Bruce Springsteen par exemple...

lundi 12 octobre 2009

Interlude Prince en concert au Grand Palais



Voila trois minutes de 1999, la chanson d'entrée du concert de Prince, mon Beethoven à moi. (vite, avant qu'elles ne disparaissent de la toile...) histoire que vous vous fassiez une idée du show. (Moi, je suis la 16ème main en partant de la droite...)

(Promis, après, j'arrête de vous parler de Prince pendant une bonne douzaine d'heure.)

Il est venu sans sa section cuivre (dommage, j'aurais kiffé de voir Macéo Parker ou Eric leeds, son saxophoniste de légende) mais avec deux claviers, une batteuse trop belle et trop douée, un bassiste monstrueux, une joueur d'harmonica et trois choristes.
Une arme nucléaire en fait.
Un napalm sonore à ses ordres.
Inutile de préciser la virtuosité des musiciens sur la scène, ils étaient tous (et toutes) hallucinant(e)s.

Et Prince utilise comme bon lui semble cette puissance de feu de croiseur pour embraser le Grand Palais et immoler la foule.

Il a un tel pouvoir et son groupe est tellement bon qu'il peut se permettre d'improviser dans tous les sens, de fusionner deux chansons entre elles, de repartir en arrière, ça assure toujours derrière avec une régularité et une efficacité démoniaques.

Donc, oui, le concert était fabuleux, oui il est classe, doué, charismatique, sexy, groovy, marrant (si, si , on dirait pas mais c'est vrai) bourré de talent, funky, génial, et plus encore.



Oui, j'ai pleuré sur l'incroyable version de 15 minutes de Purple Rain qu'il a fait.

Oui, le Grand palais a aimé la musique de sa majesté.

Oui, je suis tombé amoureux de sa batteuse (elle s'appelle Cora Coleman Dunham, elle est trop belle et elle a une frappe incroyable et un sens du groove monstrueux.) et de sa clavier. Et de ses trois choristes.
Et de Lui.

Oui, j'ai dansé, que dis-je? je me suis désarticulé sur Kiss (dans une géniale version jazzy/sexy), Cream, Everyday People (une reprise monstrueuse de Sly and the Family Stone), I wanna take U Higher, U Got the Look, Dance 4 Me (tiré de MplSound, un disque de son dernier triple album)

J'ai tremblé sur The One U Wanna See, Sometimes it Snows in April (un chef-d'oeuvre...), ou Eye Could Never Take the Place of UR Man.

Ses reprises du Freak (Chic), et de Play That Funky Music écrasaient les originales sans contestation possible tellement ses réarrangements leur donnaient de puissance.

J'ai remué la tête comme un barbare sur Guitar et son riff thermonucléaire.

Il a fait des solos à la gratte à faire pâlir Jimi Hendrix.

Il se permet de faire des solos en tapping main gauche sur le manche (normal) mais avec la main droite, il donne les instructions à sa batteuse pour varier la rythmique et enchaîner sur une autre chanson (là, ça devient franchement paranormal.)

Prince était heureux d'être sous la verrière du Grand Palais, hier.

Du coup il a fait la fête.

Avec Nous.

Prince, his name is MUSIC... (Funky Music)




Et voici l'originale de Play that Funky Music, comme ça vous aurez quand même une chanson entière.

C'est signé Wild Cherry, ça groove du tonnerre, mais c'est rien à côté de la version du génie de Minnéapolis...

jeudi 8 octobre 2009

Interlude Spécial Prince Live



(Je crois que Vincenzo Guitar-Héros va hurler à l'hérésie mais moi j'aime bien cette verion -même si Prince lui-même dit que Jimmy Page est le plus grand de tous...-)

Comme Prince vient d'annoncer qu'il allait faire deux concerts exceptionnels sous la Nef de verre du Grand palais (oui, ces concerts s'annoncent mythiques, historiques et hors de prix...), je fête ça en vous balançant ces extraits live monstrueux de notre Beethoven à nous...



et je vous renvoie là, souvenez-vous, ça déboitait sa mère et ça faisait pleurer...


Alors je suis en train de vendre un rein sur Ebay pour pouvoir y assister parce que je pense qua ça va pas être donné (ou alors je propose à tous les lecteurs de ce blog de participer à un Moyenthon et de se cotiser pour m'envoyer là-bas, promis je vous ferais un compte-rendu complet)

Parce qu'il est une légende.
Parce que je le kiffe.
Point.
Je croise les doigts...

lundi 5 octobre 2009

100 Yard Dash (Live) / Raphael Saadiq







(choisissez votre version, c'est fête, c'est cadeau...)

Je sors à l'instant du concert de Mr Raphael saadiq et comment résumer?

Un groove atomique, des musiciens surnaturels, des choristes hallucinants et un charisme qui écrase toute la salle.

En deux gestes, il a fait se lever tout le public du Grand Rex et personne n'a pris le temps de se re-assoir jusqu'à la fin.

Pour moi, c'était un vrai moment de bonheur (encore merci Caro-magnonne) parce que c'est une musique que j'adore, de la Soul qui vous fait bouger dans tous les sens comme un Parkynsonien, un son qui fracasse les murs de Jéricho et une voix à rendre muette Céline Dion.

Et si vous remarquez bien sur la vidéo, il y a une espèce de petite pile nucléaire epiléptique qui bouge comme une folle qui a mangé du plutonium (d'ailleurs après chaque concert, je pense qu'elle dort 17heures, c'est pas possible autrement vu comment elle se déchaîne sur la scène, c'est paranormal.) avec une jolie coupe de cheveux, la voix d'Aretha Franklin jeune et des yeux qui font rougir.

Cherchez pas les mecs, elle et moi, ce soir, on est devenus vachement complices du regard et je vais faire paraître une annonce dans le 20 minutes ou un autre journal gratuit du métro.

(Tu étais sur scène, j'étais dans la foule, nos mouvements de danse étaient au diapason et complices, je souhaiterais encore danser, contactes-moi moyenmanquigroovedelafolie@raphaelsaadiqsurscène.groove)

(je vous invite à vous reporter sur mon post précédent pour comprendre ma lubie des complices qui laisse des petites annonces...)

jeudi 23 juillet 2009

How Blue can You Get / B.B. King




Avec mon papa Gaston on sort du concert de BB King.

Alors B.B. King il a 83 ans, il joue de la guitare assis et il envoie comme un dinosaure.

Il est entouré par des cuivres qui rugissent à fond les ballons, une batterie qui hurle de douleur (mais avec groove) sous les coups de marteau-piqueur du batteur, une basse qui tabasserait un T-Rex et un clavier qui vous gicle hors du temple, hors de babylone-la-grande, même (etje parle même pas de son gratteux qui l'accompagne, il pourrait être soliste dans n'importe quel autre groupe sauf que dans celui dans lequel il est, pas de bol, il y a B.B. King...).

Et au milieu, la légende.

Ben la vache.

On a pas été déçus.

Il groove encore à fond le papy.

Il se repose souvent, c'est vrai mais quand il sort des sons de sa gratte, c'est toujours surnaturel.
Stratosphérique.
ça provoque des trucs incroyable.
Il a un son ce mec, on dirait qu'il parle avec ses tripes.

Vous, jeunes, qui gratouillez Smells Like Teen Spirit, Smoke on the Water ou jeux interdits entre deux poussées d'acné, attendant fiévreusement la date de la fête de la musique pour pouvoir emmerder vos voisisns impunément, rangez vos grattes.
Le King est toujours dans la place et il vous colle des roustes comme Tyson devant Elie Semoun.

Voir un tel monument, honnêtement, ça fait plaisir et ça émeut.
ça impressionne.
ça rend con (ou très content, au choix.)

Et il sait faire plaisir à son public (il a distribué au moins 200 médiators aux gens entassés devant la scène, il signe des autographes et dit que paris est "a true city of blues")

Mais le moment le plus émouvant en fait, c'est de voir le papa gaston avec un gros sourire en train d'applaudir son idole.
La, Le Moyen il faisait pas son malin et avait presque une larmichette.

B.B. King, le Roi du Blues, je l'ai vu dans les yeux (bleus) de mon père...

dimanche 17 mai 2009

Respect Yourself / The Staple Singers




Les Staple Singers, c'est un papa et ses trois filles, c'est le label Stax et c'est un groove tranquille, qui semble presque fastoche.

Le Live Wattstax, c'est le Woodstock black avec les artistes du label stax réunis dans le ghetto de watts.

J'adore ce petit groove tranquille, presque jazzy, qui s'éloigne légèrement des délires funk.

Ici, on a quelque chose à dire et on le dit avec classe.

Alors on profite de ce dimanche pluvieux pour se poser les bonnes questions.

lundi 20 avril 2009

Where is my Mind / Pixies



Oui, je répond tout de suite à nos plus jeunes amis: vous avez découvert cette chanson grâce au formidable film Fight Club et sa formidable scène de fin (pour les théoriciens du Fight Club, passez votre chemin, je connais une Miss-E qui vous mettrais votre tannée sur ce film si elle avait à vous croiser...)

Alors oui, Black Francis (je crois que c'est son nom, si je ne m'abuse) a un peu forcé sur les chocapics, mais bordel, le son est toujours là:

Le Houuuhouuu du début, la Les Paul de Joey Santiago, la voix, tout!

Hop, une autre chanson de voyage, de voitures, d'autoroutes et de nuits à la belle étoile.

ça se fredonne tout seul, ça comble les blancs dans les loooongs trajets en voiture et du coup, ça empêche de dire des conneries.

Les chansons de voyage sont drôlement pratiques en fait.

Alors faut pas non plus être paresseux et se passer du Patrick Sebastien sous prétexte qu'un pastis-bob-camping vous attend à l'arrivée.

Non, je lutte contre ça.

Il existe un tas de chansons toutes simples qui sont super faciles à chanter et qui ne provoquent pas de lobotomie, de destruction de tympan ou d'ablation de l'hémisphère droit du cerveau.

Alors profitez des beaux jours, emmenez votre douce à la campagne les enfants, faites des raids en voiture, les fenêtres ouvertes avec du Rock à fond.

Et si c'est les Pixies, entrecoupés d'un petit Neil Young ou d'un Beatles, il y a de fortes chances qu'on devienne potes un jour...

jeudi 2 avril 2009

Wherever I May Roam / Metallica




Comme Metallica fracasse Bercy depuis hier soir (et pour ce soir encore) et que je ne peux aller me faire vriller les oreilles (vu que les places sont parties à la vitesse de la lumière), j'ai décidé de faire chier mes voisins en balançant leur live avec l'orchestre symphonique de Los Angeles à donf.

Paf.

Comme ça.

Parce que je suis rock'n roll.

Et Metallica, c'est du bon gros rock'n roll qui fait du bien.
Du gros son sans aucune subtilité qui fait bouger les cheveux.

Du bon son pour faire des sudokus ou du jardinage.
Du travail de précision, quoi.

Imaginez votre dentiste avec cette musique en fond sonore.
Ou un sculpteur.
Classe, non?

Comment ça, non?

Bon, le Hard Rock a encore beaucoup de stéréotypes souvent vrais à se trainer (regardez Spinal Tap, le film le plus drôle de l'univers, c'est un ordre!!) mais bordel à dutre, c'est quand même vachement bon.

Finis les complexes, on peut avoir des bracelets à clous, des T-Shirts avec des rongeurs et/ou reptiles ensanglantés dessus et travailler dans une banque ou à la bibliothèque municipale.

On peut avoir des colliers de nouilles noires et ne pas passer pour un adolescent prépubère et hésitant de la mue vocale, adepte des morts violentes et de la dégustation de sang de hachis parmentier les soirs de pleine lune (mais on passe quand même plus facilement pour un con)

Oui, je le dis haut et fort, grâce aux vieux de la vieille que sont Metallica et AC/DC, écouter du hard, c'est hype!

Hop, laissez-vous pousser les cheveux et secouez-les, vous serez rock'n roll!!

mercredi 18 février 2009

The Water is Wide (Ft Joan Baez) / Bob Dylan (Traditionnel)



Un classique écossais qui a connu à peu près 2764 versions. (par exemple: Joan Baez, Pete Seeger, Sheryl Crow, cherchez l'intrus!)

J'ai choisis cette version parce que Dylan y colle des arrangements beaucoup plus intéressant qu'une guitare classique et une harpe à la con.

Une guitare slide fort jolie qui rajoute une touche blues (pour toi papa gaston!)
Un duo qui fonctionne vraiment, les voix de Dylan et Joan Baez sont vraiment complémentaires.

Elle conserve son aspect folk traditionnel mais c'est quand même beaucoup plus sympa à écouter qu'au hasard, Sheryl Crow (qui avait choisis cette chanson pour un concert pour les victimes de Katrina, bien ouèje!)

Bref une véritable pépite que je réécoute souvent (oui, bon, ça fait intello dit comme ça, mais il m'arrive parfois, entre deux Dr Dre ou AC/DC, d'écouter du Dylan bien fort.)

Et pis Bob Dylan, bordel, ça s'écoute tous les jours.
Point barre.

Nos amis mélomanes et malins (à dire très vite, c'est rigolo) auront peut-être reconnu la mélodie.
Non?

Siiiii....

Souvenez-vous de cette époque lointaine où Renaud mettait encore du pastis dans son eau et avait un peu de talent.
Il arrivait presque à étonner les gens, à se renouveler, et surtout, très important, il faisait des chansons intelligentes... Bon, au moins intéressantes...
Disons qu'il faisait des chansons encore audibles.

Il reprend The Water is Wide pour en faire une bien agréable Ballade Nord-Irlandaise.

mardi 17 février 2009

Revolution / Gangrène Plastique & Sad Lisa / Cat Stevens



Magnifique chanson engagée comme on en trouvait dans les 70's.
Son énorme, paroles crypto-symboliques osées, présence scénique, tout était réunis pour faire rentrer ce groupe dans l'histoire de la musique.
J'aime particulièrement la partie parlée de la chanson, ça prouve que c'est sérieux: "Les cochons de la CIA complotent dans les couloirs de Babylone", c'est fort...
(Oui, quand il y a des parties parlées dans des chansons, ça prouve que merde, c'est sérieux, on ne plaisante pas bordel, ou alors ça prouve qu'on s'implique parce que merde, c'est beau quoi, bordel!.)

exemples:

ça (c'est beau)
ça (c'est sérieux)
ou ça (c'est parlé avec les mains, c'est beau ET sérieux, bordel!!)

Et puis non.
Ils sont retombés dans l'oubli.
La faute à leur chanteur. Une énorme couille...


(je vous invite évidemment à voir le film mes meilleurs copains qui fait rire sa mère!!)


Après ces bons calembours, place aux choses sérieuses.



Hop on passe à du bon Folk des familles avec ce classique de ce génial Cat Stevens.

Sad Lisa.

C'est beau, c'est romantique, c'est du piano et une voix et ça envoie.

Cat Stevens, c'est quand même vachement bien.
Même maintenant qu'il s'appelle Yussuf.
(ben ouais, il s'est converti à l'islam)

Et si Lisa est triste, sa chanson ne l'est pas.

Parce que la folk, c'est un moyen très simple de faire passer les choses les plus belles.

Alors pendant votre ménage bimestriel ou votre douche hebdomadaire, branchez-vous sur les mélodies Folk de Cat Stevens.
Ca fait passer des beaux moments.

dimanche 15 février 2009

Machistador / -M- (spécial anniversaire à Sophie!!)



Voila, kiddie, pour ton anniversaire, je fais un effort.

Non je ne suis pas fan de M (un mec qui choisit un nom en fonction de sa coiffure, c'est chelou... Et s'il avait été chauve, il se serait appelé Q ?)

Ce n'est pas forcément ce que je vais écouter à fond pour me mettre la pèche ou pour me faire plaisir.

Ce n'est pas un vice caché de ma part.
Simplement, j'avoue ne pas être touché par ce mec.
Mais comme toi tu aimes bien et que c'est ton anniversaire aujourd'hui Dimanche, Sof', et ben je t'offre ma chanson du jour.

Et des Bisous bien sûr!!

(Bon, dès demain retour à la musique de Moyenman....)

mercredi 4 février 2009

Time is Running Out / Muse



Au boulot, j'ai pris un sacré coup de vieux.
Une claque dans la gueule à cause d'une connasse sans nom qui ne connaissait pas Michael Jordan, qui ne savait pas ce qu'était la dream team et surtout, qui avait 2 ans en 1992.
Morue.
Tanche.

Voilà, une fois mes nerfs bien passés, je me rend compte qu'effectivement le temps file à une vitesse supersonique et à moins d'être à bord de l'entreprise et d'être le capitaine Kirk, il est impossible de le rattraper.

Et je trouve que cette chanson, par son énergie, traduit vraiment bien ce caractère d'urgence inéluctable.
Ca pète de la batterie, ça déchire de la guitare et ça crie bien fort dans le micro.

Une bonne chanson pour passer ses nerfs ailleurs que sur la tronche d'une buse qui ne connait pas Michael Jordan PARCE QU'ELLE EST TROP JEUNE, CETTE CONNE DE STAGIAIRE!!!!!!

Mais sans non plus être complètement dramatique ou déprimante.
Il y a quand même un gros son pour sauter partout et foutre le feu, c'est pas Mylène Farmer non plus.

Le temps passe, c'est vrai mais finalement, est-ce que ça ne pourrais pas être une chose positive?

Alors, hop, zou, moyen oublie ses 30 ans qui approchent et continue de kiffer d'arracher ses tympans à coups de riffs aiguisés et continue d'aimer Michael Jordan, le plus grand basketteur de tous les temps, celui qui m'a fait croire qu'un homme pouvait voler...

lundi 19 janvier 2009

Can't knock the hustle (feat. Mary J. Blige & The Roots) LIVE Unplugged / Jay-Z



Un des meilleurs Live Unplugged produit par MTV (avec le Nirvana évidemment, le Clapton bien sûr et le concert formidable de ce merveilleux Bruce Springsteen, qui, en bon rockeur qu'il est, branche quand même sa guitare et balance les décibels dans les oreilles apeurées des executifs de la chaine en costard-cravate venus s'encanailler pour l'occasion.)

Jay-Z n'est pas que monsieur Beyoncé ou un homme d'affaire richissime. (je fais court mais d'après Forbes, il est le neuvième homme le plus influent de la planète, il possède les New Jersey Nets, une des plus grosse franchise NBA avec sa star Vince Carter (et moi qui pensait atteindre son niveau en disant "Yo" pour dire bonjour et en portant une casquette même pas à l'envers, ben je vais me contenter de devenir propriétaire d'un club de sarbacane du Groland)

Il est aussi un sacré bon producteur et rappeur

Son Black Album est magnifique, The Blueprint est un chef-d'oeuvre et American gangster donnerait presque envie de rejoindre un gang de South Central.

Mais avec ce Live, il frappe très fort.
D'abord il prouve qu'il sait chanter et balancer du groove sans avoir une batterie de samples et d'effets derrière lui.

Mais surtout il fait preuve de véritables qualités de ré-orchestration en s'adaptant au format du live unplugged imposé par la chaine MTV.

Can't Knock the hustle était à l'origine un duo avec Mary J. Blige, qu'il refait ici, en transformant la chanson en Medley avec la chanson Family Affair de la miss, produite par Dr Dre, un autre monstre du Hip-Hop (producteur de Eminem, entre autres) et laissant les Roots, un des meilleurs groupe de hip-hop de la création, balancer un son de folie folle.
Les Roots, c'est l'idée de génie.
Ils font tout en live. Ce que Jay-Z avait samplé (avec talent, attention) pour ses albums, ben eux, même pas peur, ils le rejouent en direct. Avec des instruments. Boum.
Leur batteur est un métronome humain. Un malade mental qui tape comme un furieux avec une précision du tonnerre (ils font limite peur en live ces gars, ils sont paranormaux)
La classe atomique de ces mecs associée aux qualités musicale du lascar de New-York donne un cocktail sacrément surprenant mais diablement efficace.
Il arrive à fusionner le rap, la soul et la pop sans que l'ensemble ne paraisse indigeste. Au contraire, ça groove tellement bien que l'efficacité est redoutable et donne envie de danser malgré le son accoustique.

En fait jay-Z n'est pas qu'un bon producteur et un bon rappeur.
Il est un bon compositeur finalement.
Un rappeur avec une véritable oreille musicale.
j'espère qu'on a pas fini de l'entendre.

vendredi 30 mai 2008

Hells Bells (Live) AC/DC (Album AC/DC Live 2CD)




Un Matin comme tous les autres.
J’ai encore la tête coincée dans le fond de mon cul.
Les autres usagers des transports en communs me paraissent à peu près aussi aimables que les portes du pénitencier de haute sécurité d’Oswald (sobrement appelé Oz).
Je cherche donc à me sortir de ma torpeur histoire de paraître un poil plus agressif et de montrer à ces autres usagers au faciès de pitbulls mongoloides que Merde, bordel de bouc en rut, aujourd’hui faudra pas venir me briser mes nobles testicules !
Alors hop, c’est parti, je me détartre les oreilles.
Ces types sont des fous. Des malades mentaux. Et dangereux en plus.
Ils vous perforent le thorax à coups de riffs acérés.
Vous retournent les yeux sous leurs coups de batteries.
Ils se font interviewer dans les toilettes de leurs Hotels.
Les Stones eux-même, saoulés de voir que ces hurluberlus australiens qu’ils avaient mis en première partie de leur tournée mondiale foutaient plus le dawa qu’eux décidèrent de ne plus jamais leur confier le moindre micro.

Ils cassent à peu près tout ce qui se trouve sous leurs mains ou sur leurs scènes (voix de leurs fans hystériques, bouteilles de bière, guitares, murs du son…)
Un de leurs néfastes effet secondaire est évidemment de me coller le tournis à force de secouer la tête comme un débile pour faire croire que j’ai les cheveux longs et que crotte, moi aussi je suis un hard-rockeur !
(Un jour j’ai même eu le visage coincé en une grimace simiesque abominable à force d’éructer des borborygmes sans doutes sataniques sur Highway to Hell pendant que je marchais dans la rue. Il m’a fallu 46minutes pour m’en rendre compte, aidé il est vrai par les spasmes d’horreur que faisaient les autres passants en me croisant)

Je me met à manger des rats.

Je brûle des photos de mes ex ( bon, le pluriel est un mensonge, mais je vous dis Merde, je suis un hard-rockeur, je rote mes bières et je séduit qui je veux !)

Je tronçonne des violons pour exprimer mon dégoût de la musique de gonzesses et de Céline Dion.

En gros, cette chanson me transforme en dur, en tatoué, en machine à tuer.

Bon, je sais, il y a plus underground comme groupe de Hard-Rock et il y a sans doute plus trash ou plus extrême (J’ose à peine imaginer, j’en tremble déjà, chez ces mecs, ça doit être Halloween, la nuit des longs couteaux et le sabbats des sorcières tous les jours) mais je les adore !

Et toi, l’étranger, si tu veux survivre dans cette ville devenue trop petite pour nous deux, tu n’as pas intérêt à croiser mon chemin.

D’ailleurs, bande de blattes sans cervelles et de tarlouzes décérébrées, je vais vous quitter, j’ai plein de trucs de mec qui rote des bières à faire.

Des poulets à sacrifier.

Des moteurs de tracteur à démonter et remonter les yeux bandés.

Ah, et faut que j’aille au ciné voir Sex and the City.
Faut que je pleure devant Love Actually
Faut que je pleure en écoutant Harvest Moon de Neil Young
Faut que je rigole devant Ugly Betty
Faut que je pleure (oui, encore) devant Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Faut que je chante Ma Nouvelle Adresse de Pierre Perret
Et je vous emmerde, J’aime le Rock n’Roll !