Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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mardi 3 avril 2012
Guerilla Radio / Rage Against the Machine
Dans la jungle des applications en tous genres qui existent pour les smartphones, j'en ai trouvé une plutôt chouette et qui coûte pas un rond qui permet de créer sa propre radio à partir d'une playlist de son choix et de la partager avec le monde entier afin que le monde entier s'extasie devant vos merveilleux goûts musicaux.
Cette application se nomme Yasound et c'est simple comme bonjour, j'ai même réussi à faire ma propre radio sans trop galérer.
Possesseurs d'Iphone ou d'Ipod Touch, hop, rendez-vous sur la page Yasound téléchargez l'appli totalement gratuite et vous aussi, prenez-vous pour le programmateur de Nova, FIP ou Radio FG (ou radio courtoisie si votre playlist se résume à des bruits de bottes et des chants de l'occupation...) balancez votre radio et faites bouger le monde entier.
Ma radio s'appelle laradiodemoyenman et se trouve sous le mot-clé "moyenman" (forcément)
110 titres pour le moment, avec des guitares qui crachent, des batteries qui tabassent, des vinyles scratchés, des voix souls, des guitares grattées, du Neil Young, Bruce, Prince et plein d'autres trucs qu'il est bon d'écouter en voiture, en métro ou au boulot. (ouais, je m'entraîne pour faire mes propres Jingles...)
N'hésitez pas à me donner les liens vers vos radios persos que je puisse écouter moi aussi ce qui tourne dans vos oreilles...
Et l'avantage absolu, c'est qu'apparemment, on peut écouter tout ça sans la pub pour carglass qui vous pourri la journée...
jeudi 20 mai 2010
Sober / Tool
Tool est un groupe que j'affectionne assez parce que bizarrement, ils me paraissent sympathiques.
Bon, ils font de la musique à attrister un cimetière, véhiculent un univers qui ferait passer Nirvana pour Annie Cordy chantant Tata Yoyo au Springbreak à Cancùn, mais quand même, ils m'ont l'air franchement sympathique.
Ne vous arrêtez pas sur leur look de buveur de sang et mâcheurs de reptiles et/ou rongeurs divers, et écoutez, c'est franchement pas si mal, ni agressif, ni rien.
Bon, la gratte est grasse, la batterie percute, le gugusse chante bien qu'il est pas bien, mais il y a de la mélodie mine de rien et puis moi j'aime bien, alors commencez pas, sinon je vous sacrifie à une divinité mésopotamienne quelconque et vous ferez moins les malins.
Cette chanson, comme son nom l'indique, parle en plus des addictions et des ravages évidents que la dépendance peut causer.
Horreur de la vie de junkie, cauchemar éveillé, vous avez saisi le topo, c'est pas là-dessus qu'on va faire du pole-dancing sur un bar ou danser sur un billard.
Oui, Tool, se rapproche (un peu) de ces groupes fades qui font pleurer les amateurs (-trices) de twilight qui sanglotent habillés en noir (comme votre petite soeur, là, habillée comme pour passer halloween chez Marilyn Manson et qui n'arrête pas de vous dire d'aller au diable, ben je vous préviens, elle le pense vraiment...)
Mais Tool, franchement, c'est assez intelligent et ils paraissent vraiment sympathique.
Tool, ils ont raison, on est tous accros à quelque chose.
Moi, par exemple, je suis faible devant une bière fraîche, écouter au moins une fois par jour un titre des Beatles, puis des Stones, puis de Stevie Wonder, puis Dr Dre, puis Neil Young et Nirvana, je suis accro aux crocodiles haribos et surtout, ce qui m'accroche le plus, ben c'est l'espoir...
samedi 24 octobre 2009
Wait and Bleed / Slipknot
Alors comme la semaine prochaine c'est halloween et que comme tous les ans, je me nique les dents avec des bonbons chimiques et les yeux avec des films gores/flippants/drôles/horribles/perturbants/géniaux (oui, tout ça en même temps) j'en profite pour me détartrer les oreilles avec ce son démoniaques de ces 9 psychopathes.
Ils frappent comme des bourreaux sur leurs fûts de percussions, ils déchirent les grattes, les basses et tous leurs instruments et surtout, ils effraient la populasse qui vit à Neuilly-sur-Seine ou qui kiffe Ségolène Royal avec leurs masques tout zarbi sortis d'un film Troma (ou d'un sombre snuff movie hardcore allemand)
je suis pas un gros fan de gros son comme ça habituellement mais c'est vrai que j'adore cette chanson parce que ça colle la pêche et des pains dans la tronche.
Et puis ça ne deviendra jamais respectable.
Déjà que le grand public commence à récupérer NTM ou des mecs comme ça, j'espère que Christophe Hondelatte va pas me faire une émission spéciale sur "les euthanasieurs de tympans de l'Iowa..."
mardi 12 mai 2009
mOBSCENE / Marylin Manson
Bon, après mes digressions franco-déprimo-patéthique, je décide de reprendre (un peu) de poil de la bête.
Alors je choisis une bête bien vénère, qui coupe, qui charcute, explose, tronçonne et horrifie.
A ouais, faut pas m'emmerder.
Sinon, je bave, je crache et je mord (et je dors au-dessus des couvertures).
Planquez-vous les relous, les cons, les obtus, les fachos, les artistes, les joueurs de Djembe, les porteurs de dreads, les amateur de tuning, les scénaristes de TF1, les patrons, le Président, les fans de Christophe Maé, les rockeurs du dimanche. Et ceux du Lundi aussi.
Cachez-vous les banquiers, les dentistes, les dragueurs de supermarché, mes patrons, les chauffeurs de RER, les écouteurs de arènebi, les animateurs de NRJ. Et de Fun Radio, gares à vos miches collectionneurs de voitures, vendeurs de roses dans les bars, agents du CSA, policiers, et autres empêcheurs de tourner carré.
Je ne vous aime pas et je vous le montre...
Pourquoi cette violence me direz-vous?
Parce que je bosse dans un milieu quand même relativement moisis où tout le monde se tutoie et se parle comme si ils se reniflaient le dutre mutuellement.
Mais c'est le milieu le plus hostile que j'ai jamais vu.
Un vrai monde de trous du fions, avec des coups bas, des insultes, des stratégies mesquines, du mépris et surtout une biatch-attitude (qui s'applique aussi bien aux garçons qu'aux filles!) d'une obscénité monstrueuse.
Surtout quand les budgets dégringoles.
La valeur du travail disparait avec le respect des personnes.
Mais ce n'est pas grave, en France, nous sommes des auteurs, des artistes.
On fait de l'art.
Les autres ne comprennent pas, étriqué dans leur reflexion de grands argentiers.
Capitalistes!
Social-traitres!
De l'art qui ne m'a pas trop fait rêver jusqu'à présent.
Alors que les mutations d'un Terminator liquide dans du métal en fusion me font penser à du Dali (oui, je sais...).
Et que les deux heures avant ce plan m'ont propulsé dans la stratosphère...
lundi 16 mars 2009
Renegades of Funk / Rage Against the Machine
Après la tristesse de ce week-end et la disparition d'Alain Bashung, Moyenman vous aide à reprendre du poil de la bête.
On est Lundi soir, je sort du boulot déjà saoulé avec en tête la déculottée du XV de France à Twickenham (bon ils se sont fait marcher dessus, il n'y a même pas eu de match...)
On est Lundi soir et je me prépare à affronter les transports en commun.
Alors j'aime un bon gros son qui fait sauter partout quand je rentre chez moi.
La reprise bien rock'n roll d'un classique Hip-Hop qui fait plaisir du gros Afrikaa Bambaataa dont je parlerais une autre fois.
Un son de grosses grattes électriques bien grasses et bien vénères.
Mais des grattes qui groovent.
Un son qui rend hommage aux sons que kiffe Moyenman!
Un son qui réveille les yeux et la tête.
Un son qui donne envie de tagger, de brûler, de marcher, de renverser, de courir.
Un son de folie qui défonce les tympans et les voitures de police.
Un son qui fait fuir les skinheads, fait tourner le lait des cuisines de Neuilly et choque les caniches.
Un son qui est la Kryptonite de Superdupont (et les épinards de Moyenman!)
Un son pour se dire que merde, on sait que ça ne pourra pas continuer.
Alors, hop, dans l'Ipod les rage Against the Machine, un des groupes engagé les plus intéressant de ces 10 dernières années.
Comme des Béruriers Noirs mais en moins clownesques.
NTM en plus que 2.
Les précurseurs des fusions rock/hip-hop.
Des militants qui balancent des riffs comme des balles de fusil.
On pose les écouteurs sur les oreilles et on se les flambe avec ce cocktail Molotov en disque.
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