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lundi 20 mai 2013

Tiger Mountain Peasant Song / Fleet Foxes



La vie est faite de moments magique.

Il suffit d'ouvrir les yeux et de savoir les reconnaître.

Comme par exemple lorsque, lors d'un voyage à Lyon, capitale des gaules, des passages secrets et du saucisson, je revois des amis que je n'avais pas vu depuis encore plus longtemps que la saison des pluies qui nous frappe actuellement.

Et que l'on reprend, l'air de rien, des conversations vieilles de 10 ans comme si elles avaient eu lieu hier.
Et qu'ils vous présentent avec tout leur amour et un regard de fierté ce bout de chou de (presque) 2 ans, belle comme un coeur et malicieuse, qui vous check le poing avec la classe d'Eminem et balance la pluie aux ordures avec son rire.

Les familles sont de la magie.

Lyon est donc une ville très chouette, même sous la pluie avec ses fleuves, ses ponts et ses saucissons.

Et malgré les averses et le vent, la roue voilée de mon destin bancal a décidé, pendant 5 minutes, de tourner dans le bon sens.

Il y a un parc gigantesque. Un central parc, presque, mais avec un Zoo.
Il y a des canards en liberté, des daims et des oiseaux et plein d'autres animaux exotiques et jolis.

Et alors que nous courions marchions sous la pluie avec Hobbes, la roue voilée de mon destin bancal a décidé pendant deux secondes d'arrêter de me faire des blagues et de me faire tousser comme un tuberculeux.
Le soleil s'est montré, a épousseté quelques nuées et alors du fond d'un bosquet, parce qu'il est fier et beau et qu'il voulait le montrer, un tigre est apparu et s'est un peu promené pour qu'on puisse le regarder. (je dois avouer qu'à ce moment, j'ai eu du mal à faire croire que mes yeux étaient encore mouillés de la pluie.)

Le Tigres sont de la magie.

Un vrai tigre, comme on en voit dans des jungles mauves, comme ceux que l'on finira par faire disparaître à force de réussir à tout bousiller.
Parce que quand tout sera fini, quand il ne restera rien d'autre que la cendre et le goudron et plus de tigres, il ne nous restera que des regrets idiots.
Mais le tigre, lui saura que jusqu'au bout, il a été fier et beau.


Et si le voir dans un enclos, loin des ses empires et de ses sujets et de l'ombre de sa jungle peut rendre triste, le tigre ne se formalise pas, parce qu'il sait que même derrière des barreaux, il est fier et beau.

Et je suis sûr que pendant qu'il se montrait, puissant et serein, il voulait me montrer qu'en fait, être fier et beau, c'était facile.

Il suffit de le savoir.
.




Cette photographie est dédiée à ceux qui bousillent tout.
Car vous ne serez jamais fiers et beaux, vous n'êtes que cendres et goudron.

jeudi 21 février 2013

Earthquake / This is the Kit





Ce qu'il y a de bien dans les concerts, c'est que parfois, il y a de chouettes premières parties.

Mardi, dans le froid mais plein de joie, je suis allé voir Herman Düne, un de mes groupes préférés de l'univers qui jouait sur scène la Bande-Originale qu'ils ont composé pour le film Mariage à Mendoza (que j'aurais presque envie d'aller voir rien que pour sa chouette musique) et un peu d'autres chansons à eux; et en première partie, j'ai découvert ce formidable petit groupe qui assure bien comme il faut et vous colle une ambiance au poil pour se réchauffer les oreilles et la tête.

This is the Kit est donc un petit groupe anglais qui débarque comme ça, à l'improviste, avec des mélodies qui ressemblent à du Fleet Foxes, un folk qui envoûte un peu et vous rappelle vos meilleures veillées au coin du feu quand vous étiez scout ou campeur.

Ils ont l'air super sympa, un peu bizarres mais un peu talentueux aussi.

Je vous laisse avec eux, je file essayer de trouver un album...



mardi 18 octobre 2011

Wagon Wheel / Old Crow Medicine Show



Vous courez dans le métro?

Vous marchez sur les tapis roulants et vous montez les escalators 4 à 4?

Vous faites donc partie de ces gens qui me rentrent dedans tous les matins et tous les soirs par peur d'être en retard.

Un conseil, amis pressés.
(un conseil sympa que je vous donne, pour votre propre santé et que je vous encourage à suivre avant que je ne vous fasse chier vos propre dents...)

Arrêtez-vous, respirez, regardez et écoutez.

Les wagons ne sont finalement pas fait uniquement pour y souffrir...

mardi 26 avril 2011

Razor / Foo Fighters



Ce week-end, je me suis salement amoché le museau en me coupant sottement en me rasant.

Fatigué de ma barbe de trois jours qui me donnait un air d'aventurier ténébreux et me piquait les joues, j'ai décidé de me coller les pattes à Elvis

(lui)


ou Wolverine

(lui)


Et comme je suis d'un naturel jovial, je me rase en sifflant, c'est mieux que de le faire ne travaillant et ça met de bonne humeur le matin.

Sauf que.

Sauf que, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand on siffle, on se retrouve avec une bouche en dutre de canard.

Et à jouer avec des instruments tranchants comme des griffes d'adamantium à vous mutiler un blaireau pendant qu'on tire une tronche en dutre de canard, on risque forcément l'accident bête et la défiguration complète.

Donc, sifflant, je manie le rasoir avec la célérité du ninja, mais bon, siffler et raser ne font apparemment guère bon ménage et je m'ampute violemment d'une partie de la joue gauche.

Je dois dire qu'à ce moment-là, je me suis épaté de stoïcisme et au lieu de hurler ma douleur en courant partout dans mon appartement (enfin, courir partout dans un 15m2, c'est vite fait, du coup on cours très vite en rond plutôt que partout et non seulement je me serais retrouvé avec la tronche à Double-Face mais en plus, j'aurais eu la tête qui tourne. Idiot.)

Je m'interromps ici quelques secondes pour rassurer les personnes étrangères aux comic-books, et au cas où vous ne connaîtriez pas le désopilant Double-Face, sachez qu'il s'agit d'un ennemi de Batman et qu'il ressemble sobrement à ça:


(oui, élégant)

Pendant que je me vidais de mon sang et tentais de recoller le bout de ma joue manquant (afin de pouvoir continuer à siffler, parce que siffler avec un trou dans la joue, ça fait faire "sffffrrrrrtttt" et puis c'est tout.) je me disais que la prochaine fois que je me raserai, je tenterai la paralysie faciale.

Et maintenant, j'ai les pattes d'Elvis.
Ou de Wolverine.

Mais avec une plaie Fukushimesque à la limite du radioactif à la place de mon sourire de Don Draper (lui, je vous laisse le chercher, google est là pour ça...)

La prochaine fois que je me raserai, je prendrai un rasoir électrique.

Parce que même si j'augmente mes chances de prendre un coup de jus létal dû à un dysfonctionnement de la batterie Lithium-Ion de tension nominale de 3,7 Volts, je diminue quand même mes chances de m'amputer du visage dû à un sifflement trop intense...

jeudi 24 février 2011

Reason To Believe / Tim Hardin



Bon, je ne suis pas non plus complètement désespéré ou au fond du trou, et ce n'est pas un temps moisi qui va me faire déprimer.

Non mais.

Et si je vous dit ça, famille, amis, lecteurs, passants, Scarlett Johansson, c'est parce que j'y crois.

Peut-être qu'effectivement, je n'ai actuellement pas la vie la plus rock'n rollesque du monde et que le fait d'avoir un ciel gris-tchernobyl depuis 6 mois pourrait me faire légèrement rouspéter, mais je suis quelqu'un de confiant.

Je suis quelqu'un de parfois soupe-au-lait aussi, mais bon, c'est une autre histoire, je préfère me vendre sur des qualités fortes et rares, c'est pour ça que je suis quelqu'un de confiant!

Peu me chaut donc (saviez-vous que "peut me chaut" venait du verbe chaloir? c'est dingue.) que la Terre ai décidé de plonger dans une ère nucléaire pour nous peler les miches jusqu'au 24 juin prochain, puisque finalement tout va bien.

Et bon, je n'ai pas une vie de guitariste de The League dissolue de rockeur buriné, mais bon, elle est pas si mal entre cettechansondujourdemoi, quelques balades-photos, un comptoir et des amis.

Et ce week-end, on fête les 80 ans de ma grand-mère.
Et quand je vois ma vie, je me dis que j'ai tout à apprendre en regardant la sienne.

lundi 31 janvier 2011

Erosion / Giant Sand

Découvrez la playlist erosion avec Giant Sand

Je vous disais récemment que je n'étais pas très fier de moi pour certaines choses en ce moment, comme par exemple ne pas être champion du monde de handball, ne pas savoir jongler avec des tronçonneuses enflammées (ou plutôt, ne pas savoir jongler avec des tronçonneuses enflammées sans me mutiler atrocement) ne pas être encore une star et ne pas avoir avancé plus que ça dans mes divers projets de je-change-de-vie-pour-qu'elle-soit-plus-jolie.

Oui, c'est vrai que je ne suis pas très très fier de moi en ce moment.

Alors pour éviter que ma (bonne volonté) ne soit usée au fil de journées nucléaires, de pannes de RER, de problèmes de plomberie dans un appartement ridicule, et puisque vous m'êtes tous témoins, je vais faire en sorte d'inverser la tendance.

Je commence d'ailleurs à faire des efforts démesurés en regardant des annonces pour des appartements (mais dans mon arrondissement, faut pas déconner!) j'exige de la part de mon agence immobilière une installation plombière qui me permet de goûter aux joies de la douche, de la vaisselle et du sanitaire sans craindre de faire un remake de Abyss dans mon 17m2, je dis merde, parfois, et j'ambitionne de ne pas finir ma vie là où elle est actuellement. (si elle pouvait finir sur Mulholland Drive, avec une vue sur Los Angeles, au bord d'une piscine avec un verre de bon whisky à la main, un cigare et le regard de Scarlett Johansson, je me dis que ça serait pas mal...)

Aujourd'hui, en un coup de fil, j'ai réussi à refuser de voir ma (bonne) volonté entamée.
(c'est quand même dingue de voir que dans nos contrées pourtant civilisées, demander à avoir un système d'eau courante en état de marche pour satisfaire ses besoins d'ablutions diverses peut passer pour une excentricité d'original un peu zinzin...)

Ce n'est que le début, les amis.

Et j'espère qu'à la fin, vous serez fiers de moi.

lundi 10 janvier 2011

Glossolalia / Vic Chesnutt



Ce matin, j'étais dans le RER entouré de béton et de ferraille et de tous ces gens.

Et ce matin, perdu au milieu des attaché-case, des cravates, des colliers et des manteaux, j'ai pensé que je n'existais pas.

Et mon Ipod, qui est décidément mon meilleur ami, m'a doucement lancé cette merveille dans les oreilles.

Et j'ai disparu.
J'ai coulé sur place.

Et d'un seul coup, le béton et la ferraille n'étaient plus là, pas plus que tous ces gens qui ne prêtaient attention à moi.

Parce que cette chanson, d'un seul coup m'a rappelé que si nous existions, c'est parce que chaque jour, il y a des jolies choses à vivre.

Aujourd'hui, pour moi, c'était cette chanson.

Vivement demain me suis-je dit en descendant du train au milieu de tous ces gens qui ne savaient pas.























Et je vous rappelle qu'il faut continuer (pendant quelques jours) à proposer mon nouveau patronyme de passeur de disques (le terme DJ étant largement usurpé chez moi, j'arrive tout juste à enchaîner 2 CD sans blanc entre les deux, et encore, en étant concentré...) ou voter pour ceux déjà proposer.

Je compte sur vous, ce nouveau patronyme m'élèvera vers des firmaments infinis et vous aussi du coup, puisque vous pourrez (fièrement) vous dire: et dire que je l'ai connu Moyen...

mercredi 21 juillet 2010

Cat's In The Cradle / Harry Chapin



J'adore la Folk parce qu'elle parle souvent de choses très simples.

Des rencontres avec des filles (ou des non-rencontre), des histoires entre un père et son fils (comme ici), des histoires de grands espaces.

Des histoires de la vie de tous les jours...

Et je pense que parler de choses très simples est justement très compliqué.

C'est difficile de ne pas être ridicule par exemple, avec une guitare, une barbe (un accessoire souvent associé au chanteur folk.) parfois un chapeau et souvent un accent à couper au couteau pour rappeler qu'on vient des grands espaces américains.

Ou alors quand on évoque ses problèmes de coeur, de famille ou de travail et qu'on essaye d'en faire de la poésie avec des mots de tous les jours.

C'est vraiment compliqué de réussir à être aussi universel que certaines chansons qui vous donnent l'impression d'avoir été écrite pour (ou par) vous.

J'adore la Folk, parce qu'effectivement, ce n'est souvent qu'une guitare avec des jolis mots et ça me parle.

samedi 26 juin 2010

All I Have To Do is Dream / The Everly Brothers



Prenez un garçon quelconque.

En fait, prenez plutôt un garçon d'une trentaine d'année à peu près seul dans un 15m2.

Ben forcément, ce garçon qui aime les robots géants, les grues (la machine, pas l'animal) et les mystères va avoir plein de rêves derrière ses lunettes de Raphaël Saadiq.

Des rêves plus ou moins réalisables, c'est évident.

Parce que je ne me fais pas d'illusion sur mes capacités limitées en matière de pilotage de navette spatiale, mon oreille musicale de tracto-pelle ne me permet pas de devenir leader d'un groupe de rock au succès planétaire, mon espérance de vie sur la vague de Jaws (Peahi, Hawai) ou de Teahupo'o (Tahiti) devrait être d'une bonne dizaine de secondes, me marier à une star de cinéma belle comme un Chagall alors que je ne suis rien est plutôt compromis (les stars de cinéma ont des toilettes de 15m2, pas des appartements.) et résoudre les plus grands mystères de notre monde, énigmes casses-têtes et secrets enfouis risque de me prendre un bon bout de temps malgré mon imagination fertile.

Mais les rêves ne sont pas forcément faits pour être tous réalisé, l'important après tout, c'est de rêver, ça donne un moteur pour essayer d'avancer. (bon, j'ai l'inertie d'un vieux dinosaure arthritique, mais je fais des efforts.)

Et puis parfois, un jour, il arrive que l'on s'approche de son rêve le plus fou, le plus inimaginable, assez près pour que l'on puisse le frôler du bout des doigts, le contempler dans ses moindres détails.

Comme une comète passant près de la Terre tous les 84 ans, parfois la vie nous met en orbite basse autour de quelque chose de tellement chouette qu'on n'ose que le rêver.

Un coup de pouce cosmique qui nous force à contempler ce qui pourrait être une vie normale et non plus un rêve.

Mais ce genre de situation arrive à la fréquence d'une comète, comme je le disais.
C'est à dire (en gros) tous les 84 ans. (oui, la vie est belle, mais cruelle.)

Je ne suis pas un Horloger de comètes (encore un rêve brisé) mais je sais que parfois, il y a des situations où le temps s'arrête.

Pas longtemps, mais le temps s'arrête suffisamment pour que nous puissions saisir l'idée de ce qu'il va se passer.

Et je me dis que vivre la tête en bas, pourquoi pas.

Je crois aux signes et aux rêves, c'est mystérieux et j'aime les mystères.

Mais je suis un garçon d'une trantaine d'année qui vit seul dans un 15m2, donc je suis raisonnable.

Je ne crois pas aux deuxièmes chances, elles n'arrivent jamais.

Alors maintenant, je vais essayer de rester sur la bonne orbite, il y a un rêve fou à vivre...

jeudi 7 janvier 2010

LE DUEL DE LA SEMAINE Episode 2: Melissa / The Allman Brothers




C'est reparti pour le grand duel de la semaine.

Le grand duel de la semaine, je vous le rappelle, c'est toutes les semaines Moyenbad et moi qui nous affrontons par chansons interposées sur un sujet commun.

Le Thème de cette semaine, c'est le prénom Melissa

(Encore une fois, c'est lui qui a insisté, comme si il voulait être vraiment sûr de se faire humilier...)



Melissa, ça fait nom de fille qui vous a quitté quand vous étiez à la fac.

Melissa, c'est le nom d'une fille que vous n'aurez jamais, les mecs.

Melissa, c'est un nom qui pourrait faire pleurer.

Melissa c'est le nom d'une fille qu'on voudrait aimer.

Alors comme on est des mecs, on exprime notre blues/amour/regret/chagrin (au choix) avec des guitares.

On s'exprime dans le rock.
Et la Folk aussi un peu.

C'est le coeur à nu (et pas la bite à l'air comme certains Clercs...) qu'on s'exprime.

Oubliez le sous-zouk de cette ordure de Moyenbad.

Votez pour moi et pour la Melissa qui voudrait vous aimer...

samedi 2 janvier 2010

My Back Pages / Bob Dylan



Avant tout, chers amis/famille/suiveursdemachansondujour/mélomanes/pirates je vous souhaite une très bonne et heureuse année.
Une année chouette, rock'n roll, musicale, pleine de rencontres, de découvertes, de films, de chansons, de sourires, de soleil, de neige (parce que c'est beau.) d'alcool, d'émotions, de bars, de gens, de chats, de canards (l'animal le plus cool du monde...) de concerts, de matchs de foot et de rugby, de Leçons de Piano (le film le plus "plus" du monde.), de Moonwalks et de riffs acérés.

Une Année comme vous la voulez.

Et comme c'est l'époque des bilans et des réflexions intenses, je me retourne sur cette année 2009 avec du Dylan dans les oreilles (forcément.)

Une année 2009 que j'ai plutôt aimé.
Pas forcément très facile tout le temps.
Une année pleine d'émotions, surtout ces derniers temps. (Marraine, je pense à toi fort!)
Mais une année qui a vu plein de chouettes trucs, ici, dans ma vie et ailleurs.

Une année de larmes, mais aussi de larmes de joie, attention!

J'ai vécu des émotions incroyables pour mon trentième anniversaire. Un anniversaire surnaturel.
J'ai été à New-York avec mes meilleurs amis du monde (moins kiddie qui m'a manqué.)
Je vis un mystère mystérieux sur mon blog avec la sympathique Schtroumpfette (qui s'auto-appelle "Grognon de Peyo", c'est classe!)

Schtroumpfette, gare à ton cul, je te démasquerai !!!

J'ai vu Prince en concert.
J'ai vu Raphael Saadiq en concert.
j'ai vu BB King en concert.
J'ai vu Prince en concert.
j'ai vu Prince en concert sous la verrière du Grand Palais.
J'ai vu Prince en concert et je ne m'en suis pas remis.

J'ai été à New-York avec ma garde rapprochée. (je sais, je l'ai déjà dit, mais franchement, c'était top.)

Une patate est née.

J'ai espéré des trucs que je n'ai pas eu mais au moins, j'ai espéré.
Et j'ai tenté.

J'ai une fois pris un RER qui était à l'heure.

J'ai reglé des trucs je crois (faut que je vois ça avec mon Psy.)
Je suis moins une dent depuis 2009.

(une grande partie de ces énènements est d'ailleurs relaté en ces pages qui occupent mes journées et qui me permettent de partager des petits bouts de ma vie rocambolesque avec vous.)

J'ai passé une bonne année 2009 en fait.
Alors j'espère que 2010 sera aussi bien...
(+ une rousse.)



(et pour vous, je vous souhaite une année atomique.)

mardi 29 décembre 2009

Waiting on an Angel / Ben Harper



Comme c'est la période des miracles (comme dirait ce cher Hans Gruber...), je me tourne vers le ciel pour espérer un secours.

Puisque l'année 2009 fût bonne, je me tourne vers le ciel pour que 2010 soit mieux.

Un miracle, c'est pas beaucoup demandé finalement.

Parce que l'on peut en voir partout.

Dans la neige sur une Cathédrale à Moscoul. (Toul-c'est-cool par grand froid devient Moscoul, copyright Caro-Magnonne)
Dans Woody Allen et chaque minute d'un film Pixar.
Dans la voix de Marvin Gaye.
(et dans tout un tas d'autres trucs, qui vont de Franck Capra à Paul Auster en passant par Marley et Moi, mais ce serait trop long à citer alors j'abrège.)

Dans cette guitare qui fait pleurer, ce texte qui met par terre et cette voix qui fait se taire.


Alors je me tourne vers le ciel, pour qu'en 2010, je n'ai plus à attendre.
(et pour qu'elle soit rousse...)

(Même si Dieu n'existe pas et qu'il est très cruel.)

samedi 5 septembre 2009

Saudade / Cesaria Evora



Bon, puisque le soleil est un poil timide pendant MES VACANCES bordel à dutre et que cette pute de pluie se fout bien de ma gueule, ben je me fous le soleil dans les oreilles à défaut de l'avoir dans les yeux.

Regardez-la avec sa clope et ses pieds nus si elle a pas la classe, la Césaria.

Rien que son nom c'est la classe.

Et sa voix, on dirait du vent dans des arbres.

Ah ça, elle nous enterre toutes les chagasses qui bougent du fion sur des rythmes exotico-pornos (bon, à part Beyoncé qui est trop class-non, pas classe, péchue, aussi!)

Ah le soleil joue les relous pendants MES VACANCES?

J'en néranafaout', j'ai du soleil dans les oreilles.

Merci Césaria, grâce à toi, Toul c'est cool n'est plus grise, Toul est verte et bleue, Toul sent le Rhum et le citron vert.

Merci Césaria, grâce à toi, je suis quand même EN VACANCES!

vendredi 4 septembre 2009

Spécial Convalescence à mon ami Bruno! Why do you let me stay here? / She & Him



Aujourd'hui la chanson du jour est dédicacée à mon ami Bruno qui s'est fait opérer hier.

Alors Bruno, pour t'aider dans ta convalescence, voici un joli clip plein de jolies trouvailles visuelles, de sang et de morts joliment violentes. Et cette jolie chanson est de She & Him, le groupe de la jolie Zooey Deschanel.

Alors Bruno, reste allongé, les médecins t'ont dit de ne pas bouger, bouquine, regarde les chaplins, ça aide à soigner et écoute ce petit léger joli refrain.

Et les jolis yeux de la jolie Zooey...

mardi 1 septembre 2009

Green Green grass of Home / Elvis Presley



Ayé!

Je suis en vacances et je suis chez moi, à Toul, c'est cool.

Et le voyage en bus entre Nancy et Toul (30 bornes), pourtant presque aussi long qu'un Paris-Nancy en TGV (300Km) m'a semblé joli.

Haha, je laisse les métros, les taxis, les relous bourrés qui font chier dans les bars qu'on aime bien, le boulot, le RER, mon 15m2 et plein d'autres trucs moisis derrière moi, je regarde la pelouse une bière fraîche à la main et je me dis "qu'est-ce qu'on est bien!"

Les chats aussi sont là.

La Maison, c'est le calme, le repos (ouais en fait façon de parler puisque j'ai les parents les plus marcheurs/aspirateurs/dénoyauteurs du monde), le retour aux sources, la cathédrale, les bars fermés à 19h, et la ville morte après 18. Et tout le dimanche.

C'est une façon de vivre plus douce et calme.

C'est forcément des vacances.

C'est aussi, à chaque fois, une période idéale pour faire un petit point, un léger bilan, se poser les bonnes questions et repartir du bon pied dans le monde panaméen.

Ce sont les gâteaux de la MTA.

C'est l'herbe verte du gazon du papa Gaston.

dimanche 23 août 2009

Sunday Morning Coming Down / Johnny Cash



Vous avez vu comment il fait beau?

Voilà une chanson du dimanche.
Une chanson qui ne raconte rien d'autre qu'un chouette dimanche sous le soleil.

Bon, d'accord, le monsieur sort d'une gueule de bois cataclysmique, avale deux bières au petit-déjeuner s'habille en haillons et sort dans la rue avec une haleine de chacal moisi.

Mais comme c'est Johnny cash et de la country (mais de la bonne, pas de la caviardée par un accent texan à couper à la tronçonneuse et un banjo pourrave...) ben c'est joli.

Oui, c'est joli de marcher dans la rue un dimanche au soleil, même si vous pensez que Dieu, qui n'existe pas et qui est très cruel, prend un malin plaisir à entasser les merdes sur votre tête déjà handicapée par une gueule de bois nucléaire.

Oui c'est joli de fredonner des refrains country une bière à la main en regardant les passant un dimanche sous le soleil.

J'aime les dimanches au soleil.
Alors je vais sortir rejoindre mes amis pour manger sur un coin d'herbe.

J'aime les dimanches au soleil. J'attends déjà le prochain.

mardi 18 août 2009

Spécial Anniversaire à Jo mon Ami !! Redemption Song / Bob marley




Hier c'était l'anniversaire de mon ami Jo, mais je le fête aujourd'hui.

Alors mon pote Jo, puisque tu aime Bob Marley, la chanson du jour est pour toi.
Spéciale dédicace comme vous dites, vous les jeunes!

Bon, c'est de la musique de jeune drogué joueur de tam-tam, intermittent du spectacle et hippie mais c'est la chanson la moins relou de Bob quand même.

Et Jonathan, ben parfois je le chambre, mais c'est surtout parce que je le kiffe ce mec.
Il est marrant, il est zen (comme tous les drogués de son espèce) et c'est un des garçon les plus gentil du monde.
Il a des aberrations capillaires sur la tête, mais on lui pardonne.
Il se ferait passer à tabac par une mouche tellement il est gentil.
Et aujourd'hui, je lui souhaite un très bon anniversaire du haut de ses 26 ans de jeune trou du dutre.

Jo, je t'aime ma poule!
Alors mon cher, ouvre tes fenètres en grand, pousse le volume à fond (jusque 11), ce son est pour toi.

A Song of Freedom....

samedi 25 juillet 2009

Sound of Silence / Simon and Garfunkel




Ces mecs ont rassemblé presque 1 million de personnes pour un concert à Central Park.
Cette chanson est sur la Bande Originale du film hype de l'année, Watchmen.

Une chanson qui agit comme un lexomil ou un Derrick, c'est vrai.
Mais c'est joli.

C'est reposant après une semaine de course dans tous les sens.

C'est apaisant après tous ces tracas et ces questions qu'on se pose.

C'est une chanson pour la sieste ou l'apéro, le soleil et la bronzette.

Une chanson pour oublier que Lundi, il y a école.

Que septembre arrive et que demain, je serais plus vieux qu'hier et je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie.

samedi 11 juillet 2009

San Francisco (be sure to wear some flowers in your hair) / Scott McKenzie




Petit retour dans le temps avec un classique américain.
(accessoirement le seul tube de son auteur)

Encore une chanson de Hippie (l'équivalent de l'intermittent du spectacle, mais dans les années 70) me direz-vous?

Et bien oui, réponds-je.

Mais une chanson de Hippie qui ne donne pas l'impression qu'on cultive des chêvres et qu'on écoute un berger d'arbres.

Une chanson qui marche bien sur les grandes routes de la Californie, à travers le désert de Mojave (je lance un clin d'oeil à 4 personnes: Kiddie, Miss-E, Vincenzo et Bruno : imaginez dans cette Cadillac décapotable dont on a parlé...)
Sentir le vent dans les cheveux, traverser le Golden Gate Bridge au-dessus des nappes de Brouillard, voir l'océan et entendre son souffle, admirer Mavericks, croiser le fantôme de Steve McQueen dans les rues en escalier.
Imaginez tout ça les amis...

De quoi se donner l'envie.

De quoi préparer quelque chose de grand.

Il faut s'autoriser à rêver les enfants...

Je commence à ceuillir des fleurs et même si je n'ai pas de cheveux, je les mettrais dans ma casquette.

vendredi 12 juin 2009

Lady Bird (feat. Lee Hazlewood) / Nancy Sinatra




Une chouette petite chanson de cette chouette nancy Sinatra pour acceuillir le week-end.

J'adore ce genre de morceau tout simple qui met de bonne humeur.

Je me sens bien avec des chansons comme ça. Des arrangements tout simples, des jolies voix, des chouettes paroles, moi, il ne m'en faut pas plus.

Le truc primordial je trouve, c'est qu'on y sent de la joie dans cette chanson.

Peut-être un peu de mélancolie aussi, mais surtout du bonheur.

Alors on en profite, le week-end arrive et si il faut une raison pour être heureux, et ben cette chanson peut être une belle raison.

Voilà.







(Et depuis le début, vous vous dites que bvous connaissez cette mélodie? C'est normal, au milieu des années 90 -95 ou 96 pour être plus précis-, le group alllemand Fool's Garden l'avait repris/samplé pour leur hit "Lemon Tree". Mais en beaucoup moins, évidemment.)