Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
mardi 8 mars 2016
Do my thing / Estelle (Feat. Janelle Monae)
Aujourd'hui, c'était la journée des droits de la femme et non, je n'aime pas la journée des droits de la femme.
Non pas que je n'aime pas que les femmes aient une journée, mais je trouve ça complètement con que les femmes aient une journée.
Pourquoi.
Pourquoi devrait-on instaurer une journée particulière pour se rappeler qu'après-tout, les gonzesses sont des êtres humains aussi et mériteraient (peut-être ) les mêmes droits que les hommes?
Je vous avais déjà dit ici que je pensais qu'il était temps d'interdire des trucs aux hommes (tout en proclamant mon amour pour le foot, les filles, Beyoncé et les stades.) afin qu'ils puissent dignement éviter au monde l'expression préhistorique de leur relouterie manifeste.
Là, j'ai envie de vous dire que ça fait bien longtemps que les femmes, elles ont pris le monde en main.
Je pourrais vous parler de celles qui jouent au foot et qui sont meilleures que les mecs, de celles qui disent des choses plus intelligentes que les mecs dans les médias (ce qui arrive très très souvent quand même) de celles qui surfent des vagues qui me collent le mal de mer quand je les regarde, des filles qui envoient aussi gros en ski extrême que les bonhommes, de Beyoncé, de Simone Veil, de Jane Campion, des rappeuses, des patronnes de grosses entreprises ou de femmes du bout du monde qui se battent contre le viol, l'excision, la burqa, les diktats, les préjugés et l'injustice, mais en fait, je vais vous parler de celles que je connais et que je vois tous les jours.
Ma frangine, Caro-Magnonne, que vous connaissez finalement déjà un peu, qui pète -littéralement- la classe et qui est capable de citer Nietzsche en rotant une bière sur du Beyoncé (tout en analysant finement notre monde déglingué.)
Miss-E, mon Hobbes, plus tigre que les mâles qui se croient Alpha, plus intelligente et plus jolie aussi.
Kiddie, auteure, scénariste, qui vit avec un (chouette) chat, marche sur les mecs avec ses talons, râle contre le rose, enfile les bières (elle aussi) brise le monde avec son rire et s'assume tellement bien avec ce chouilla de classe qu'il faut.
Blondie, drôle et chouette, proprio, qui travaille à la télévision et montre souvent aux garçons comment on bosse. Surtout les chauffards du Luxembourg.
Pretty, loin là-bas, par-delà le grand Atlantique, dans la grande pomme et qui l'assume et qui fait preuve de plus de courage que tous les Jedis d'ici jusqu'à la bordure extérieure. (n'oublie pas, Pretty, un océan n'est rien. C'est la taille du coeur qui compte.)
P'tite ème et son poste à responsabilité qui ferait rougir Ban Ki-Moon si la complexité du monde du prêt-à-porter ne lui faisait pas peur après avoir pris en mains le conflit Israélo-Palestinien.
Babé, sa jumelle, qui gère des rôteurs de bières préhistoriques qui martyrisent des guitares et grognent dans des micros tous les soirs, danse sur ces mêmes rôteurs de bières préhistoriques et sur Dave parfois.
Frau, qui gère une autre forme de pitbulls qui vivent en meute. Les collégiens. Dans un bahut perdu au fond de La Courneuve. Le 9-3. Et qui fait preuve de plus de courage que moi.
Ciseaux, qui évoluent dans un milieu hostile soumis à une grande pression et sombre, un milieu de requins et de requins machos, un milieu que je connais bien. Le Cinéma.
Et toutes les autres, de cette danseuse de flamenco en train de changer le monde petit à petit à cette petite avocate droite dans ses bottes et ses convictions, qui siffle des whiskys et écoute parfois du Dr Dre sans oublier d'être forte et décidée et drôle face à la bêtise, Coach (et ses cheveux roux) qui revient d'une vie aux Etats-Unis pour en commencer courageusement une autre à Nancy. et toutes celles que j'ai oubliées et je m'en excuse.
Voilà les filles, l'occasion pour moi de vous féliciter encore une fois (ce ne sera pas la dernière), de vous chanter mon admiration et de vous dire que face à vous, c'est inégal.
C'est moi qui suis en infériorité.
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3 commentaires:
Merci, Moyen, c'était Super.
Touchée par cette belle déclaration, je décide de ne pas te faire chier tes ratiches en bois pour la partie flatulence classieuse (mais tu perds rien pour attendre)
Faut toujours que t'exagères ! (J'ai jamais marché sur personne... à moins qu'on me l'ait demandé mais j'imagine que je m'en souviendrai... !)
Mais cœur avec les doigts tiens ! :)
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