mardi 13 novembre 2012

Ah que j'aime la Moustache / Maria de Rossi




Amis, Famille, Fans, admirateurs, admiratrices,

Scarlett,

Dans un viril élan de solidarité franche et masculine, j'ai décidé de me laisser pousser la moustache.

(Je poustache, comme on dit dans les milieux spécialisés en pilosité glorieuse et autres bacchantes soyeuses.)

N'y voyez pas là audace ni caprice, mais bien le cri d'un homme, la marque d'une conviction, de l'attachement à un mouvement, j'ai nommé Movember!

Movember est un mouvement très sérieux qui appelle les hommes à se laisser pousser une belle pilosité du museau pendant le mois de novembre pour sensibiliser le monde au cancer de la prostate.

Oui, sans dec.

On s'instruit ici

Et comme il est plus élégant de s'afficher avec l'air classe de Jean Rochefort que de se saluer du dutre pour montrer que l'on partage cette peur et ce combat, la moustache devient donc un acte militant (en plus d'être classe.) et surtout la bonne excuse que j'attendais.

(Je rappellerai simplement à ceux qui disent que pour éviter le cancer des testicouilles, il n'y a qu'à se les couper, que laisser pousser une élégante moustache est quand même moins douloureux.)

Car oui, j'attendais, fébrile et anxieux, avant de sauter le pas, rejoindre ces cadors du bon goût et de la masculinité que sont Clark Gable, Jean Rochefort, Sean Connery ou Tom Selleck.

J'hésitais à découvrir si cette moustache augmenterait irrémédiablement mon handicap sociologique, déjà bien balèze, dans le grand steeple-chase de la vie, ou au contraire me révélerait aux yeux des clubs de bridge, amateurs de whiskys sans âge et de havanes.

Et donc.

Et donc qu'en est-il au bout de 13 jours de mouvement? (même si j'avoue avoir triché en commençant une semaine avant.)

Et donc, je ne suis pas si mécontent, puisque finalement, si ce n'est pas que beau, c'est quand même pas si moche.

Je remercierai avant tout ceux (et celles) qui me soutiennent dans ma tache.
-On a rit devant ma moustache. (ce qui est plus sympa que pousser un hurlement d'effroi en se crevant les yeux)
-On m'a dit que c'était cool, vraiment et que si, si , ça me va bien, vraiment (Hobbes, tu es ce que sont les Hobbes. Un double, une moitié, un félin et un compagnon d'aventures qui aide les garçons comme moi à faire des bêtises et à les assumer. )
-On m'a menti en disant que ça m'allait bien entre deux éclats de rire. (Frau P, tu es un peu le Miel des Vosges. Et la bête du Gévaudan.)
-On me soutient depuis de l'autre côté du grand Atlantique, ce qui rend les réseaux sociaux indisepnsables.
-On a fait comme si de rien n'était, ce qui est finalement le plus perturbant. Comme si j'avais un visage à moustache et que j'en avais porté une tout ma vie.
Comme si je ressemblais vraiment à Jean-Claude Dusse.

C'est donc sous ces encouragements délirants que je l'annonce, fier et poilu:
J'arborerai cet attribut masculin, jusqu'à la fin du mois.























Au moins.




















et non, vous n'aurez pas de photo.





















Bonus:
Mes 10 moustachus préférés:

-Stevie Wonder



-Marlon Brando


-Jean-Claude Dusse / Bernard Morin (indissociables)



-Clark Gable


-Jean Rochefort (dans le formidable film Un éléphant, ça trompe énormément)




-Groucho Marx

- Quint de Jaws.

-Sean Connery


-Tom Selleck, évidemment.

-Prince. (Classe absolue)



CADEAU BONUS.
-Scarlett

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Normal que je te soutienne : en tant que tigre en peluche vivant, je suis moi-même moustachute !!! ;)

Hobbes, aka Miss-E