Rassurez-vous.
Non, je ne suis pas mort et enterré, ni porté disparu.
Non, je n'ai pas laissé tomber ce modeste blog par paresse ou ras-le-bolisme, non je ne suis pas au fond d'une bouteille de mauvais whisky à boire ma dépression, non, je me suis pas perdu pendant une balade au milieu du smog parisien.
Ce silence si long, lectrices, lecteurs, Scarlett, c'est parce que j'ai déménagé.
Oui.
J'ai enfin déménagé.
Je n'ai pas quitté mon dix-huitième que j'aime, mais j'ai quitté mon moins-de-douze-mètres-carrés pour un 25m2 lumineux, avec une vraie cuisine (une cuisouche pour être précis, mais je laisserai le mystère planer sur ce terme) un dressing (et oui mesdemoiselles) et de la place pour mes vinyles, mes comics, ma lunette astronomique qui me fera passer pour un pervers auprès de mes voisins d'en face et mes bouteilles (de vin, de whisky, de bières et de toute ivresse non frelatée.)
Après des centaines de milliers de cartons, de marches montées et descendues et de litres de sueur, me voici donc installé dans mon nouveau chez-moi, prêt à attendre sereinement le futur.
Et comme tout personne qui a déménagé à Paris, j'ai donc connu les visites d'appartement à 35 personnes pour un 20m2 à 1 million de dollars par mois, j'ai réunis des centaines de pages pour mon dossier, j'ai dormi dans mes cartons, j'ai essayé de comprendre comment se branchait internet sans prise de téléphone, j'ai bu, un peu, pour me donner du courage, j'ai jeté des tonnes de choses, j'ai gardé des choses inutiles, j'ai sorti des choses indispensables de ma poubelle et rejeté des tonnes d'autres choses.
Non, je ne suis pas mort et enterré.
cadeau bonus: Une version live épique de cette chanson magnifique.
Avec le Snoop.
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