mardi 21 avril 2015

Le Temps ne fait rien à l'Affaire / Georges Brassens


Le Temps ne Fait Rien a  L'Affaire par popefucker

Le con.

Vous connaissez mon amour pour le con, j'en avais parlé ici

Le con, mine de rien, est une infinie source d'inspiration, peut égayer vos journées (ou les rendre bien affreuses aussi, c'est vrai) et surtout est réconfortant tant il vous rassure sur vos propres capacités mentales.

Alors forcément, quand j'en croise un, la crainte se mêle à l'espoir.

La crainte de finir énervé (limite ballonné à la fin de la journée) et l'espoir de voir mon égo regonflé.

La semaine dernière, j'en ai croisé un. Un bon. Un de de compète.

Le genre de con qui, pauvre de lui, ne se rend absolument pas compte qu'il l'est mais qui en plus, pauvre de nous, se sent obliger de partager son avis, parce que lui, il sait mieux que les autres vu que les autres sont tous des cons.

Le genre à traiter tous les autres de cons, ces cons.

Mais surtout le genre à se servir de chaque opportunité possible et imaginable pour expliquer pour il a raison, lui et les autres sont des cons, quitte à en oublier les règles de bases de la logique dans un échange verbal.

La preuve:

La conversation qui suit à donc été réalisée sans trucages.

Eloignez les enfants, le contenu peut choquer.

Moi: "C'est horrible, à La Réunion, un môme qui s'est fait attaquer par un requin. Ils ont vraiment un problème là-bas, ça craint."

Lui: "Oui, enfin, ce qui craint surtout c'est que là-bas, tu es entouré de bamboulas et au bout d'un moment, ça gonfle."

Alors que je m'apprêtais à sottement demander par quel cheminement biscornu sa pensée avait pu aller de la case "attaques de requins, c'est horrible" à "entourés de bamboulas, ça gonfle" comme ça, direct, sans passer par la case "attention, je risque de dire une connerie" et finalement, j'ai répondu un truc plus simple...




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