jeudi 25 avril 2013

Spirit in the Sky / Norman Breenbaum




Curiosity est un petit robot, un peu comme Wall-E de Pixar, envoyé tout là-haut sur Mars pour étudier la planète rouge.

Il prend des échantillons, bavarde un peu avec la planète Terre, analyse le sol et l'atmosphère et surtout, il a été créé par des ingénieurs de la NASA.

Des gens très intelligents, sur-diplômés et très sérieux qui étudient chaque parcelle de l'Univers, essayent de comprendre ce qu'il y a eu quelques centièmes de seconde après le Big Bang et qui écoutent les étoiles.
Et envoient Curiosity tout seul sur une planète de sable rouge.

Il aime son travail, mais s'ennuie parfois dans les nuits polaires Martiennes, il regarde vers la Terre en se disant que ses labos et ses ingénieurs lui manquent et qu'il aimerait bien parler un peu plus souvent avec le contrôle au sol pour raconter toutes ses aventures.

Mais l'histoire de Curiosity est une jolie histoire.
C'est l'histoire de la découverte, de la science et de jolies photos, envoyées régulièrement à l'Agence Spatiale Américaine.

Une histoire qui commence comme des contes de fées.
Au bout du feu, de l'acier, du silicium et de 800 millions de dollars pour le faire naître, Curiosity a parcouru 55758 millions de kilomètres en deux ans de voyage dans l'espace.
Et une fois arrivé là-bas, il a encore fait 10 kilomètres sur le sable rouge, au milieu des tempêtes et ensuite, puisqu'il est certainement un petit farceur, il a dessiné une bite sur Mars.















(Curiosity a certainement bossé pour le C.I.A.a . Comme Moyen.)

























Cette chanson, Spirit in the Sky, a été emmenée en vol vers la Lune et diffusée dans l'espace par l'équipage d'Apollo 13.
Ce qui prouve que les Astronautes (et toute la NASA en général) ont vraiment bon goût...

mercredi 17 avril 2013

Pokareka Ana / Parlement Néo-Zélandais




Il y a parfois des chansons qui écrivent l'histoire.

Pendant que notre Pays est quasiment à feu et à sang et en larmes de cette grossièreté de Frigide Barjot, le Parlement Néo-Zélandais est devenu le 13ème pays à adopter le mariage pour tous par 77 voix pour et 44 voix contre en troisième lecture.
Une victoire écrasante.

Un projet de loi défendu par le premier ministre John Key, de droite donc et porté par Louisa Wall, Maorie, ancienne rugbywoman, lesbienne et membre du parti travailliste, principale formation d'opposition.

En Nouvelle-Zélande, un gouvernement de droite et une opposition de centre-gauche on travaillé main dans la main pour s'assurer que la discrimination ne toucherait plus les gens en fonction de leur orientation sexuelle.

Et ils ont fêté ça en chantant une chanson d'amour Maori des années 20.

Une merveille qui appelle les palmiers, les fleurs de tiaré, les All-Blacks, les filles et les garçons au teint de châtaigne et de passer ses doigts dans les cheveux de celui ou celle qu'on aime, même si il ou elle est du même sexe que vous.

C'est un peuple que l'on qualifiait facilement de sauvage, inférieur ou cannibale lorsque nos navires touchèrent ses terres qui nous donne des leçons de respect, de tolérance et d'intelligence.

Alors ils chantent pendant que Frigide Barjot pleure de rage, que Christine Boutin pleure des gazs et que je pleure parce que l'espace d'une chanson, l'histoire s'est écrite.

lundi 15 avril 2013

I ain't got no Home in this World anymore / Woody Guthrie



Puisque l'heure est à l'honnêteté et aux scrupules, j'ai décidé moi aussi, en toute transparence, de dévoiler mon patrimoine.

Et je le dévoile même sans tarder.

Hop.




Je possède donc:
- 3 bouteilles de Blue Moon. Bière blonde non filtrée des Etats-Unis.
- 1 bouteille de 5 a.m Saint. Bière Ambrée de Grande-Bretagne.
- 1 bouteille de O' hara. Bière Ambrée Irlandaise.
- 1 bouteille de Philomenn. Bière Ambrée traditionnelle de Bretagne.
- 1 bouteille de Pilsner Urquell. Bière Blonde de République Tchèque.
- 1 bouteille de Samuel Adams. Bière Blonde de Boston, USA
- 1 bouteille de Brooklyn Lager. Bière Blonde de Brooklyn, New-York, USA.
- 1 bouteille de Kozel. Bière Brune de République Tchèque.
- 1 bouteille de Gambrinus. Bière blonde de République Tchèque.


Voilà.

Pas de quoi se taper la gueule de bois de l'année.

Alors je possède aussi quelques disques, des bandes dessinées, des livres, de films, des casquettes, des adidas, des Nike Air Force One et des comics mais ces quelques bouteilles sont pour le moment mon bien le plus précieux. (avec quelques films de Scorsese et de Woody Allen, mes t-shirts des dents de la mer, mes tickets de concert, une photo, des disques sur-usés, des livres cornés, un Ipod gravé des mots immortels de Buzz l'Eclair "To infinity and Beyond", des cartes postales et plein d'autres choses qui vous paraîtront ridicules, comme un menu de pizzeria new-yorkaise ramené de là-bas, un livre sur la mission Apollo beau comme la Chapelle Sixtine, un livre sur les codes secrets, un Superman, une bouteille d'eau remplie d'un peu du Pacifique aspiré à Mavericks, Half Moon Bay, Californie, des publicités de Marabouts, des films magiques dont je ne pourrai jamais me séparer, une boule à neige avec le Moulin Rouge dedans...)

Voila mon tout petit patrimoine.
Un bric à brac et des bouteilles.

Evidemment, n'y voyez là le delirium tremens de l'alcoolique au dernier stade qui parle à ses bouteilles comme à ses hypothétiques enfants les soirs de solitude, mais plutôt l'émotion de l'amateur qui contemple un trésor comme certains des bouteilles de vin, des pin's ou des billets de banque et des comptes off-shore.

Car toutes ces bières fantastiques aux goûts variés que je me garde amoureusement pour les ouvrir avec joie lors d'occasions spéciales et ces objets improbables que je collectionne, on me les a offerts.

Donc ils valent de l'or.






































Notez que cette chanson, d'une formidable actualité, date de 1940.

Et que forcément, le Boss en a fait une version forcément géniale.

lundi 8 avril 2013

Roses are Red / Bobby Vinton



Tout d'abord chers amis, familles, visiteurs, habitués, Scarlett, je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette (trop) longue absence, mais promis, cela ne se reproduira plus.

Le printemps pointe enfin le bout de son museau ensoleillé, les jupes ne vont pas tarder à se raccourcir (et les manches des garçons aussi, mesdemoiselles) et les fleurs vont ressortir.

Alors oui, ces derniers mois ont été gris et froids et longs, et pas que dehors, mais j'ai décidé que c'en était assez.
J'ai décidé que maintenant, c'est le printemps, que les fleurs vont sortir et les jupes raccourcir.

Parce que cet hiver a été méchant, parce qu'un ami est parti et parce que la pluie a tout obscurci, j'ai décidé que c'était fini.

Et hier, je suis parti dans Paris. (bon, je ne reviendrai pas sur certains événements tragiques qui m'ont forcé à rentrer plus vite que prévu chez moi en priant tous les dieux, les marabouts de château-rouge et Ali Baba de ne pas me lâcher et me relâcher.)
Et en disant à Paris que l'hiver était parti, que maintenant ça suffit, Paris a obéi et au jardin des tuileries, j'ai vu que des fleurs étaient sorties.

Alors pour fêter ça, tournez le volume un peu plus fort que d'habitude, ouvrez vos fenêtres, il fait (presque) beau, prenez votre partenaire par la taille et faites deux pas de danse.








































(et maintenant, j'attends que les jupes soient raccourcies...)