mercredi 17 avril 2013

Pokareka Ana / Parlement Néo-Zélandais




Il y a parfois des chansons qui écrivent l'histoire.

Pendant que notre Pays est quasiment à feu et à sang et en larmes de cette grossièreté de Frigide Barjot, le Parlement Néo-Zélandais est devenu le 13ème pays à adopter le mariage pour tous par 77 voix pour et 44 voix contre en troisième lecture.
Une victoire écrasante.

Un projet de loi défendu par le premier ministre John Key, de droite donc et porté par Louisa Wall, Maorie, ancienne rugbywoman, lesbienne et membre du parti travailliste, principale formation d'opposition.

En Nouvelle-Zélande, un gouvernement de droite et une opposition de centre-gauche on travaillé main dans la main pour s'assurer que la discrimination ne toucherait plus les gens en fonction de leur orientation sexuelle.

Et ils ont fêté ça en chantant une chanson d'amour Maori des années 20.

Une merveille qui appelle les palmiers, les fleurs de tiaré, les All-Blacks, les filles et les garçons au teint de châtaigne et de passer ses doigts dans les cheveux de celui ou celle qu'on aime, même si il ou elle est du même sexe que vous.

C'est un peuple que l'on qualifiait facilement de sauvage, inférieur ou cannibale lorsque nos navires touchèrent ses terres qui nous donne des leçons de respect, de tolérance et d'intelligence.

Alors ils chantent pendant que Frigide Barjot pleure de rage, que Christine Boutin pleure des gazs et que je pleure parce que l'espace d'une chanson, l'histoire s'est écrite.

1 commentaire:

Drine² a dit…

Si les anti-mariages pour tous mettaient autant d'ardeur à se battre pour des choses plus utiles...
Mais bon, pas sur que ce mouvement à la con tienne sur la durée... Quand on voit combien de temps a tenu le mouvement anti-IVG dans les années 70...