lundi 17 juin 2013

Mes Vacances Imaginaires Episode #1 Puisque vous partez en Voyage / Françoise Hardy & Jacques Dutronc




(hop, la classe à l'état brut.)



Pour vous prouver que mon Karma est vraiment farceur, laissez-moi vous raconter une histoire...

Je prévois depuis maintenant plusieurs mois de partir en vacances.

J'avais jeté mon dévolu sur une ville aux mille tourments qui me fascine depuis pas mal d'années déjà pour l'avoir croisée dans des films d'aventure et de capes et d'épées, des récits fantastiques à l'exotisme débordant, et des bandes dessinées colorées pleines de mystères et de secrets.
Une ville d'Histoire, avec un grand H, comme dans "Ho, c'est beau" et d'Architecture avec mille monuments, milles contes fantastiques et des personnages aux noms aussi voluptueux que Soliman le Magnifique.
Franchement, ça ne vous donne pas envie de vous appeler Soliman Le Magnifique?
Rien qu'avec ce nom, tu donnes déjà le ton: Avec toi, ça ne rigole pas et faut pas compter sur toi pour participer à une télé-réalité.
Ta réalité, ce sont les harems, les palais, les bateaux et l'océan, les cabinets de curiosité, les batailles terribles, les salons d'astronomes et les déserts.


Je voulais partir à Istanbul.

Ben oui.

Pas de bol, hein?

Et puis finalement, en y réfléchissant, je me suis dit qu'Istanbul me lançait un signe.
Avec Sainte Sophie et sa mosquée bleue et ses sultans, ses caravanserails, son Bosphore, sa mer de Marmara et son bazar et tous ses cafés où le thé coule à toute heure, elle m'a fait un clin d'oeil.

Car Istanbul est fougueuse comme sa jeunesse et sage comme ma mémé, alors Istanbul a décidé de se révolter.
Descendre dans la rue et ne pas attendre que les libertés soient totalement privées pour se battre pour elles.

J'ai à peine eu le temps de souhaiter une bonne répression sanguinaire pour pouvoir profiter de mes vacances que j'ai entendu tous ces sages, ces derviches tourneurs, tous les Muezzins des 5.000 mosquées, ces bibliothécaires et ces astronomes, ces somnambules, ces voyants, ces aventuriers et Soliman le Magnifique lui-même et tous ces érudits qui ont fait de cette ville une ville que je veux visiter, une ville qui eu trois noms, une ville qui a vu le monde changer, une ville terre de batailles atroces et d'érudition absolue, une ville des lettrés et des guerriers, une ville de la mer et des déserts, me dire que moi aussi, je devais me révolter.

Descendre dans la rue.

Enfin presque.

Disons, changer de rue.

Paris, il est temps pour moi de partir.

C'est une ville presque trois fois millénaire qui me l'a dit.


Istanbul, regarde, moi aussi je fais ma révolution.
Ne bouge pas.


J'arrive.




















Puisque je pars en (long) voyage de Paris, puisque ma décision est prise et que Paris devra vraiment sortir le grand jeu pour me faire rester (1 million de dollars et Scarlett, en gros.) je dédie cette chanson à ceux et celles que j'ai croisé dans cette quand même bien jolie ville et qui, inévitablement, vont me manquer.
Mesdames et Messieurs, vous vous reconnaîtrez, alors laissez-moi simplement vous dire que je vous aime, que sans vous, je n'aurais peut-être pas fait tout ce que j'ai fait, que vous me manquerez mais que vous me reverrez.
Chacun d'entre vous m'a apporté des choses incalculables et aussi précieuses que l'or ou le platine et j'espère que de mon côté, je vous ai montré l'attention que vous méritiez.

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