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lundi 8 juillet 2013

Mes Vacances Imaginaires Episode #4 Journey / Asian Dub Foundation



Après une intermède bricogolo-émotive, je continue de voyager vers l'exotisme et vers moi-même en rejoignant la splendeur des demeures des Maharajas, les tissages du Cachemire et les opiums parfumés du Ceylan.

Ce sont les Indes et leurs royaumes qui m'attirent, Pays de milles palais, du Taj Mahal, des comptoirs, des reliques de l'empire anglais, son Gange, sa fête des couleurs (Phalgunotsava) qui explose dans tout le pays-continent sous la pleine lune et ses innombrables thés.

Mais surtout je veux découvrir les profondeurs de l'Inde et rencontrer chez eux, sur leur territoire, les tigres du Bengale et des jungles mauves.

Les voir paisibles et sereins, fiers et beaux au milieux des arbres géants et admirer leur force.

Car les terres de contes se nourrissent des légendes qui les peuplent...

mardi 2 juillet 2013

Mes Vacances Imaginaires Episode #3 Jerusalem / Dan Bern



Istanbul-la-Magnifique m'a réveillé pour que je me révolte, Rome m'a prévenu que ce ne serait pas instantané et Jérusalem m'apprend que c'est de l'obscurité que viendra la lumière.

Car cette ville, érigée pour l'Eternel des Armées, qui a bâti des temples et vénéré des rois, qui a vu David et Saladin et qui vit maintenant mille tourments ne connaîtra certainement jamais la paix.

Une ville qui sera peut-être éternellement bombes et ruines mais aussi une ville où l'on peut parfois voir l'espoir que trois religions cohabitent.

Oui, Jerusalem est violente, oui quand la poussière retombe on y compte les morts, pour un bout de terre, un peu d'eau et parce que l'Histoire est trop lourde, mais n'oublions pas que Jérusalem est aussi un joyaux.

Un espoir pour des pèlerins, un nouveau départ pour ceux que l'on a voulu faire disparaître, une Terre Sainte pour des populations assoiffées.

Je suis sûr que le soir, elle est triste de voir que l'oppression continue, que les obus explosent toujours et que ses arbres sont toujours coupés pour empêcher des paysans de prospérer.

Et si me jours sont un peu plus sombres en ce moment, si le chaos règne et que j'essaye de m'enfuir à travers ma vie, je me dis que de ces cendres viendra un peu de ciel bleu.

Alors Jérusalem me dit que mes tourments ne seront pas éternels car malgré 3.000 ans de combats, elle reste là, debout, à prouver au monde qu'un jour, le respect  la rendra plus lumineuse encore.









Dan Bern est un auteur-compositeur américain et l'on sent bien qu'il est influencé par Dylan et Springsteen, ce qui en fait un mec bien.
Il a participé à la Bande Originale de Get Him to the Greek produit par Judd Apatow et de la parodie Walk Hard (qui raconte l'ascension, la gloire et la chute du chanteur fictif Dewey Cox) ce qui en fait un mec bien doublé d'un mec drôle.


et hop, une version live toute sympa pour le plaisir.

dimanche 30 juin 2013

Mes Vacances Imaginaires Episode #2 Rome wasn't built in a day / Morcheeba



Si Istanbul , la ville des mages et des sultans, m'a dit que je devais faire ma révolution, c'est la ville des (super) héros, des soldats et des empereurs qui m'a dit qu'elle ne se ferait pas en un jour.

Alors c'est patiemment que je me prépare à tout changer.
Pas à pas, brique par brique, je construis mon projet.

Et finalement, peu importe le temps qu'il faudra, car le résultat sera ce que j'attends de moi.
Un peu d'audace, un peu d'originalité (et de mystère) un peu d'ambition aussi et surtout un peu d'esprit.

Car si Rome ne s'est pas faite en un jour, il faut avouer que le résultat vaut le détour entre ses temples, ses portes, son colisée et ses places.
Je ne m'imagine pas rayonnant sur un empire.
Je m'imagine déjà debout.
Et c'est un chouette chantier.

lundi 17 juin 2013

Mes Vacances Imaginaires Episode #1 Puisque vous partez en Voyage / Françoise Hardy & Jacques Dutronc




(hop, la classe à l'état brut.)



Pour vous prouver que mon Karma est vraiment farceur, laissez-moi vous raconter une histoire...

Je prévois depuis maintenant plusieurs mois de partir en vacances.

J'avais jeté mon dévolu sur une ville aux mille tourments qui me fascine depuis pas mal d'années déjà pour l'avoir croisée dans des films d'aventure et de capes et d'épées, des récits fantastiques à l'exotisme débordant, et des bandes dessinées colorées pleines de mystères et de secrets.
Une ville d'Histoire, avec un grand H, comme dans "Ho, c'est beau" et d'Architecture avec mille monuments, milles contes fantastiques et des personnages aux noms aussi voluptueux que Soliman le Magnifique.
Franchement, ça ne vous donne pas envie de vous appeler Soliman Le Magnifique?
Rien qu'avec ce nom, tu donnes déjà le ton: Avec toi, ça ne rigole pas et faut pas compter sur toi pour participer à une télé-réalité.
Ta réalité, ce sont les harems, les palais, les bateaux et l'océan, les cabinets de curiosité, les batailles terribles, les salons d'astronomes et les déserts.


Je voulais partir à Istanbul.

Ben oui.

Pas de bol, hein?

Et puis finalement, en y réfléchissant, je me suis dit qu'Istanbul me lançait un signe.
Avec Sainte Sophie et sa mosquée bleue et ses sultans, ses caravanserails, son Bosphore, sa mer de Marmara et son bazar et tous ses cafés où le thé coule à toute heure, elle m'a fait un clin d'oeil.

Car Istanbul est fougueuse comme sa jeunesse et sage comme ma mémé, alors Istanbul a décidé de se révolter.
Descendre dans la rue et ne pas attendre que les libertés soient totalement privées pour se battre pour elles.

J'ai à peine eu le temps de souhaiter une bonne répression sanguinaire pour pouvoir profiter de mes vacances que j'ai entendu tous ces sages, ces derviches tourneurs, tous les Muezzins des 5.000 mosquées, ces bibliothécaires et ces astronomes, ces somnambules, ces voyants, ces aventuriers et Soliman le Magnifique lui-même et tous ces érudits qui ont fait de cette ville une ville que je veux visiter, une ville qui eu trois noms, une ville qui a vu le monde changer, une ville terre de batailles atroces et d'érudition absolue, une ville des lettrés et des guerriers, une ville de la mer et des déserts, me dire que moi aussi, je devais me révolter.

Descendre dans la rue.

Enfin presque.

Disons, changer de rue.

Paris, il est temps pour moi de partir.

C'est une ville presque trois fois millénaire qui me l'a dit.


Istanbul, regarde, moi aussi je fais ma révolution.
Ne bouge pas.


J'arrive.




















Puisque je pars en (long) voyage de Paris, puisque ma décision est prise et que Paris devra vraiment sortir le grand jeu pour me faire rester (1 million de dollars et Scarlett, en gros.) je dédie cette chanson à ceux et celles que j'ai croisé dans cette quand même bien jolie ville et qui, inévitablement, vont me manquer.
Mesdames et Messieurs, vous vous reconnaîtrez, alors laissez-moi simplement vous dire que je vous aime, que sans vous, je n'aurais peut-être pas fait tout ce que j'ai fait, que vous me manquerez mais que vous me reverrez.
Chacun d'entre vous m'a apporté des choses incalculables et aussi précieuses que l'or ou le platine et j'espère que de mon côté, je vous ai montré l'attention que vous méritiez.