mardi 23 juillet 2013

Why Can't People be colours too? / The Whatnauts




Passer son samedi les pieds dans l'eau, non seulement ça rafraîchit et ça évite oignons, ongles incarnés, foulures, ulcères et vergetures, mais en plus, ça rend un peu moins idiot et ça donne une plus-valu explosive à votre week-end.
(en gros, si après ça, vous perdez vos clés ou que vous apprenez que certaines personnes n'aiment pas les chats ni la mer, ben c'est pas grave, votre week-end est quand même réussi, vous avez trempé vos pieds dans l'eau en comptant passer les canards.)

Ce sont donc les pieds encore humides que je suis rentré dans mon dimanche.

Et la roue voilée de mon destin bancal, s'est dit que pour que mon week-end soit franchement parfait, elle allait y rajouter (encore) de la couleur.

La couleur de cases de Bandes-Dessinées en visitant un magasin de comics.
La couleur des glaces 2 boules, dégustées à l'ombre d'un platane du jardin du Luxembourg.
La couleur des cuivres de cet orchestre à l'américaine qui reprenait des standards un peu groovy et un peu classes dans le kiosque de ce même jardin.
La couleur des fanions de ces groupes de danseurs qui jonglaient comme les majorettes ou les revues que l'on voit de l'autre côté de l'Atlantique, au son des orchestres à cuivre qui viennent parfois jouer dans le kiosque du jardin du Luxembourg.

Et la couleur qui explose.

Alors j'ai vu la magie de Marc Chagall au musée du Luxembourg.

Comme j'ai peur de sortir des sottises plus grosses que moi ou de déblatérer des banalités désolantes, je ne vais pas trop en parler et juste vous dire que j'ai vu la lumière.

Des couleurs, partout, de la dignité, de la classe aussi, de la spiritualité, la vie, la guerre et beaucoup d'amour.
Des peintures empruntes de l'imagerie Juive Ashkénaze, pleines de symboles, de sentiments et surtout de magie.
Des peintures dures, de peintures émouvantes et des peintures comme des soleils.

Et après, il y a eu les couleurs de la caravane du tour de France, de la cour du Louvre, de l'Opéra, des ruelles de Montmartre et des feuilles vertes de cet arbre, ombre providentielle pour déguster une tartelette à la Framboise, rouge mais au goût (et à l'exquise texture) de chewing-gum fondu.

Avant de marcher une dernière fois et d'aller nourrir un petit chat roux pour une amie aux cheveux roux itou partie à Nancy dire bonjour à d'autres amis.

Et comme tout était chouette, je remercie l'amie prof d'allemand qui m'a accompagné.





Mes pieds étaient à peine secs, et devant Chagall, ce sont mes yeux qui se sont humidifiés...



Aucun commentaire: