dimanche 27 octobre 2013

Satellite of Love / Lou Reed



Et voilà, Lou Reed est parti.
71 ans.

C'est pas tous les jours qu'une légende nous quitte alors ce soir (ou ce matin. Ou aujourd'hui, demain, quand vous voulez.) ouvrez votre fenêtre et passez un de ses disques pour remplir l'atmosphère d'un petit peu d'histoire, de rock'n roll et de poésie.

Je ne reviendrai pas sur sa biographie ni sur son oeuvre, les médias s'en chargeront pour moi et je ne suis pas ici pour faire une rubrique nécrologique.

Je vous dirai simplement que ce fantôme de la nuit, qui a créé le Velvet Underground, qui était pote avec David Bowie et Iggy Pop (les légendes appellent les légendes) nous a proposé, sous ses beaux airs de camé, quelques uns des textes les plus sombres et les plus poétiques de l'histoire du rock.

Son album Berlin était un sommet de noirceur (et peut-être son chef-d'oeuvre absolu) et Transformer, enregistré l'année précédente contient deux tubes extraordinaires que vous avez tous fredonnés au moins une fois, sans forcément savoir qui en était l'auteur: Walk on the Wild Side et Perfect Day.
Lou Reed était un dinosaure, un monument.
De cette génération extraordinaire qui, des Beatles et des Stones à David Bowie ou Neil Young a, d'une façon ou d'une autre, façonné une partie de la musique que vous écoutez dans la voiture, au travail ou avant d'aller en cours.

Alors avant que tous ne disparaissent, faites de vos jours de pluie des Perfect Days et replongez dans leurs disques. Vous y entendrez des histoires et de la poésie.
Mais pour y voir la noirceur de la nuit, écoutez Lou Reed. Vous verrez que finalement, elle ne fait pas peur...

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