vendredi 4 octobre 2013

Summertime / Janis Joplin




Aujourd'hui est le 43ème anniversaire de la mort de Janis Joplin.

Elle aurait donc 70 ans cette année, sans doute toujours la même voix puisqu'à 25 piges, elle avait la voix d'une Aretha Franklin de 70 et ferait des concerts bourrée à 150 euros la place.

Janis Joplin, c'est une partie de ma jeunesse.
Une idole pour papa Gaston et un vinyle usé jusqu'au dernier sillon.

Mais surtout, c'est une voix.
Une voix de cailloux sans âge.
Une voix incroyable qui vous découpe, vous emporte et ne rend pas votre dépouille.

Il y a 4 ans, au début de la chansondujour, je lui rendais déjà hommage et jouais les visionnaires en comparant Amy Winehouse à la Texane en serrant le dutre très fort pour qu'elle ne rentre pas dans le 27 club comme sa glorieuse aînée. J'aurai mieux fait de jouer au loto ce jour-là.

Janis Joplin, sous la came, la dépression, l'alcool, les excès et les lamentations de son corps, c'était un soleil.

Une percée dans les nuées, capable de payer l'inscription sur la tombe anonyme de la chanteuse de Blues Bessie Smith, de se balader avec des boas multicolores dans les cheveux au volant d'une porsche psychédélique et de prévoir une fête immense pour ses funérailles sur le faire-part de laquelle on pouvait lire "Les boissons sont offertes par Pearl."

Un jour, j'ai retrouvé des cassettes audio enregistrées à la radio par Papa Gaston du temps de sa jeunesse folle.
L'une d'elle datait du 4 octobre 1970 et contenait une émission spéciale à l'occasion de la mort de Miss Joplin.
Je garde cette petite bande magnétique chez mes parents, telle un trésor de pirate retrouvé au fond de la mer et je me dis que sa voix valait toutes les perles de Tahiti.

Aucun commentaire: