vendredi 18 avril 2014

Ford Mustang / Serge Gainsbourg


Aujourd'hui, nous allons parler mécanique, odeurs d'essence, pneus qui crissent, bitume et taches d'huile.

Aujourd'hui mes amis, c'est l'anniversaire d'un mythe.

La Ford Mustang.
50 Piges.

Ouais, une bagnole.

Mais une automobile qui sent bon les course-poursuites, les longs rubans de macadam au bord de l'océan pacifique, l'aventure, la grisante sensation du vent qui fouette votre visage, envoie vos cheveux au vent et colle des moustique sur votre tronche ahurie.

Une voiture fusante.

Une voiture à laquelle j'ai pensé en arpentant les routes du grand ouest américain, sur les bords du pacifique, dans des déserts écrasé par la chaleur et dans les rues de San Francisco.

San Francisco, le lieu, justement, de ma première rencontre avec la bête.
Enfin, plutôt sur un fauteuil devant un écran de télévision, mais la scène de Bullit où Steve Mc Queen, le king of cool, poursuit une dodge charger (autre muscle car mythique des usines américaines) avec sa Mustang fastback 1968 sur la musique groovy-entêtante de Lalo Schiffrin reste encore gravée dans ma rétine.
Et mes oreilles lorsque ce V8 rugissant explose soudainement pour faire parler la poudre, la gomme cramée et la puissance d'un cheval sauvage...


Oui, j'aime une voiture.
Je la trouve jolie.

Ces lignes claires qui ne laissent pas la place aux compromis (cette voiture est faite pour foncer. Point.) cette mécanique monstrueuse, sa calandre carrée taillée à la serpe.

Mais surtout, parce que cette voiture représente un peu un rêve d'Amérique, d'aventure, de grands espaces et de libertés.

Et si les nouvelles versions sont d'une férocité effrayante, leur aspect de culturiste boosté au stéroïdes ne me séduira jamais comme ces bijous des années 60 et début 70 ont pu le faire.

Parce que si la sauvagerie était le mot d'ordre des mécano et ingénieurs Ford quand ils ont créé la Mustang, ils n'avaient pas oublié d'être classe. 

Et cool.




(et je vous raconte pas quand Monsieur Shelby y rajoutait sa patte...)



(mon anniversaire, c'est dans deux mois et demie. J'dis ça, j'dis rien...)

Et le jour où j'aurai enfin entre les mains un de ces véhicules, pour une fois, je ne pousserai pas le volume à 11.
Pour mieux entendre la douce musique d'une symphonie de pistons...

2 commentaires:

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Je ne peux que te rejoindre sur le fait que ces voitures sont incroyables. J'ai eu la chance d'en conduire une (modèle 2010) et de me faire balader dans un modèle 1964. Les sensations sont indescriptibles.
Par contre, ne m'en veux pas mais pour ton anniversaire, ça ne le fera pas, j'ai d'abord la mienne à acheter!