Ce ne sont pas quelques gugusses avec la tête vide (ou pleine de vase, au choix) qui vont me faire peur.
Ce ne sont pas des fanatiques adeptes de la dynamite qui vont m'empêcher de boire des coups en terrasse, d'aller à des concerts, de déambuler, de râler, de chanter, de traiter, de quimper et de photographier des gens en train de graffer.
Ayatollahs et faux prophètes, vous êtes mal barrés, je peux être obstiné, mal luné, relou et surtout borné.
Vous pensez peut-être qu'avec vos grosses mitraillettes qui compensent vos petites quéquettes vous m'empêcherez de dire que si le niveau zéro de la vie sur terre se situe entre la boue lourde et graisseuse située sous le fumier et le fond d'un évier de boîte de nuit un soir de fête étudiante, vous avez encore un sacré taf pour y arriver?
Raté.
Depuis le treize novembre, je me sens donc remplis de fierté républicaine, d'alcool et de blagues pour résister à ces zélotes décérébrés qui n'ont que la haine et la stupidité comme moteur et je me dis que pas de bol, ils se sont attaqués à la France. Le pire ennemi qu'ils pouvaient se choisir.
Parce que nous sommes leur exact opposé, (beaux, cultivés, rouspéteurs, libres et surtout nous, on a pas à se faire exploser pour se faire plaisir dans des draps froissés avec des jeunes filles et des jeunes hommes tout aussi beaux, cultivés, libres et rouspéteurs.) mais que nous, on va gagner.
Ce ne sont pas des enturbannés dégénérés qui me feront me terrer.
Non.
En trois semaines, on est passé des odeurs de cendres aux odeurs de gaz.
En trois semaines, on est passé des odeurs de cendres aux odeurs de gaz.
Une blonde avec la même tête moche que son père moche, aux idées noires comme l'ombre d'une croix gammée m'a rappelé que notre pire ennemi n'était pas la méchanceté mais l'ignorance (ou la lâcheté, parce que reconnaissons-le, il faut quand même faire preuve d'un manque de courage évident pour s'en remettre à un parti qui joue les gros bras et promet un veau d'or si on le laisse mettre en place ses idées farfelues d'un autre âge, bêtes comme un débardeur qui boudine pendant un mois de juillet.)
L'ignorance crasse de ces peureux émasculés qui pensent encore que leurs problèmes sont dû à des gens un peu plus bronzés.
Qui pensent sottement que se replier sur soi va nous sauver.
Qui imaginent encore, au 21ème siècle, que la nationalité est affaire de pedigree.
Qui croient que notre économie redeviendra souveraine le jour où nous rétablirons les frontières (et réimprimerons des francs, sortirons de l'euro et prendrons toutes les décisions que les économistes les plus émérites rangent dans le chapitre "à ne pas faire" de leur rédaction aux épreuves écrites du Prix Nobel.)
Marine Le Pen, vous et tous vos amis ainsi que vos électeurs, vous ne me faites pas peur.
Je vous range aux côtés des excités du Djihad, vos idées sont finalement les mêmes.
Nous faire croire que la préhistoire est notre seul avenir possible.
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