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mardi 8 décembre 2015

Gimme Shelter / The Rolling Stones



Ce ne sont pas quelques gugusses avec la tête vide (ou pleine de vase, au choix) qui vont me faire peur.

Ce ne sont pas des fanatiques adeptes de la dynamite qui vont m'empêcher de boire des coups en terrasse, d'aller à des concerts, de déambuler, de râler, de chanter, de traiter, de quimper et de photographier des gens en train de graffer.


Ayatollahs et faux prophètes, vous êtes mal barrés, je peux être obstiné, mal luné, relou et surtout borné.

Vous pensez peut-être qu'avec vos grosses mitraillettes qui compensent vos petites quéquettes vous m'empêcherez de dire que si le niveau zéro de la vie sur terre se situe entre la boue lourde et graisseuse située sous le fumier et le fond d'un évier de boîte de nuit un soir de fête étudiante, vous avez encore un sacré taf pour y arriver?

Raté.






Depuis le treize novembre, je me sens donc remplis de fierté républicaine, d'alcool et de blagues pour résister à ces zélotes décérébrés qui n'ont que la haine et la stupidité comme moteur et je me dis que pas de bol, ils se sont attaqués à la France. Le pire ennemi qu'ils pouvaient se choisir.
Parce que nous sommes leur exact opposé, (beaux, cultivés, rouspéteurs, libres et surtout nous, on a pas à se faire exploser pour se faire plaisir dans des draps froissés avec des jeunes filles et des jeunes hommes tout aussi beaux, cultivés, libres et rouspéteurs.) mais que nous, on va gagner.

Ce ne sont pas des enturbannés dégénérés qui me feront me terrer.

Non.

En trois semaines, on est passé des odeurs de cendres aux odeurs de gaz.

Une blonde avec la même tête moche que son père moche, aux idées noires comme l'ombre d'une croix gammée m'a rappelé que notre pire ennemi n'était pas la méchanceté mais l'ignorance (ou la lâcheté, parce que reconnaissons-le, il faut quand même faire preuve d'un manque de courage évident pour s'en remettre à un parti qui joue les gros bras et promet un veau d'or si on le laisse mettre en place ses idées farfelues d'un autre âge, bêtes comme un débardeur qui boudine pendant un mois de juillet.)

L'ignorance crasse de ces peureux émasculés qui pensent encore que leurs problèmes sont dû à des gens un peu plus bronzés.
Qui pensent sottement que se replier sur soi va nous sauver.
Qui imaginent encore, au 21ème siècle, que la nationalité est affaire de pedigree.
Qui croient que notre économie redeviendra souveraine le jour où nous rétablirons les frontières (et réimprimerons des francs, sortirons de l'euro et prendrons toutes les décisions que les économistes les plus émérites rangent dans le chapitre "à ne pas faire" de leur rédaction aux épreuves écrites du Prix Nobel.)


Marine Le Pen, vous et tous vos amis ainsi que vos électeurs, vous ne me faites pas peur.
Je vous range aux côtés des excités du Djihad, vos idées sont finalement les mêmes.


Nous faire croire que la préhistoire est notre seul avenir possible.




samedi 20 juin 2015

Né quelque part / Maxime Le Forestier




Mes amis, les chiffres sont accablants, il y a des plus en plus d'étrangers dans le monde.

Constat terrible qui pousse donc certains de mes contemporains au mieux à la peur haineuse, la bouche débordante de fiel et de bêtise crasse, au pire à la violence barbaresque qui ferait passer homo erectus pour Platon.

(Jeunes amis, attention. Si vous gougueulisez Homo Erectus, vous risquez à coup sûr de tomber sur un porno gay. Je vais donc sauver votre culture et l'intégrité de votre navigateur internet: Homo Erectus était un de nos ancêtres qui a vécu entre -1.5 millions d'année et - 100.000 ans. Il adoptait déjà la station debout et bégayait du feu. En revanche, il était pas au taquet sur la pleïade)

Regardez par exemples ces cons de Corses qui vous collent une merde noire aux sales relents de gaz parce que deux institutrices (géniales) ont l'idée saugrenue de faire chanter Imagine de John Lennon à des enfants dans différentes langues dont, suprême blasphème, l'Arabe.

Voici donc nos parents d'élève corses prêts à foutre en l'air une kermesse scolaire et à ériger un monument d'étain à la gloire de Charles Martel sur la place du village.

Lien


Si l'affaire n'était pas si tragique d'imbécilité noire, on pourrait rire, en voyant les commentaires de ces indignés de la couleur blanche et observer qu'ils parlent et écrivent le français certainement moins bien que Monsieur Akoui, mon boulanger.

(d'ailleurs Monsieur Akoui, tant que j'y suis, je vous souhaite un bon ramadan.)


Regardez ce môme de 21 ans, abruti suprémaciste dont les géniteurs méritent le titre de parents de l'année pour lui avoir offert un Colt 45 à son anniversaire, qui déboule dans une Eglise à Charleston, Caroline du Sud, tue 9 Paroissiens et rêve du retour à la ségrégation raciale.

Un môme de 21 ans, avec rien dans la tête à part la haine rentre dans une église et sème la désolation et le sang.

Regardez un ancien président tout énervé comparer la tragédie des migrants qui se noient dans la Méditerranée à une fuite d'eau dans une maison.

Si on savait que la dignité l'avait quittée depuis longtemps, il semble que le sens commun soit également aux abonnés absents pour oser ce genre d'analogie dégueusale, qui fera applaudir les nostalgiques de Poujade et du Maréchal, amoureux des foires municipales et du front national, ceux qui pensent encore qu'une nationalité à un quelconque lien avec une couleur de peau (et les Corses aussi, n'oublions pas.) et qui oublie un peu vite que si ces gens risquent leur vie sur des esquifs de fortune inaptes pour les bassins des tuileries sous risque de chavirage pour venir en Europe, c'est parce qu'ici, on ne tue les gens qu'au boulot.

Oui, mes amis, le constat est alarmant.

Il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde.

Alors les paroles amères et noires aussi.

Et comme le temps qui m'est imparti n'est pas nationaliste mais bientôt terminé, je finirai en vous racontant une histoire qui a enlevé de ma tête l'ombre de la haine et le goût du sang.

Hier, en rentrant chez moi, arpentant mon quartier de Château-rouge-que-j'aime, je suis tombé sur de la magie.

Une Jungle.
Une Jungle mauve et verte et rouge.




Ravi par l'exotisme qui m'était ainsi offert, j'ai remonté la piste de ces animaux pour m'enfoncer un peu plus dans ma rue où résonnaient les tambours et j'ai croisé ces petites apprenties Picasso (ou Chagall. Faudra voir sur l'avenir.)


Et visiblement, pour elles, les seules couleurs qui semblaient importantes étaient celles de leurs craies pour embellir ma rue...