mercredi 24 février 2016

The Handwriting is on the Wall / Ann Peebles



Dans l'épisode précédent de la chanson, je vous parlais de mon amour pour les graffs et les tags sur les murs de Paris.

Des tags de tout, partout.

Bon, attention, il y a graff et graff. C'est évident qu'une gigantesque fresque qui éparpille ses couleurs sur les murs d'une usine en ruine ou d'un hangar vide, ça sera beaucoup plus chouette qu'un vieux "prout à celui qui lit ça" griffonné dans une cage d'escalier.

Encore que certains ont clairement le sens de la punchline et de la répartie et peuvent vous faire rigoler pendant deux jours juste avec une phrase. Ou un mot...



Des tags, donc.
Partout.
Sur les trottoirs, sur les murs et dans le métro.




Je les aime parce qu'ils sont de l'art


Parce qu'avant, ils étaient des publicités.


Parce que parfois, on les voit flous.


Parce que parfois, ils sont cachés




Mais surtout, parce qu'ils sont éphémères.

Leur but, finalement, est non seulement d'être vus mais surtout d'être recouverts. 
De disparaître derrière d'autres oeuvres, de recouvrir du béton et du métal et donner des couleurs au ciment.

Parce que les tags et les graffs sont un art de rue. Ils n'ont pas leur place en galeries d'art où leur fonction même disparaît.
Comme un tigre en cage, finalement.

C'est pour ça que je les ai traqués à New-York...



Dans l'Arizona...


Et que ma mère m'en a fait un chouette dans ma chambre, quand j'étais gamin...



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