Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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mardi 8 mars 2016
Do my thing / Estelle (Feat. Janelle Monae)
Aujourd'hui, c'était la journée des droits de la femme et non, je n'aime pas la journée des droits de la femme.
Non pas que je n'aime pas que les femmes aient une journée, mais je trouve ça complètement con que les femmes aient une journée.
Pourquoi.
Pourquoi devrait-on instaurer une journée particulière pour se rappeler qu'après-tout, les gonzesses sont des êtres humains aussi et mériteraient (peut-être ) les mêmes droits que les hommes?
Je vous avais déjà dit ici que je pensais qu'il était temps d'interdire des trucs aux hommes (tout en proclamant mon amour pour le foot, les filles, Beyoncé et les stades.) afin qu'ils puissent dignement éviter au monde l'expression préhistorique de leur relouterie manifeste.
Là, j'ai envie de vous dire que ça fait bien longtemps que les femmes, elles ont pris le monde en main.
Je pourrais vous parler de celles qui jouent au foot et qui sont meilleures que les mecs, de celles qui disent des choses plus intelligentes que les mecs dans les médias (ce qui arrive très très souvent quand même) de celles qui surfent des vagues qui me collent le mal de mer quand je les regarde, des filles qui envoient aussi gros en ski extrême que les bonhommes, de Beyoncé, de Simone Veil, de Jane Campion, des rappeuses, des patronnes de grosses entreprises ou de femmes du bout du monde qui se battent contre le viol, l'excision, la burqa, les diktats, les préjugés et l'injustice, mais en fait, je vais vous parler de celles que je connais et que je vois tous les jours.
Ma frangine, Caro-Magnonne, que vous connaissez finalement déjà un peu, qui pète -littéralement- la classe et qui est capable de citer Nietzsche en rotant une bière sur du Beyoncé (tout en analysant finement notre monde déglingué.)
Miss-E, mon Hobbes, plus tigre que les mâles qui se croient Alpha, plus intelligente et plus jolie aussi.
Kiddie, auteure, scénariste, qui vit avec un (chouette) chat, marche sur les mecs avec ses talons, râle contre le rose, enfile les bières (elle aussi) brise le monde avec son rire et s'assume tellement bien avec ce chouilla de classe qu'il faut.
Blondie, drôle et chouette, proprio, qui travaille à la télévision et montre souvent aux garçons comment on bosse. Surtout les chauffards du Luxembourg.
Pretty, loin là-bas, par-delà le grand Atlantique, dans la grande pomme et qui l'assume et qui fait preuve de plus de courage que tous les Jedis d'ici jusqu'à la bordure extérieure. (n'oublie pas, Pretty, un océan n'est rien. C'est la taille du coeur qui compte.)
P'tite ème et son poste à responsabilité qui ferait rougir Ban Ki-Moon si la complexité du monde du prêt-à-porter ne lui faisait pas peur après avoir pris en mains le conflit Israélo-Palestinien.
Babé, sa jumelle, qui gère des rôteurs de bières préhistoriques qui martyrisent des guitares et grognent dans des micros tous les soirs, danse sur ces mêmes rôteurs de bières préhistoriques et sur Dave parfois.
Frau, qui gère une autre forme de pitbulls qui vivent en meute. Les collégiens. Dans un bahut perdu au fond de La Courneuve. Le 9-3. Et qui fait preuve de plus de courage que moi.
Ciseaux, qui évoluent dans un milieu hostile soumis à une grande pression et sombre, un milieu de requins et de requins machos, un milieu que je connais bien. Le Cinéma.
Et toutes les autres, de cette danseuse de flamenco en train de changer le monde petit à petit à cette petite avocate droite dans ses bottes et ses convictions, qui siffle des whiskys et écoute parfois du Dr Dre sans oublier d'être forte et décidée et drôle face à la bêtise, Coach (et ses cheveux roux) qui revient d'une vie aux Etats-Unis pour en commencer courageusement une autre à Nancy. et toutes celles que j'ai oubliées et je m'en excuse.
Voilà les filles, l'occasion pour moi de vous féliciter encore une fois (ce ne sera pas la dernière), de vous chanter mon admiration et de vous dire que face à vous, c'est inégal.
C'est moi qui suis en infériorité.
jeudi 7 novembre 2013
Get Me Bodied / Beyonce
Bon, Beyoncé elle est belle, elle est riche, elle est talentueuse, elle groove comme une reine, elle est mariée au king Jay-Z et elle est surtout une sacrée gonzesse.
Une gonzesse qui s'implique pour la cause féminine, pour la lutte contre l'obésité, qui reverse avec son mari 80.000 dollars à chacun de ses employés pour leur faire profiter des excellents résultats de leur entreprise et qui inspire pas mal d'autres gonzesses dans le monde, dont ma Beyoncéesque frangine Caro-Magnonne qui groove comme la B. , la concurrence niveau chaussures et peut vous faire Crazy in Love en rotant ses bières.
Et comme la B., elle inspire des gonzesses, ben je peux me permettre de dire, moi Moyen, que la musique ben ça vous aide, ça vous rend classe et un peu fou, ça donne du courage en faisant danser et surtout, pendant quelques minutes, ça fait de vous une personne qui en inspirera peut-être d'autres.
Je vous présente donc Deborah.
Deborah Cohan.
Deb pour ses potes et maintenant la planète entière.
Deb est américaine, médecin (Obstétricienne - Gynécologiste) mère de deux enfants et grande fan de danse.
Mais voilà, Deborah est aussi atteinte par un cancer du sein et va subir une double mastectomie.
Une intervention terrible qui nécessite de la force et du courage.
Mais voilà aussi, Deb elle est classe visiblement et un peu folle apparemment, alors pour prouver que sa féminité et son groove ne sont pas dans ses nichons, elle demande une chose à l'équipe médicale qui s'apprête à l'opérer:
Lui passer un morceau de Beyoncé et danser avec elle.
Là, en 6 minutes, notre copine balance toute la merde aux ordures (y compris la votre.) et vous fait croire qu'un jour, il y aura la paix entre Israël et Palestine et qu'ils fêteront ça en dansant tous ensemble au son d'une chanson de Beyoncé.
Elle rivalise instantanément avec le charisme atomique de Queen B., vous colle une leçon de dignité, de force et de courage directement dans les gencives et vous balance en pleine poire que ce n'est pas votre corps qui fait ce que vous êtes.
Vous pourrez me présenter toutes les Bimbos du monde, même des Scarlett et des Marylin Monroe, aucune ne pourra me détacher les yeux de cette femme qui danse avant que son corps ne soit le théâtre des scalpels, de la chirurgie, du sang et de la douleur.
Une dignité incroyable qui, en plus de me faire pleurer d'émotion, impose le respect et (et c'est peut-être paradoxal) me rend joyeux.
Parce qu'elle l'est.
Elle avait juste à danser.
Deborah, je vous souhaite un bon rétablissement et toutes les meilleurs choses du monde.
Mais, et pardonnez-moi, je ne vous souhaiterai pas de trouver le courage.
Car c'est vous qui venez de me le donner.
Déborah, quand vous irez mieux, ça vous dirait qu'on aille ensemble danser sur du Beyoncé?
mercredi 3 juillet 2013
Play in the Sunshine / Prince
Pour mon anniversaire, j'ai décidé de faire une pause dans mes visites de jolies villes et de partager avec vous un moment fantastique comme le quotidien peut vous en offrir et en même temps de vous présenter la fille la plus cool / chouette du monde que je risque un jour de demander en mariage.
Cette chouette fille en question s'appelle Christina, elle travaillait sur une voiture (une mécano? Je suis amoureux! Viens Christina, retapons ensemble une Ford Mustang et partons à la mer...) lorsqu'elle a eu le pied écrasé par le disque de frein alors que la voiture glissait des crics sur lesquels elle était posée.
Son pied gauche s'est nécrosé et elle a décidé de se faire amputer.
Et apparemment, Christina elle a le moral puisqu'elle met des jolies baskets sur sa jolie prothèse en fibre de carbone.
Et comme elle est chouette et cool comme je vous l'avais dit, elle se fabrique une prothèse en LEGOS.
La prothèse la plus classe du monde.
Déjà, je ne vous raconte pas comment voir ces petites briques multicolores (quadricolores dirait ma Frangine-Magnonne) résonne en moi.
J'ai encore des millions de pièces qui doivent prendre une place énorme dans le grenier de mes parents et qui en prenne une encore plus grande dans mon coeur, avec lesquelles j'ai construit, démonté, remonté, imaginé des centaines de trucs improbables.
Alors forcément, quand je vois ça, c'est une véritable madeleine de Proust, doublée d'une admiration absolue.
Voici une jolie jeune fille qui surmonte son handicap en en faisant un terrain d'expression et de créativité et qui fait preuve d'un recul et d'une philosophie incroyables pour littéralement jouer avec sa jambe amputée.
Vous vous souvenez quand je vous avais parlé de cette fille qui s'entendait pour la première fois?
(mais si, souviens-toi, on avait écouté du Billie Holiday, c'était là )
Ben Christina, elle me fait le même effet.
Elle m'émeut parce qu'elle est courage et parce qu'elle envoie voler les merdes du quotidien pendant 5 minutes.
Elle crée un moment épatant en même temps qu'un objet orthopédique à base de briques en plastique.
Elle a raison.
La vie est un jeu, alors profitons-en.
(et j'en profite pour vous souhaiter à tous un très heureux non-anniversaire.)
samedi 21 janvier 2012
Hi Heel Sneakers / Tommy Tucker
J'adore le bruit que font les talons des chaussures de filles.
Il y a une musicalité formidable dans les talons, comme si chaque pas était léger et triste en même temps.
Une cavalcade saccadée qui vous emporte en altitude et vous invite à danser des valses.
Combien de souffrances pour ces filles qui se font aériennes le temps d'une marche et me rappellent à ma démarche désespérément terre-à-terre.
C'est la façon la plus élégante d'avoir la tête dans les nuages, sans l'avoir véritablement en l'air.
Le bruit des talons est une poésie de la marche.
Et voir une fille pieds nus est un réconfort.
Car je me dis qu'elle veut se mettre à égalité.
Mesdemoiselles, j'admire votre abnégation et votre courage pour endurer la souffrance, les ampoules et la peine et nous promettre des cieux cléments.
Des cieux que vous possédez.
mardi 4 octobre 2011
I Hear Music / Billie Holiday
Vous le savez, je ne suis pas du genre à m'attendrir pour un rien et je suis sensible comme un parpaing.
Mais cette jolie chanson du jour, j'ai décidé de la dédier à Sarah Churman, 29 ans et dont le nom ne vous dit probablement rien.
Et c'est normal, parce qu'elle est totalement inconnue et qu'elle vit la même vie que des millions d'autres personnes.
Pourtant, Sarah, avec son joli tatouage sur le bras, a réussit à légèrement émouvoir l'inébranlable qui sommeille en moi (et au passage humidifier un petit peu mes yeux sombres et intraitables.)
Il y a quelques jours, Sarah s'est entendue pour la première fois, grâce à un implant placé dans son cerveau.
Des histoires comme ça, il doit y en avoir des dizaines par jour, et certainement aussi jolies.
Ce qui m'a ému n'est pas la performance technique, car je suis quelqu'un qui a une grande confiance en notre technologie et de telles prouesses ne m'étonnent finalement pas tant que ça, même si je reste complètement émerveillé.
Ce que j'ai trouvé formidable, c'est finalement la spontanéité de sa réaction.
Un moment comme il y en a des dizaines par jour, où tout un contexte s'efface au profit d'une émotion.
C'est chouette parce que là, Sarah a balancé toutes les merdes du quotidiens, et toutes les choses biens aussi, elle a oublié qu'elle avait un dispositif électronique implanté dans le cerveau, qu'un ami la filmait, que le médecin en face faisait des branchements sur sa tête et qu'au retour, elle devrait acheter des sacs poubelles et à manger pour son chat.
Sarah à profité de 20 secondes de vie, parce qu'elle a entendu sa voix.
ça m'a coupé la mienne.
Sarah, j'aime beaucoup ton tatouage sur le bras, cette jolie chanson est pour toi et dans mon IPod, si tu veux, j'en ai d'autres comme ça...
jeudi 25 août 2011
Tell Me Something Good / Chaka Khan
Mademoiselle,
Je ne vous aime déjà pas.
Vous êtes restée assise dans le métro alors que le wagon contenait la moitié de la population chinoise.
Vous parliez trop fort au téléphone et vos histoires de boulot ne méritaient pas que j'en profite.
Pendant tout le trajet.
Mademoiselle, il faut que je vous dise que poser son sac à main de la taille d'une voile de bateau sur le siège à côté de vous ne se fait pas.
C'est très impoli.
Je n'oserai dire, jeune essoufflée, que je n'ai pas aimé la façon que vous aviez de jouer avec vos clés.
Tintement grinçant.
Mademoiselle, sachez que je ne vous aimais déjà pas lorsque vous êtes montée dans ma rame.
Mais j'ai aimé comment vous taggiez la paroi du wagon à côté de vous.
Avec rébellion et malice.
Mademoiselle, accepteriez-vous un dîner, un soir?
Pour tagger des tables.
jeudi 4 août 2011
Secrets (of Succes) / Cookie Crew
J'ai modestement décidé de travailler sur ma propre méthode pour voler librement et à toute pompe vers l'inaccessible bonheur, la joie perpétuelle, le kiffe ultime: Le succès.
Un bon gros succès planétaire qui vous propulse dans des panthéons de gloire et des Olympes infini.
Comme quand vous finissez un sudoku niveau "difficile" tout seul, que vous retrouvez le titre de cette chanson que vous cherchiez depuis que vous l'aviez entendue dans le franprix d'à côté, il y a 3 semaines ou que vous faites rire cet(te) inconnu(e) assis(e) à côté de vous à cette chouette soirée passée dans la cuisine de vos amis (parce que tout le monde sait que les meilleures parties de soirées se passent toujours dans la cuisine, mais j'y reviendrai, promis...)
Un succès de Roi David qui terrasse les armées ou de rock-star qui dépasse les 27 ans.
Bref, vous le voyez, je ne cherche pas une gloirounette d'animateur de club de vacance d'un pays où il fait trop chaud, je cherche l'apothéose.
J'ai une confiance toute relative à ses méthodes vendues à longueurs d'étals de fnacs ou de mégastores en tous genres et qui, avec la pertinence d'un reportage sur des traditions perdues qui feraient bien de le rester dans un journal de 13h sur la première chaîne (oui, même si je ne suis pas aussi vieux que l'apparition de l'ORTF, je dis encore première chaîne, c'est mon côté désinvolte qui parle.) vous donne des solutions miracles pour devenir un ouineur qui kiffe sa laïfe à coup de formules chocs et ultra-positives comme "Profitez-vous de chaque instant comme si c'était le dernier ?" ou encore "Votre attitude mentale est-elle toujours positive ?"
Et ne parlons pas d'hypnose, d'envoûtements hasardeux auprès d'un maître Ali Baba mondialement connu en retraite dans un appartement vétuste de Barbès ou de prières frénétiques dans des toges ridicules
Je ne sais pas encore comment arriver à connaître le succès.
Mais je trouve que c'est plus amusant de chercher.
PS: 20.000 visiteurs. Voilà un beau succès. Merci à tous, donc.
mercredi 10 février 2010
Take Yo' Praise / Camille Yarbrough
Comme certains DJ sont des malins, il s se contentent de prendre des chansons qui existent depuis trente ans, de les modifier un poil de dutre pour faire croire que c'est sorti de leur imagination fertile et ça donne un tube.
N'est-ce pas Monsieur Fatboy Slim?
Bon, après avoir joué au jeu du je-reconnais-le-sample-d'un-tube-planétaire, concentrons-nous sur cette musique géniale qui non seulement fout une certaine patate sous la douche le matin, mais réchauffe aussi les pieds sous la neige le matin itou.
J'adore ce groove sensuel et cette voix chaude qui vous rentre dans les tympans.
Une bombe à IPod dans le métro. (oui, il faut des musiques particulières dans le métro, un truc qui envoie bien pour rythmer la marche et en même temps qui soit assez sympa pour montrer que vous ne tirez pas une tronche de 16km de long.)
Et moi j'aime bien quand les filles disent dans des chansons qu'elles aiment bien un garçon, c'est souvent sexy et romantique et bien gaulé.
Et ça rappelle que les filles, enfin surtout celles que je connais, elles sont souvent sexy, romantiques et bien gaulées.
Alors les mecs, qu'est-ce que vous attendez?
vendredi 20 novembre 2009
Push It / Salt N' Pepa
Hop, c'est le week-end, donc on part tous remuer le dutre comme des dingues pour fêter ça.
Les Gonzesses de ce groupe de Hip-Hop des années 90 (célèbres pour leur fameux "Let's Talk About Sex") collent à l'amende n'importe quelle pleureuse/aboyeuse de arènebi moisi et de rap à l'eau.
Ici, elles balancent des sons électros bien calés sur des tempos Funky, elles balancent un flow qui pulse, bref je kiffe à fond (je kiffafond, dirais-je même vu que je suis un jeune bien cool qui n'en veut)
C'est vachement en avance ce qu'elles font, je trouve, avec cette hybridation entre des sons électroniques et des samples funk bien durs qui donnent une épaisseur monstrueuse au beat de folie qui vous écrase les oreilles.
Et ça colle des leçons de groove à pas mal de blaireaux qui pensent que faire de la musique c'est avoir des filles en bikinis qui remuent le popotin dans des grosses bagnoles ou chouiner sur des chagrins d'amour que je suis love de toi , baby....
Ou pire, donner des leçons de vie réacs et prétentieuses, comme la Ségolène Royal du Rap Français, Diam's.
Bon, retournons à notre bon son et on remercie les Salt'n pepa pour la bande-son de votre remuage-de-dutre-dans-la-chambre-pendant-que-je-me-prépare-à-sortir...
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mercredi 1 juillet 2009
Then He Kissed Me / The Crystals
Une petite sucrerie pour vous les filles.
Pour vous endormir en pensant au prince charmant.
Une chanson toute mignonne qui, en plus de dégourdir les jambes, vous pose sur un nuage pour la journée.
Non, tous les garçons ne sont pas des nasiques libidineux, les mains tremblantes à l'évocation d'un simple cul féminin.
Non, tous les garçons ne sont pas d'horribles rouspèteurs, scotchés devant Star Wars, Star trek ou une quelconque saga galactique, véritable piège pour le geek qui sommeille (plus ou moins) au fond de lui.
Les Garçons, parfois, peuvent ressembler à des princes charmants.
Ils font des efforts, ratent souvent, c'est vrai, mais arrivent à vous arracher un sourire, non?
Alors mesdemoiselles, cette sucrerie est pour vous.
Pour vous faire rêver à votre prince charmant.
Il faut simplement que vous sachiez qu'à la place d'une armure étincelante, il aura peut-être les genoux écorchés.
Et Star Wars.
lundi 22 juin 2009
Baby Love / The Supremes
La journée a été dure?
Allez, une sucrerie pour se redonner le sourire.
Cette chanson agit sur moi comme une barre de chocolat:
Elle me remonte le moral, elle me redonne de l'énergie, elle me colle des caries (bon peut-être pas en fait) et surtout elle agrandit mon sourire.
C'est pour ça que j'aime la Motown.
Pour cette fraicheur et cette insouciance.
Pourquoi démoraliser alors que la vie peut être chantée?
Alors chantons tranquillement.
Puisque finalement, tout va bien.
samedi 20 juin 2009
Like A Hurricane / Neil Young
Tout d'abord, le premier (ou la première, je ne suis pas sexiste) qui fait une blague avec les mots "comme" "un" "ouragan" "stéphanie" "de" "monaco" et "princesse" chie ses dents, je préviens.
Ensuite, deuxième chose, il existe deux Neil Young.
Celui qui émeut avec son son accoustique et son folk magnifique. (J'en parle ici)
Et le Neil Young qui joue avec son groupe le Crazy Horse.
Du rock atomique.
Un son qui décoiffe.
Fini le folk mélodique qui accompagne des balades en voiture, là on parle d'arme de destruction massive.
Un son hyper gras qui colle au mur.
J'adore.
C'est de ce Neil Young-là dont je parle aujourd'hui.
Alors cette chanson je l'adore.
Elle prouve qu'on peut faire du vrai rock sans forcément massacrer une batterie et saturer sa guitare électrique.
Admettons que je fasse partie de ces gens qui font des classements. Ce que je trouve idiot puisque ça frustre et ça énerve.
Mais bon, admettons.
Et be cette chanson ferait sans doute partie de mes 10... non 15, allez 20 préférées de tous les temps.
Et je mettrais son solo guitare dans mes 10 préférés.
Mais seulement si je faisais des classements.
Je préfère ne pas me restreindre et je profite des 16GB de mon IPod pour emmener tout ce que j'aime!
Bon, alors cette chanson, c'est du Rock.
Du vrai.
Pas besoin de copier Metallica pour envoyer du lourd.
Déjà la gratte est stratosphérique.
Un son énorme.
Une électricité de haute tension.
Le solo est nucléaire et sonne comme les trompettes de l'apocalypse.
Et il y a des paroles incroyables qui me retournent l'estomac ("I'm just a Dreamer and you are just a Dream")
Neil Young, c'est l'authenticité, la rock-star qui essaye de ne pas l'être (non mais regardez son look!!)
Et puis bon, c'est une chanson super triste qui parle trop bien, qui rend épique une histoire d'amour et qui vous traverse comme une tornade justement.
Avec ce son à arracher les toits et déraciner les chênes, Neil Young déclenche l'apocalypse en parlant d'une fille.
Une fille qui passe comme une tempête tropicale dans sa vie.
Une fille qui renverse tout, provoque des révolutions et arrache les murs.
Et il me donne envie de lever la tête pour sentir le vent souffler sur mes joues...
mercredi 4 mars 2009
Get Ur Freak On / Missy Elliott
Pendant que nous, en France, on se tape des couineuses comme Vitaa ou Diam's, aux USA, ils ont une bombe thermonucléaire, un canon à plasma, des radiations sonores, ils ont Missy Elliott.
Une rappeuse-businesswoman qui colle Dr Dre, Timbaland et Justin Timberlake à l'amende sur le poisseux-sexy-bon Bounce du gros Timbo.
Elle est presque une version bad motherfucker de Beyonce.
Cette fille n'a peur de rien.
Elle balancera un rap hyper lourd sur un beat qui colle au mur sans problème.
En plus, elle est pas dans la biatch-attitude des filles qui jouent les pétasses comme Fergie, Les Pussycat Dolls ou Britney, la reine de toute, mais c'est pas non plus une espèce de camionneuse qui joue les tracto-pelle en rotant plus fort que tous les rappeurs de la West Coast réunis.
Non, la Missy Elliott, c'est juste une gonzesse qu'il faut pas emmerder sous prétexte que c'est une gonzesse.
Une gonzesse qui n'est pas forcément gaulée comme un top modèle mais qui se cache pas non plus forcément derrière des sacs de yogging.
C'est une Gonzesse qui Rappe en disant qu'elle est contente d'être une Gonzesse.
Et ça, je trouve que c'est bien classe...
jeudi 18 décembre 2008
Ma Nouvelle Adresse / Pierre Perret
Prenez ma nouvelle adresse from Espace PP on Vimeo.
Alors je préviens, le premier qui esquisse un rictus moisi de moquerie déplacée avec son bec de lièvre handicapant, je lui fait chier ses dents.
On ne se moque pas de Pierre Perret. D'abord.
Ensuite on ne s'arrête pas au Zizi et on écoute bien ce qu'il est capable de faire.
Et qui osera dire que personne n'a jamais rêvé de tout plaquer, partir pour une île merveilleuse aux plages de sable fin, ou tout semble vachement plus simple puisque le seul rythme qui est imposé là-bas, dans ces antipodes au parfum de vanilles et de rhum, c'est celui des marées.
Qui osera penser que prendre tout les jours un métro, un train de banlieue, ses pieds, un bus ou un vélo pour travailler dans l'espoir de payer son toit à la fin du mois est tout à fait naturel?
Et qu’il est normal d'être abreuvé d'affiches de mauvais goûts dans des rues grises de pluie, c'est la forme d'expression la plus répandue.
Et que le travail à la chaîne valorise l'homme.
Alors oui, excusez mon arrogance et laissez-moi rêver de pays inconnus où le ciel se fond dans la mer.
laissez-moi voir derrière les tours de La Courneuve et imaginer des atolls perdus.
Laissez-moi repartir à Brest affronter le vent.
Laissez-moi avoir l'ambition de ne pas finir mes jours de (vieux) garçon dans un 15m2 porte de clignancourt.
Laissez-moi imaginer que boire une bière avec des amis devant un match de rugby peut avoir la même saveur qu'une réception à Monaco.
Laissez-moi imaginer qu'un jour je n'aurais plus à surveiller mes fins de mois.
Je sais je suis ambitieux limite arrogant.
Mais finalement, tout ceci n'aurais aucune valeur si je ne pouvais pas raconter ce qui deviendra des souvenirs à une fille.
Car oui, ma plus grande ambition, c'est qu'un jour, tout ce que je vis aujourd'hui et qui parfois me fout le cafard, tout ce que je prends pour des attaques personnelles de mon karma pourri, tout ce que je prends pour des manifestations sournoises de l'univers qui veut me faire croire que je mérite d'en chier, ben tout ça, un jour, sera des souvenirs qui feront rire.
Et une fille aux yeux à faire tomber les statues de l'ile de pâques et aux mains comme des jardins suspendus de babylone rigolera avec moi des ces moments à se demander ce qu'on fait là.
lundi 17 novembre 2008
Spécial Girl Power!! (Janis Joplin / Amy Winehouse)
Comme les gonzesses à frange qui gratouillent timidement une guitare acoustique en susurrant comme des chèvres que des voyelles et des consonnes ça fait un prénom feraient bien d'aller emmerder les vieux aux chiffres et aux lettres plutôt que de nous casser les coui... oreilles sur les ondes.
Comme je n'en peux plus de ces pseudos-rebelles chewing-gum qui ahanent poussivement en anglais en se prenant pour James Hetfield, hop, je monte le son et m'écoute des vraies gonzesse qui en ont, qui pètent des gueules, rotent des bières mais restent quand même vachement touchantes comme gonzesses.
Janis Joplin fait partie de ces filles qui me touchent tout en me faisant remuer la tête.
Une énergie de centrale électrique, un groove de feu tiré de ses influences blues et soul de son texas profond, un look hors-norme, tout pour me plaire.
Mais c'est sa voix qui me fascine le plus.
Une voix complètement flinguée, éraillée, une voix qui a vécu mine de rien (avant 30 ans, ça calme.)
Une voix où la petite fille a complètement disparue, comme si elle n'avait jamais existé (quand j'étais gosse et que je l'écoutais en vinyl, je croyais que c'était une dame afro-américaine de 60 ans qui chantait)
Une carrière éphémère mais qui continue d'influencer actuellement (et malheureusement, il y a pas mal de baltringues qui prétendent l'avoir pour source d'inspiration) une vie menée à 100 à l'heure, jusqu'au bout, de ses incroyables performances live jusque ses conquêtes masculines (Jim Morrison, Hendrix, tout le gratin de la beat génération)
Elle meurt le 4 octobre 1970 d'une overdose d'héroïne. Elle a 27 ans. (comme Brian Jones, Hendrix, mort 2 semaines avant elle, ou Kurt Cobain. Je suis maintenant trop vieux pour devenir une icône maudite du Rock.)
Alors on sèche ses larmes, on avale une bonne lampée de whisky (ou une quelconque eau-de-feu à votre goût) en souriant et on secoue la tête comme des fous!
parce que quand même, elle avait la pêche Janis Joplin!
Move Over n'est plus ma chanson préférée de janis Joplin mais elle groove tellement et elle est tellement connue, que je pouvais pas passer à côté (et puis c'est un hommage au péril jeune)
Je préfère maintenant des trucs plus blues comme Try (a little bit harder)
Mais il y a une performance live qui est vraiment terrible. C'est cette reprise de Ball and Chain au Monterey Pop Festival.
Là, on se rend compte de la puissance de sa voix.
Et il y a une image que j'aime vachement bien, à la fin, quand on la voit partir après sa chanson.
Elle vient de tout sortir sur scène et elle s'en va en sautillant sur scène, c'est chouette je trouve...
Bon, et maintenant.
Ben j'en vois bien Une.
Bon, c'est vrai qu'elle est à la mode, qu'on l'entend beaucoup à la radio et qu'elle fait un carton, mais franchement c'est pas volé.
Pas tout à fait le même style que Janis Joplin, qui était dans un registre Blues-Rock, alors qu'elle s'oriente plus vers la Soul, Amy Winehouse n'a rien à lui envier concernant l'attitude.
Tatouée comme un camionneur, elle annule ses concerts les uns après les autres, elle rote bière sur bière, enchaîne les cures de désintox', s'affiche avec Pete Doherty qui fait peur avec son look de clochard toxico, et s'évade de cure de désintox'. (et elle a un nom prédestiné à la consommation excessive d'alcool.)
Et c'est d'ailleurs pour ça que mon papa Gaston il aime Amy Winehouse, c'est parce qu'il lui rappelle la Janis Joplin de sa jeunesse...
Mais quand elle est (assez) en forme et pas trop stone, là, mes enfants, c'est pas pareil.
Son album Back To Black enchaîne les tubes les uns après les autres, sur un rythme hallucinant.
Pas de temps morts, une rythmique lancinante, une voix soul à tomber par terre.
Une production excellente, des choristes géniaux, tout est réunis pour lancer une énorme carrière.
Sauf que.
Sauf que là, la Amy,elle a pas franchement la tête à pousser la chansonnette et faire bouger les salles.
Et c'est vachement triste parce qu'elle a un talent fantastique quand même.
Allez, regarde, même Brit-brit, qu'on disait perdue a réussi son come-back.
Lâcher ton connard loser de mec, il pue la défaite et les choix de vie foirés.
Retourne en studio, si tu me refais un Back to Black, je te paye tout le whisky que tu veux.
Et j'aimerais bien t'entendre quand tu auras plus de 27ans, je suis sûr qu'il y aura encore du vachement bon à écouter et comme ça toi aussi tu seras trop vieille pour être une icône maudite du rock.
Et regardez-là en live..
C'est comme pour Janis Joplin, l'espace de quelques instants, on revoit une petite fille dans sa petite robe...
Bon, ben voilà, moi j'adore!
surprise...
Retourne en studio, si tu me refais un Back to Black, je te paye tout le whisky que tu veux.
Et j'aimerais bien t'entendre quand tu auras plus de 27ans, je suis sûr qu'il y aura encore du vachement bon à écouter et comme ça toi aussi tu seras trop vieille pour être une icône maudite du rock.
Et regardez-là en live..
C'est comme pour Janis Joplin, l'espace de quelques instants, on revoit une petite fille dans sa petite robe...
Bon, ben voilà, moi j'adore!
surprise...
samedi 31 mai 2008
Harvest Moon de Neil Young (Album: Harvest Moon)
Neil Young.
Voila un Type de plus de 60 balais qui sort encore des albums réellement créatifs, qui fait de la folk-music ou du rock (avec son groupe le crazy horse) avec la même classe que depuis le début et qui m'a ému aux larmes avec une seule chanson.
Cet ancien du groupe Crosby, Still, Nash and Young a réussi à atteindre quasiment la même aura que Bob Dylan dans le registre folk-singer.
Harvest Moon est un joyau. Une Bulle de Champagne. Un sourire de Kate Winslet (ou de Scarlett Johansson)
Je vous avoue que je ne suis pas assez brillant pour pouvoir m'exprimer sur un texte aussi beau, une musique aussi géniale de simplicité.
Pas assez brillant, mais assez sensible pour avouer que quand même là, on frôle le surnaturel. C'est pas humain d'être aussi doué pour écrire des chansons qui parlent des filles.
Parce que moi, je persiste à dire que les garçons seront toujours plus idiots filles parce qu'ils seront jamais assez malin pour admettre combien ils ont besoin d'elles.
Pas grand-chose à dire sur une chanson aussi parfaite.
Juste qu'elle me donne envie d'être un jour quitté et pouvoir retenir cette briseuse de coeur en lui chantant cette chanson dans le métro (mes chances de réussites resteraient quasi-nulles et ça augmenterait considérablement mon capital psychopathe. Certes.)
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