Affichage des articles dont le libellé est Beyoncé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Beyoncé. Afficher tous les articles

dimanche 21 juin 2015

Run the World (Girls) / Beyoncé







Ce soir, l'équipe de France féminine de football joue un 1/8 ème de finale contre la Corée du Sud et évidemment, je vais les supporter comme un malade.

Et pour les gros nazes qui pourraient encore penser que "les filles n'ont pas leur place dans le football, c'est un truc de bonhommes" voici un magnifique exemple du contraire...


En septembre 2011, le Fenerbahçe SK, un des trois grands clubs d'Istanbul, décidait d'interdire son stade aux hommes et de le réserver aux femmes et aux garçons de moins de 12 ans, suite à l'envahissement du terrain par les supporters lors d'un match AMICAL (j'insiste sur le mot "amical" puisque ces blaireaux ne peuvent même sortir la carte moisie de l'excuse du "c'était une finale de champion's league et il y a 3 pénos qui n'ont pas été sifflés, ça nous a collé la rage" pour se défendre.) contre le Shakthar Donestk.


Parce que les supporters Turcs sont connus pour être les plus chauds d'Europe, n'hésitant pas à littéralement foutre le feu au stade.

Exemple avec Fenerbaçhe, justement:





Parlez de supporters de football turcs à ma frangine Caro-Magnonne, toute contente d'avoir gagné des places pour PSG-Galatasaray, rencontre de Champion's League en 2001.
Elle a quitté le Parc des Princes quand les fauteuils ont commencé à voler.

Mais revenons au 20 septembre 2011.

Dans un stade bourré à craquer, l'équipe de Fenerbaçhe va donc jouer sous les cris et les chants de 46.000 gonzesses.

Une ambiance survoltée, incroyable, sans aucun débordement, mais avec une ferveur et une passion qui n'avaient rien à envier aux mecs des kops.

Des images magnifiques et historiques, pleines de joie, de chants, de cris, de hurlements, de fièvre.

Le foot tel qu'on devrait le voir à chaque fois.

Non mais regardez-moi cette hystérie fantastique:







Un exemple incroyable montré par la Turquie.

La Turquie.
Un Pays Musulman.

Je ne dis pas qu'il n'y  pas eu un petit "enculé" glissé ici où là, mais sérieusement, ça fait plaisir en les voyant de pas avoir l'impression que les spectateurs sont en train de faire la guerre.

Alors que tant de choses restent encore interdites aux femmes, il serait temps d'en interdire quelques-unes aux hommes.

Et en Ligue 1, monsieur Thiriez, plutôt que de jouer des matchs à huis-clos quand les fans dérapent, pourquoi ne pas interdire le stade aux hommes et laisser les filles y aller comme d'habitude ou pour la première fois, entre copines?
Elles vous mettront une ambiance de folie folle et vous n'aurez pas à trembler pour les fauteuils de vos enceintes, parce qu'elles sont assez intelligentes pour ne pas avoir envie de les jeter.


Cet épisode incroyable est d'ailleurs relaté dans le formidable film Mustang, en ce moment sur vos écrans et qui relate l'histoire de 5 soeurs qui subissent les traditions dans la Turquie d'aujourd'hui.

Un film génial qui renvoie Virgin Suicides aux bégaiements arty d'une réalisatrice qui a surtout subi les traditions Hollywoodiennes.


Cette chanson du jour est dédicacée à ma soeur Caro-Magnonne (fan de foot et de Beyoncé) mais aussi Kiddie, Miss-E, Blondie, Frau, P'tite ème, Babé, Ciseaux Leclerc et toutes mes amies, parce qu'elles ont réussi mieux que moi dans la vie mais qu'elles doivent se battre plus et plus fort que moi tous les jours.

Alors qu'elles peuvent faire remuer des stades.


jeudi 7 novembre 2013

Get Me Bodied / Beyonce



Bon, Beyoncé elle est belle, elle est riche, elle est talentueuse, elle groove comme une reine, elle est mariée au king Jay-Z et elle est surtout une sacrée gonzesse.

Une gonzesse qui s'implique pour la cause féminine, pour la lutte contre l'obésité, qui reverse avec son mari 80.000 dollars à chacun de ses employés pour leur faire profiter des excellents résultats de leur entreprise et qui inspire pas mal d'autres gonzesses dans le monde, dont ma Beyoncéesque frangine Caro-Magnonne qui groove comme la B. , la concurrence niveau chaussures et peut vous faire Crazy in Love en rotant ses bières.

Et comme la B., elle inspire des gonzesses, ben je peux me permettre de dire, moi Moyen, que la musique ben ça vous aide, ça vous rend classe et un peu fou, ça donne du courage en faisant danser et surtout, pendant quelques minutes, ça fait de vous une personne qui en inspirera peut-être d'autres.




Je vous présente donc Deborah.
Deborah Cohan.
Deb pour ses potes et maintenant la planète entière.
Deb est américaine, médecin (Obstétricienne - Gynécologiste) mère de deux enfants et grande fan de danse.

Mais voilà, Deborah est aussi atteinte par un cancer du sein et va subir une double mastectomie.
Une intervention terrible qui nécessite de la force et du courage.

Mais voilà aussi, Deb elle est classe visiblement et un peu folle apparemment, alors pour prouver que sa féminité et son groove ne sont pas dans ses nichons, elle demande une chose à l'équipe médicale qui s'apprête à l'opérer:

Lui passer un morceau de Beyoncé et danser avec elle.

Là, en 6 minutes, notre copine balance toute la merde aux ordures (y compris la votre.) et vous fait croire qu'un jour, il y aura la paix entre Israël  et Palestine et qu'ils fêteront ça en dansant tous ensemble au son d'une chanson de Beyoncé.

Elle rivalise instantanément avec le charisme atomique de Queen B., vous colle une leçon de dignité, de force et de courage directement dans les gencives et vous balance en pleine poire que ce n'est pas votre corps qui fait ce que vous êtes.

Vous pourrez me présenter toutes les Bimbos du monde, même des Scarlett et des Marylin Monroe, aucune ne pourra me détacher les yeux de cette femme qui danse avant que son corps ne soit le théâtre des scalpels, de la chirurgie, du sang et de la douleur.

Une dignité incroyable qui, en plus de me faire pleurer d'émotion, impose le respect et (et c'est peut-être paradoxal) me rend joyeux.
Parce qu'elle l'est.
Elle avait juste à danser.

Deborah, je vous souhaite un bon rétablissement et toutes les meilleurs choses du monde.
Mais, et pardonnez-moi, je ne vous souhaiterai pas de trouver le courage.
Car c'est vous qui venez de me le donner.

Déborah, quand vous irez mieux, ça vous dirait qu'on aille ensemble danser sur du Beyoncé?











samedi 2 juillet 2011

La Baston du Jour : mangerbouger VS Move Your Body

Dans la série "comment remplir son rôle de responsabilité publique en éduquant ses concitoyens" je vous présente les campagnes de sensibilisation pour une alimentation saine et un exercice quotidien.

Depuis quelques temps, on voit fleurir des campagnes publicitaires destinées à nous rappeler que manger du vert et courir dans la rue est plus sain que se gaver de pizzas en restant avachis sur son canapé comme Jabba the Hutt.

Outre la pertinence aigüe et la subtilité fine de ce genre de projet, il est amusant de noter comment la forme du discours de sensibilisation peut varier d'un pays à l'autre.

En France, nous avons droit depuis quelques années aux spots mangerbouger qui mettent en scène des personnage rigolos en forme de concombre ou de plaques de beurres qui nous expliquent à grands renforts d'effets dramatiques à effrayer un gosse de 4 ans que manger sain, c'est bien (et que le concombre est plus sympa que le plaque de beurre, ce qui en soi est une ségrégation totale.)



Et pour toucher les adultes, on oublie les cartoons et on opte pour une campagne plus feutrée, remplie d'effets graphiques tendances et de scènes de la vie quotidienne qui vous montre que sans que vous le sachiez, ben vous bougez déjà.

En gros ça donne envie de zapper sur son canapé affalé comme un loukoum.



Et pendant ce temps, aux Etats-Unis, Michelle Obama se lance dans le même type de campagne.

Mais déjà, je trouve que Michelle Obama, ça sonne mieux que PNNS (Programme National Nutrition Santé) ou "ceci est un message du ministère de la Santé" ça fait plus glamour et moins big brother.

Ensuite comme Michelle Obama est une femme classe, intelligente, belle et accessoirement mariée à l'homme le plus puissant de la planète, ben plutôt que de demander des dessins-animés avec des salières qui marchent en rang au côté de plaques de beurre (j'aime bien les plaques de beurre, surtout si elles sont salées) ben elle demande Beyoncé.

Et Beyoncé qui est une fille plutôt jolie, péchue, rigolote, et un peu folle et accessoirement mariée au rappeur le plus puissant de l'univers, ben elle dit oui.

Du coup, elle donne envie de danser à la cantine.



Donc là, je veux pas dire, mais il n'y a pas photos.

D'un côté on cherche à faire peur aux gosses et à responsabiliser les adultes en leur disant qu'il faut faire un effort, de l'autre, on colle parkinson toute la journée aux enfants et aux parents sur un groove du tonnerre et au bout de 20 minutes à ce rythme, ils ont déjà perdu la moitié de leur poids.

Voilà un clip qui ne donne pas envie de zapper puisqu'on peut regarder Beyoncé avachi sur son canapé...

lundi 14 juin 2010

Survivor / Destiny's Child



Après ma mésaventure de vendredi, je me suis dit qu'il ne me restait pas 36 solutions.

J'avais le choix, soit:

-Me faire une greffe du corps de Mohammed -Mon Idole- Ali (mais le Ali de 1974 à Kinshasa, pas celui de 1994 à Atlanta) avec des enclumes à la place des mains, histoire de décourager quiconque de vouloir m'arracher quoi que ce soit de ma main, qui est une enclume, je le rappelle.
Mais le problème c'est que l'opération doit certainement être douloureuse et je suis une chochotte avant de devenir un dieu noir, athlète émérite, roi de la jungle, du ring et des villes, tigre du bengale, guerrier antiques et légendaire, Achille sans talon.

-Me planquer un arsenal à torgnoler un pays du tiers-monde dans les poches et être prêt à riposter comme Charles Bronson, mais tout de suite, ça rend plus méfiant et moins tranquille et le risque de vaporiser une victime innocente ou un vieux est trop grand.

-Rester chez moi et attendre la mort en écoutant "ne me quitte pas" en boucle.

Pas mal.

Et finalement, je suis sorti de sous les ruines, j'ai secoué toute la poussière que j'avais dans la tête, j'ai enfilé mes chaussures, j'ai remis mon sac Space Invaders (oui, je suis un Geek...) en bandoulière et je l'ai chargé de livres pour passer le temps dans le métro et je suis parti affronter le monde.

Et le monde, c'est plus facile à affronter quand on pense à Beyoncé, la gonzesse à Jay-Z, la fille la plus punchy-cool de la planète, un groove de feu et une patate atomique. (Oui, je kiffe Beyoncé. A fond.)

Tout de suite, moi ça me met la banane pour repartir en guerre.

Alors voilà, en tant que rescapé d'un cataclysme de la vie, victime d'une amputation de l'IPod, Afghanistan du voisinage, orphelin de mon blindage, ma muraille, mon bouclier contre Babylone-la-Grande, je repars sans peur.

Parce que je me dis que si cet impalpable cosmique qui règle tout là-haut aimait l'équilibre, il doit se préparer à me rendre milliardaire et me marier à Scarlett Johansson.

Et en hommage à mon IPod qui m'a envoyé plus loin que les terminus des métro, je vous demande un petit service.

Pour cette chanson du jour, poussez les meubles et le volume à 11 et shakez your Booties.

Moyen still runs this Town...