Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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mercredi 11 juillet 2012
Seven Nights to Rock / Moon Mullican
Je viens de passer une semaine pleine de champagne, de rebondissements, d'émotions, de gâteaux, de bières, de shots (merci Baron Samedi, meilleur bar de l'univers intersidéral.) de cadeaux, d'amis et de musique et aussi de bière un peu et de champagne (ben oui, il y avait 2 bouteilles.) alors je me suis dis qu'il fallait célébrer cette semaine au son du rock'n roll.
Elle commence Jeudi soir.
Un jeudi soir d'exception, comme il en existe tous les 10.000 ans, au détour du passage tout en pyrotechnie d'une comète lointaine et extinctrice de dinosaures.
Mais j'y reviendrai.
Vendredi soir. Des amis comme Blondie traversent la France et affrontent la Porte de Clignancourt pour porter une moustache, boire des verres dans le meilleur bar de l'univers (je vous laisse deviner) écouter des vinyles rayés et de la musique à danser.
Et offrent des cadeaux à émouvoir des pierres avec leur amour de Martin Luther King.
Et d'ailleurs, un vieil épisode de la chanson trouvera d'ailleurs un dénouement incroyable au détour d'un sachet en papier et d'un décapsuleur en forme de space invader.
Mais j'y reviendrai dans un autre épisode, car c'est une saga à suivre.
Samedi.
C'est la pluie mais une balade malgré tout.
A petits pas entre Lamarck et la statue de Dalida, Les vignes, la Villa Léandre, le passe-muraille, la divette de Montmartre et tout ce qui fait que le 18ème est chouette.
Et c'est quand même la pluie alors on mange japonais et on va boire des grenadine à l'eau en s'endormant dans le bistro.
Les brunchs sont pour les dimanches, ont fait croire qu'il fait beau avec des lunettes de soleil, on traverse la goutte d'or sans craindre pour son oseille, un thé, un au-revoir, un film, je me couche tard.
Lundi, retour au boulot mais pas trop.
Mardi, je suis dans une série télévisée. (enfin, en vrai, je suis au travail, hein?)
Une série policière.
Avec des experts.
Mais assez de rêver aux exploits des flics de Las Vegas ou New-York, de mon côté, c'est la police scientifique de Marseille avec un accent de canebière à faire enfler des sardines qui m'appelle.
Et oui, je suis donc dans une série, mais celle de ma vie, ce serait plutôt Friends ou Seinfeld.
Rire de rien, de tout et de peu mais surtout avec ceux que l'on veut.
Et nous sommes Mercredi et encore, je me souviens de jeudi.
Jeudi soir, donc, Jeudi de comètes et de cataclysmes, j'ai découvert que Dieu, il était assis à la droite Du Boss.
Jeudi soir, j'étais assis à Bercy.
Et Bruce Springsteen était sur scène pendant 3h38 (record de France) et il a fait le concert le plus incroyable que j'ai pu voir de ma jeune vie. (et pourtant, j'ai vu Johnny.)
Alors je ne vais pas trop m'attarder dessus au risque de faire le relou fan du Boss, mais bon, il a chanté comme un fou, ils ont fait une intro avec "Au Clair de la Lune" à l'accordéon, il s'est jeté dans la foule, il a fait presque 35 chansons mais pas Born in the USA ni The River, ce qui est dommage mais pas grave, ils ont rendu un hommage magnifique à Clarence Clemons, il a dansé avec sa fille, il a fait chanter sur scène une petite fille du public sur Waiting on a Sunny Day, sa femme est rousse, Steve Van Zandt est méga-classe avec sa dégaine de pirate et son jeu de guitare préhistorique qui fait fondre les amplis, ils ont sué des litres et des litres de sueur, usé leurs doigts sur leurs instruments, étranglé leurs cordes vocales et ils nous a tous couchés.
Bref, j'ai vu l'histoire du Rock'n Roll mais également son futur.
Et comme je suis généreux, l'immense Born To Run, filmé par moi-même.
Je me souhaite un bon anniversaire et je vous souhaite de jolis jours de rock'n roll.
(si vous êtes sages, vous aurez droit à Because the Night filmé par moi-même également...)
lundi 13 février 2012
None of us are free / Solomon Burke
Parce que pendant que nous plaignons dignement les enfants soldats ou des bidonvilles de Jakarta, pendant que nous hurlons notre colère devant le traitement des ouvriers des mines de sel de Pologne ou d'Azerbaïdjan, pendant qu'indignés nous nous cachons derrière le commerce équitable pour soutenir le paysans Guatémaltèques, chaque jour, automatisés, nous nous levons à heure fixe pour effectuer le même trajet qui nous mènera vers les mêmes tâches avant de nous rendre aux mêmes réflexes conditionnés que nous effectuons machinalement avant de dormir.
Et oui, nous pouvons néanmoins nous estimer heureux.
Et sur une note plus légère, aujourd'hui 13 février est l'anniversaire de mon amie Blondie pas la chanteuse à qui je souhaite une excellente 24ème année. En chanson. (Avec Blondie la chanteuse.)
lundi 9 mars 2009
Heart of Glass / Blondie
Petit retour dans les années 80 (pourtant synonymes de joyeuses croûtes sonores) avec ce classique glam-rock.
Une petite chanson assez sympa qui a le mérite de ne pas avoir une production trop marquée par son époque (parce que réécouter certains trucs des années 80 aujourd'hui, c'est vraiment bien horrible, ça fait saigner les oreilles...)
Alors le clip est ringard, les costumes sont atroces, la chorégraphie ferait passer Kamel Ouali pour Michael Jackson et le maquillage fait peur mais après tout, on s'en fout.
C'est rythmé, léger et plutôt pas mal gaulé.
Oui, la voix est plutôt chouette, la mélodie vraiment fun et le bontempi et la boite à rythme derrière sont en trop.
Mais surtout, c'est la musique de la magnifique scène d'intro du génial film "La Nuit nous appartient" ("We Own the Night") de James Gray.
Et rien que pour ça, elle mérite de se retrouver dans un baladeur, histoire de traverser les villes la nuit. (à défaut de me retrouver avec Eva Mendes sur un canapé...)
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