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mardi 22 juin 2010

Let's Take A Walk / Raphael Saadiq


Raphael Saadiq - Let's Take A Walk


Comme le soleil reviens, qu'il n'y a rien à la télé entre deux matchs de (bon) football, je me suis dit que j'allais marcher un peu, histoire de reprendre possession de mon quartier avant de devenir le roi de la capitale et le maître du monde.

Et marcher au soleil dans la rue, c'est sympa.

Et pour se balader en ayant l'air coooool, il n'y a rien de mieux que de se balader en fredonnant une chanson. (moi, je conseille fortement celle-ci, elle donne l'air cool, classe et sexy, alors je fais des cures sous ma douche.)

Une star éteinte, et dont je tairai le nom vu qu'elle était atteinte à l'époque d'un strabisme convergeant plus qu'handicapant, chantait d'ailleurs elle-même qu'elle se baladait sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnue, c'est dire si se promener au soleil, ça inspire Joe Dassin!

L'idée, donc était bien de repartir en conquête et de montrer, que ici, je suis chez moi, il faut le savoir.

J'ai croisé des enfants qui jouaient au ballon avec certainement plus de talent et de conviction que leurs idoles, j'ai dit bonjour à ma boulangère qui ne m'a pas reconnu, peut-être parce que je ne suis pas allé chez elle depuis des mois, (mais elle reste MA boulangère, un jour j'avais pris une religieuse au chocolat, elle était super!)

Bon, au début c'est vrai, j'ai surtout croisé des gens prêts à me casser la figure pour me détrousser de mes livres que je trimballe par dizaines, comme pour zapper de l'un à l'autre, comme des chansons quand j'ai des pauses métros.

(Parce que oui, lire dans la rue, c'est pas très pratique en fait. Les traversées sur les passages cloutés deviennent encore plus hasardeuses que d'habitude, et on a plus de chance de se fracasser le crâne dans un poteau ou un parcmètre que de rentrer souplement dans une jolie fille surprise qui se révélera en fait être la femme de notre vie avec son sourie à faire tomber les statues de l'île de Pâques. Je déconseille dons totalement la lecture en pleine rue, ça ne donne pas du tout l'air plus intelligent, ça donne surtout l'air d'un footballeur qui veut faire croire qu'il n'est pas que mauvais en foot.)

Des détrousseurs de tout poil, donc, comme cette femme en train de faire son footing, qui ne fait qui me jette des regards hagards, sans doute à se demander quels livres je cache dans mon sac pour me les faucher et ressembler encore plus à un footballeur! ou ce type avec son sac plastique, sans doute remplis de tessons de bouteille pour couper la carotide des gens qu'il croise dans la rue...

Mais très rapidement au bout de deux heures donc, j'ai chassé ma méfiance pourtant fondée et je me suis pris l'humanité de plein fouet.

Des Yoggers, donc, c'est dingue, il y en a plein le dimanche, ils sont dingues, ils ne savent pas qu'il y a Brésil-Côte d'Ivoire?

Un vieil Arabe sous un parapluie qui chantait du Aznavour, des scooters dans tous les sens, des jeunes filles à boutons et appareils dentaires qui rougissaient et riaient ensemble en regardant le chanteur à boutons et appareil dentaire d'un groupe de jeunes prépubères qui tentaient une vaine reprise de Noir Désir (déjà, Noir Désir, c'est moche, mais alors repris par une voix qui mue, c'est drôle!)

Il y avait des policiers (je suis sûr que c'étaient ces abrutis de mon dépôt de plainte qui m'avaient donné envie de leur acheter un dictionnaire.)

Des familles, des couples, des grands-parents lumineux, des trombones et des guitares entre lesquels zig-zaguaient les vélibs.

J'ai marché pendant longtemps, donc, pour reprendre possession de mon quartier.

Et en fait, je me suis rendu compte que c'était moi qui lui appartenait.
























(Ce magnifique clip est aussi l'occasion pour moi de vous présenter mes nouvelles lunettes, comme celles que l'on voit sur le nez de cette classe trop classe de Raphaël. Donc oui, je suis classe.)

lundi 5 octobre 2009

100 Yard Dash (Live) / Raphael Saadiq







(choisissez votre version, c'est fête, c'est cadeau...)

Je sors à l'instant du concert de Mr Raphael saadiq et comment résumer?

Un groove atomique, des musiciens surnaturels, des choristes hallucinants et un charisme qui écrase toute la salle.

En deux gestes, il a fait se lever tout le public du Grand Rex et personne n'a pris le temps de se re-assoir jusqu'à la fin.

Pour moi, c'était un vrai moment de bonheur (encore merci Caro-magnonne) parce que c'est une musique que j'adore, de la Soul qui vous fait bouger dans tous les sens comme un Parkynsonien, un son qui fracasse les murs de Jéricho et une voix à rendre muette Céline Dion.

Et si vous remarquez bien sur la vidéo, il y a une espèce de petite pile nucléaire epiléptique qui bouge comme une folle qui a mangé du plutonium (d'ailleurs après chaque concert, je pense qu'elle dort 17heures, c'est pas possible autrement vu comment elle se déchaîne sur la scène, c'est paranormal.) avec une jolie coupe de cheveux, la voix d'Aretha Franklin jeune et des yeux qui font rougir.

Cherchez pas les mecs, elle et moi, ce soir, on est devenus vachement complices du regard et je vais faire paraître une annonce dans le 20 minutes ou un autre journal gratuit du métro.

(Tu étais sur scène, j'étais dans la foule, nos mouvements de danse étaient au diapason et complices, je souhaiterais encore danser, contactes-moi moyenmanquigroovedelafolie@raphaelsaadiqsurscène.groove)

(je vous invite à vous reporter sur mon post précédent pour comprendre ma lubie des complices qui laisse des petites annonces...)