mercredi 6 juillet 2011

Pressure and Time / Rival Sons



Quand on commence à s'enfoncer sérieusement dans la trentaine et qu'on est toujours au stade flou du "qu'est-ce que je vais faire quand je serai grand?" il y a une horloge biologique parlante qui vous hurle dans la tête que vous êtes bien en retard et qu'il ne faudra pas pleurer quand on ne vous paiera pas vos heures sup' ou quand votre rencard se sera fait la malle avec le(la) serveur(se) du bar.

Une horloge sadique comme un compte à rebours de bombe nucléaire alors qu'il ne reste au héros que 37 secondes pour sauver le monde.

C'est pas pour me mettre la pression, mais là il me reste moins de 37 secondes.
le seul avantage c'est que ce n'est pas le monde que je dois sauver mais l'avenir radieux que je m'imaginais, dans un jardin avec une famille et un chat, un parasol, une glacière et un transistor à piles.

Et la perversité du compte à rebours, c'est qu'il n'offre aucune alternative: il faut être à l'heure.

Déjà que je dois me concentrer pour ne pas louper mes avions vers la Californie trains...

Donc là, je me sens légèrement à la bourre vu que non seulement je suis bel et bien dans le stade flou du "qu'est-ce que je vais faire quand je serai grand?" mais en plus, plus je suis grand, moins je sais.

Comme on ne peut pas remonter le temps, autant l'utiliser intelligemment.

En fouillant les petites annonces?
En cherchant à inventer son métier?
En écrivant le prochain succès cinématographique planétaire?

Et pourquoi pas en reprenant mes études, pour enfin devenir grand?









PS : Il est évident que ce n'est pas en écoutant du rock'n roll Californien qui ressemble à du Led Zeppelin anglais que je vais trouver la réponse.

Mais au moins, ça aide à passer le temps quand on est grand.

Aucun commentaire: