jeudi 1 mars 2012

Get Off of my Cloud / The Rolling Stones





Je suis d'un naturel plutôt poli, je suis patient et de temps en temps sympa, mais parfois, il faut quand même voir à pas déconner sous peine de chier violemment ses dents si on m'en fait trop.

Cette fameuse journée s'annonçait plutôt bien pourtant, puisque la Sibérie avait décidé de quitter Paris et qu'une étrange boule de feu était soudainement apparu dans le ciel, réchauffant l'atmosphère et bronzant élégamment ma peau.

Je travaillais tranquillement quand une dame à l'accent italien (beaucoup trop) prononcé m'interrompt, et sollicite mon aide pour accessoiriser la pièce de théâtre certainement formidable (et amateur. Ils sont courageux les amateurs.) pour laquelle elle travaillait.

Elle était polie donc j'ai souri.

Et me voila donc ravi d'aider une pauvre hère, à virevolter de pièces en pièces, lorsque de retour à mon bureau, une formidable surprise m'attendait.

Elle s'était assise dans mon fauteuil.

La Connasse.

Dis-donc, toi qui ne respecte pas les affaire des autres, tu vas tout de suite sortir tes fesses coincées dans ton pantalon pourri qui te boudine honteusement de MON fauteuil, qui se trouve derrière MON bureau et t'excuser plus vite que ça bouillais-je intérieurement, parce que bordel, quand on m'en fait trop, vaut mieux compter ses dents.

"C'est un bel endroit dans lequel vous travaillez" me nargua-t-elle.

"Oui, j'en ai de la chance, c'est un chouette BUREAU -insistant sur le mot bureau pour bien lui faire comprendre de dégager fissa si elle ne voulait pas se retrouver mongolienne à vie avec le coup de boule stratosphérique qui l'attendait, parce que moi, quand on m'en fait trop, je ne réponds plus de rien- c'est agréable de travailler ici (alors fous ton camp avant que je foute un coup.) " répondis-je en me disant que les amateurs, ce sont vraiment des casses-testicouilles qui se croient tout permis.

Hippies, va!

Comme cette reloue pensait que mon fauteuil était comme un siège de station de métro, offert à tout le monde et sur lequel les clodos pouvaient vomir et les amoureux se rouler des pelles, j'ai mis au point un stratagème formidable pour la déloger (parce que là, elle m'en avait trop fait).

"Alors il faudra me signer là et là" et l'idée de génie génial que je suis fut de laisser les papiers sur la table la plus éloignée de ce veau marin afin qu'elle soit dans l'obligation de se lever pour signer là et là.

"Ah ben amenez-moi vos papiers pendant que je sors mes lunettes..."

LA PUTE.

Elle me prend à mon propre jeu et pendant qu'elle parade dans MON fauteuil comme sur un trône, fière comme un dictateur sud-américain et qu'elle écrit à MON bureau comme si elle était en train de ratifier un traité de paix Israëlo-Palestinienne derrière le bureau ovale, moi je lui amène tout mes papiers comme un bon secrétaire, mais je lui donne pas mon stylo, parce que vraiment, quand on m'en fait trop, je la regarde se prendre pour Kennedy en pleine crise de Cuba, je la remercie et je suis allé charger sa voiture.

Avant de partir, elle m'a demandé de lui donner le trajet pour retourner dans Paris.

Mais comme je suis pas du genre à me laisser emmerder quand on m'en fait trop, je l'ai laissée se démerder comme une grande.

"Ah ben je suis désolé, je ne sais pas, je viens en RER..."

Ah ça, quand on m'en fait trop...

3 commentaires:

Caro a dit…

Pauvre hère, hein, parce que la pauvre aire, c'est celle de la RN4

Caro a dit…

Pauvre hère, hein, parce que la pauvre aire, c'est celle de la RN4

moyenman a dit…

Ah ben je sais, mais parfois le correcteur d'orthographe automatique estime que je ne fais pas assez de fautes et décide de se recalibrer histoire de pas trop s'ennuyer...