Affichage des articles dont le libellé est Asian Dub Foundation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Asian Dub Foundation. Afficher tous les articles

vendredi 31 juillet 2015

Fortress Europe / Asian Dub Foundation



Ma prise de conscience de la notion de "Politique Internationale" a commencée lors de ma rencontre avec des chars qui roulaient sur des étudiants sur la place Tian'Anmen et des gens qu'on voyait pour la première fois, parce qu'ils avaient vécu toute leur vie derrière un mur et qu'ils avaient soudainement eu envie de le détruire.

Il faut comprendre qu'à cette époque, à l'école, L'Europe nous était alors présentée comme une sorte d'utopie formidable, une opportunité magnifique qui allait permettre aux pays membres de s'élever, de se serrer les coudes et de donner aux peuples la protection moelleuse de la démocratie et la promesse d'une vie simple et belle.

Une vie sans peur, où les Allemands, les Hollandais, Espagnols, Français, Italiens et tous les autres allaient partir à la découverte les uns des autres, conscients de faire partie de quelque chose de beau. Un tout à la mécanique de boîte à musique. 

Quelque chose de chouette.

Et nous sommes 26 ans plus tard.

Cet idéal ressemble maintenant à une vitre brisée, toutes ses espérances fêlées, les nations se recroquevillent de plus en plus les unes sur les autres, les frontières extérieures se ferment, les promesses d'autrefois sont oubliées, la suspicion monte, la peur grandit et on parle de plus en plus de problèmes et de moins en moins de chances.

La politique internationale devient de plus en plus national(ist)e et ceux qui rêvent d'Europe parce que là-bas, de l'autre côté de la Méditerranée ou des déserts d'Asie et des montagnes Afghanes, on ne tue les gens qu'au boulot, voient eux aussi un mur s'élever, plus grand, plus gros et plus épais et les ponts de plus en plus rares.

Evidemment, ma naïveté confondante vous fera sourire, mais le gamin qui est resté en moi ne pourra s'empêcher de repenser aux chars et aux murs, avec la trouille de les voir se rapprocher de plus en plus...

lundi 8 juillet 2013

Mes Vacances Imaginaires Episode #4 Journey / Asian Dub Foundation



Après une intermède bricogolo-émotive, je continue de voyager vers l'exotisme et vers moi-même en rejoignant la splendeur des demeures des Maharajas, les tissages du Cachemire et les opiums parfumés du Ceylan.

Ce sont les Indes et leurs royaumes qui m'attirent, Pays de milles palais, du Taj Mahal, des comptoirs, des reliques de l'empire anglais, son Gange, sa fête des couleurs (Phalgunotsava) qui explose dans tout le pays-continent sous la pleine lune et ses innombrables thés.

Mais surtout je veux découvrir les profondeurs de l'Inde et rencontrer chez eux, sur leur territoire, les tigres du Bengale et des jungles mauves.

Les voir paisibles et sereins, fiers et beaux au milieux des arbres géants et admirer leur force.

Car les terres de contes se nourrissent des légendes qui les peuplent...

lundi 16 février 2009

Police on my Back / Asian Dub Foundation & Zebda (The Clash Cover)



Voici une très bonne reprise d'une très bonne chanson des très bons Clashs.

Ben oui, il arrive que certaines reprises soient bonnes.
Et celle-ci est pas mal (bon, à la base, la chanson est géniale et c'est pas dur de la reprendre avec une grosse patate)

Le son électro-dancefloor d'Asian Dub Foundation (avant qu'ils ne deviennent les gros bouffons qui ont lâché l'album Tank) avec les riffs des Clash et la pêche vitaminée des Zebda, ça donne un cocktail fort sympathique pour bouger comme un ouf dans la rue, ou chez vous ou sous la douche (j'ai essayé dans le métro, on m'a prit pour un dingue, j'ai beaucoup aimé)

Et puis cette chanson nous aide à redevenir le rebelle de notre jeunesse.
Le Blouson noir qui faisait sauter des pétards dans des boîtes aux lettres.
Le Hooligan qui ne laisse pas sa place aux vieux dans les files d'attente du supermarché.
Le Punk dégénéré qui fait des gestes obscènes dans le dos des policiers.

Ah qu'il est bon de se sentir rebelle.
En marge.

Qu'il est bon de savoir qu'on ne suit pas ces moutons lobotomisés qui nous entourent.
Quelle joie de se sentir dangereux.
l'électron libre qui mettra le feu aux poudres.
Le révolutionnaire qui va à contre courant.

Quelle puissance dans sa liberté intellectuelle!!

Bon, je vous laisse, je dois me lever tôt demain pour prendre le RER et aller au boulot comme tout le monde avant d'aller faire mes courses et puis aller chez ikéa refaire mon intérieur et regarder ce film qui a tant de succès avant d'écouter ce nouvel album dont tout le monde me dit que du bien...