Affichage des articles dont le libellé est Disney. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Disney. Afficher tous les articles

mardi 20 novembre 2012

Love Rollercoaster / Ohio Players



J'ai eu la chance ce dimanche de vivre la féerie de Noël dans le monde merveilleux et enchanteur de Disney.

Dimanche, j'étais voir Mickey et ses amis à Eurodisney, donc.

Et vous savez à quoi on reconnait une journée magique?

Au fait que dès le matin, dans le RER, vous avez un sosie roumain de Michael Jackson qui vient vous faire un spectacle.

Evidemment, ce brave homme était sosie de Michael Jackson comme moi je suis moine Shaolin, il avait un gant troué, un collant en lycra, des chaussettes grises qui furent blanches un jour par dessus, une chemise à paillettes qui perdait ses paillettes, un chapeau informe, un ragondin mort sur la tête en guise de perruque sur la tête et des dents en bois.

La preuve:



(bon, je l'admets, on voit pas très bien les dents, mais je vous jure qu'elles étaient en bois vue la couleur.)


 Ensuite, j'ai donc arpenté les allées du parc (à la recherche de Baloo pour claquer la photo du siècle avec lui mais je l'ai jamais trouvé.) ce qui m'en a mis plein les yeux

Et je vais vous avouer un secret:

Je suis grandhuitophobe.
J'ai peur dans les montagnes russes (les Roller Coasters comme disent nos amis américains)
Je deviens pâle comme la mort à la vue des rails, je frôle l'évanouissement dès la montée de départ et je crains à chaque virage de flinguer mon pantalon.

Et pourtant, poussé par la curiosité et encouragé par Tigrou, le Hobbes de Walt, j'ai sauté le pas et me suis lancé dans l'aventure périlleuse des grand huit qui déglinguent les cervicales.

J'ai donc connu les accélérations à 8.000 km/h, des virages brusques qui vous collent 4G dans les gencives, des loopings, des inversions, de la musique tonitruante, des chutes en piqué et tout un tas d'autres manoeuvres sadiques destinées à vous faire mourir de peur (à défaut de vous aplatir sottement comme un vieux flan flasque 15 mètres plus bas)

J'avoue alors sans honte que j'étais bien content que cette machinerie toute droite sortie des enfers faisait un tintamarre de tous les diables (ce qui est logique vu que ces horreurs étaient bien inventées par le Prince des Ténèbres en personne) et couvrait sans peine mes hurlements de petite fille.

Et pourtant, j'ai aimé ça.

Oui j'ai aimé être secoué, retourné, essoré, martyrisé dans tous les sens à des vitesses supersoniques.

J'ai loué l'ingénierie astucieuse et trompe-la-mort du Space Mountain et du Aerosmith Rollercoaster (un rollercoaster d'épouvante qui cumule la double peine de vous satelliser dans le noir et de vous assourdir avec du Aerosmith dans les oreilles.)

En gros, j'ai kiffé.

Je me prends donc soudainement de passion pour l'ingénierie de ces monstres mécaniques qui ne permettent aucune erreur de calcul ou de serrage de boulons et l'envie saugrenue me prend d'y retourner.

Pour ceux qui ont l'estomac bien accroché:


Et après toutes ces émotions, en tournant la tête, je me suis souvenu que j'étais bien au pays merveilleux de Mickey...




Et depuis, quand je prends le métro ou le RER, je me dis qu'ils manquent cruellement de loopings et de châteaux.

Et de Michael Jackson roumains.

lundi 25 janvier 2010

That's What Friends Are For / The Vultures (Jungle Book)



Je vous avais déjà dis que j'avais des amis plaqués platine et une soeur atomique.

Ben en fait, ils sont au niveau au-dessus.

Faut que je vous raconte.

Tout à l'heure, c'est avec une joie non feinte que je me dirigeais chez ma soeur tout en parlant gaiement avec mon ami Loic-à-moi-que-j'ai au téléphone.

Et c'est à ce moment, dans le hall de l'immeuble de ma soeur, qu'un gugusse pourrisseur de bonnes vibes m'es tombé dessus pour tenter de me braquer mon portable à coup de "j'te bute si tu me le donne pas", malgré mes "non" assez insistants et quand même catégoriques.

(' sont relous ces braqueurs à pas vous écouter quand vous leur dites que ben non, vous êtes pas forcément pour leur filer vos affaires auxquelles vous tenez.)

LA SCENE QUI VA SUIVRE A ETE REALISEE SANS TRUCAGES!!!!
( un truc de fou, Jet Li, c'est un myopathe à côté...)

S'ensuit donc une empoignade, une chorégraphie absolument pas en rythme, entre mon braqueur et moi.

Le braqueur tente de mettre ses mains dans mes poches.
je repousse le braqueur.
Le braqueur; oui j'ai oublié de dire: appelons-le "le braqueur" puisqu'autant vous le dire tout net, je n'ai pas pris le temps de demander son nom à mon cavalier de cette danse plutôt primaire et que sa dentition approximative ne me permet pas d'en dresser un portrait flatteur...

Le braqueur, disais-je donc avant de digresser légèrement vers cette histoire de portrait-robot humiliant pour lui, m'agrippe, hop je le désagrippe en hurlant un "au secours" bien senti et bien fort me disant que les braqueurs, c'est comme les pigeons, ça fait chier et ça part quand tu fais du bruit.

Et c'est là que le gros geek que je suis vous ressortirait fièrement le monologue de Quint, le chasseur de requins, dans les dents de la mer.

Un monologue extraordinaire où il raconte l'histoire du USS Indianapolis, un bateau de guerre qui avait livré la Bombe A et qui, torpillé par les japonais, coule en quelques minutes laissant les marins à la merci des requins.
Il explique que quand un requin vient, il suffit de battre des bras et de faire du bruit et généralement, le requin, il s'en va.
Mais des fois, il s'incruste...

Hop, interlude Spielberg au milieu de cette barbarie sanglante, ça fait toujours du bien...



J'espère, me dis-je donc en repensant à ce génial film de ce génial Steven Spielberg (des fois, je me dis quand même que je suis grave, à deux doigts d'une mort douloureuse, une mort horrible à coup de couteau rouillé, de sécateur tordu ou d'haleine de fennec -vous auriez dû voir ses dents...- je repense à Jaws...)
J'espère, donc me dis-je au milieu de toutes ces digressions, que je suis pas tombé sur un braqueur qui s'incruste...

Le braqueur me colle au sol et commence à tenter de me balancer, à moi, Moyenmmed Ali, des coups de poings qui chatouillent dans ma gueule à moi.

Je hurle, fort, "Au Secouuuuuuuuurs", me disant que bordel, la vie est bien faite, les Beatles, ça sauve souvent les journées, mais ça sauve aussi la vie.

(oui, je pense à tout un tas de choses quand je lutte âprement pour sauver ma vie à laquelle je tiens un petit peu quand même, mais je n'y peut rien, c'est ce qui fait mon charme.)

Je continue donc de repousser le braqueur avec mes mains et mes genoux, je sais pas comment, je me défend, je hurle des "Au Secours/Help" virils (ils resteront d'ailleurs sans réponse, sympa.)

Je suis tombé sur un braqueur qui s'incruste pas.

Le braqueur part, effrayé par ma musculature de Will Smith mes cris de Kamel Ouali, je compose à la vitesse de la lumière le digicode de la porte du bâtiment de la caro-magnonne, escalade les escaliers comme Spider-man et me réfugie chez mon Atomic Sister.

Et c'est là que quelque chose se passe.

Oubliez USA for Africa ou le téléthon ou les enculés enfoirés ou encore la mobilisation-des-stars-hollywoodiennes-pour-Haïti. C'est la quête du dimanche à l'église, pas plus.

Mon superami Loic à moi que j'ai m'a entendu au téléphone me faire agresser et n'arrivait plus à me joindre (désolé de pas avoir répondu, mec, je hurlais "Au Secours")

Inquiet, ce bébé phoque élevé au miel (oui, ce type est une crème, vous trouverez pas plus gentil à l'ouest de Paris.) a donc appelé Miss-E pour voir si elle avait des nouvelles, si elle avait le numéro de la Caro-Magnonne et lui relater l'incident bizarre arrivé durant le coup de fil.

Miss-E a tenté de contacter ma soeur par mail, Loic a contacté Kiddie qui, inquiète, est rentrée chez elle en courant pour avoir des nouvelles et ils ont contacté le cousin Vincenzo (qui doit cuver une bière quelque part) toujours pour trouver à joindre ma soeur et Bruno me rappelait aussi pour prendre ma tension par téléphone.

En 3 minutes, ils ont lancé un plan à ramener Obama chez les scouts et à l'ensachage de courses au supermarché.

En 3 minutes, ils ont cherché à me sauver la vie.

Et si j'ai les larmes aux yeux, ce soir, ce n'est pas parce qu'un pôv'type m'a fait flipper comme un dingue.

Si j'ai les larmes aux yeux, c'est parce que ce soir, en 3 minutes, sans que je le sache, des gens remuaient toute la ville pour me savoir en bonne santé.

En rentrant chez la Caro, qui avait passé une journée merdique (même si à notre concours de la journée qui pue je gagne haut la main cette fois-ci.) on a regardé Le Livre de la Jungle.
Un film sur les amis.
Un film où l'on vous dit qu'il en faut peu pour être heureux.
Ben moi il me faut rien.
J'ai les amis et la Caro.

Et j'ai pas donné mon portable.

vendredi 3 juillet 2009

Jouyeux Non-Anniversaire / Le Chapelier Fou (Alice au Pays des Merveilles, Disney)



Alors comme aujourd'hui c'est mon anniversaire, je vous souhaite à vous, amis de moi, lecteurs, curieux ou habitué un joyeux non-anniversaire.

On n'a qu'un anniversaire par an.

Alors autant faire la fête les 364 autres jours de l'année!

JOYEUX NON-ANNIVERSAIRE A TOUS !!!!!!!!!!!!