Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
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jeudi 19 janvier 2012
Nothing to Lose / K'Naan (Feat. Nas)
Le Web est un gigantesque terrain de jeux qui ne demande qu'à être exploré.
Prenez cette formidable chanson de K'Naan, rappeur Canado-Somalien, par exemple.
Bien qu'elle soit visible sur la plateforme de youtube, elle n'y est pas répertoriée.
C'est en suivant une suite de liens divers et (évidemment) alambiqués que je suis tombé dessus, de manière totalement fortuite.
La seule manière de pouvoir l'écouter est donc de tomber dessus par hasard et je trouve ça formidable.
Car dans mon obsession pour le caché, le bizarre, le secret et le mystère, j'ai trouvé aujourd'hui une bien jolie récompense.
Avec une chanson qui vous incite à explorer les jungles peuplées de tigres de bengale encore plus profondément, sans vous retourner, parce que vous n'avez rien à perdre.
Certaines personnes ont d'ailleurs tellement bien compris ce principe qu'elles ont transformé le réseau en véritable chasse au trésor pour remettre au goût du jour les fameuses "hidden tracks" , ces chansons cachées qui n'apparaissaient que si on laissait tourner le CD pendant de longue minutes sans l'arrêter.
Une plage supplémentaire apparaissait alors, dévoilant une chanson-mystère qui n'apparaissait pas sur le track-listing de l'album.
Un jour d'ailleurs, je vous ferais un sujet sur mes hidden tracks préférées, les plus surprenantes, les plus invraisemblables ou dures à trouver...
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mercredi 14 décembre 2011
Shut the Door / House of Pain
Il y a quelques jours, j'ai vécu une journée "spéciale portes"
Non, je n'aime pas les portes! (rappelez-vous, dans les épisodes précédents.)
J'ai pris comme d'habitude mon métro Porte de Clignancourt.
Je suis resté à la porte du RER (parce qu'évidemment un incident mécanique à faire passer 2012 pour un pêt de dinosaure végétarien avait drastiquement diminué le nombre de rames en service, augmentant drastiquement itou les chances de décès par suffocation à l'intérieur dudit RER.)
J'ai discuté avec un mec qui faisait du portes à portes avec des peintures de malades quelconques et il m'expliquait que pour lui, une bonne journée c'était vendre 2 toiles. ça lui faisait 40 euros dans la poche.
Là, je commençais à trouver l'accumulation de détails relatifs à la porte à deux doigts du bizarre.
Surtout que les portes, je les préfère sculptées à Byzance, ( ou Constantinople ou Istanbul, choisissez le nom que vous préférez et qui sonne le plus flamboyant à vos oreilles.) ou Rome qu'automatiques sur des RER.
Mais toute la journée, j'ai loué l'espèce de bâton de miko en plastique noir qui est accroché à mes clés, car il ouvre ma porte souplement, avec un bruit de sas de navette spatiale, sans que j'ai à taper sur un digicode qui me donne l'impression de rentrer dans une banque. Ou à la CIA.
Et du coup, je n'ai pas de chiffres à savoir, j'ai mon bâton en plastique noir qui m'ouvre les portes.
Pendant la journée, j'ai encore ouvert des portes, fermé des portes, fait des portés et plains les déportés.
Et je suis rentré chez moi, mon bâton de miko qui ouvre les portes à la main.
Mais arrivé devant mon entrée,mon ustensile n'a jamais marché.
Il fallait utiliser le digicode.
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mardi 5 avril 2011
No Doubt / House of Pain
Ce matin, en plein travail d'une précision démoniaque à effrayer un physicien des particules ou un ingénieur nucléaire japonais, je fut soudainement pris d'un doute terrible.
Je suis parti en laissant branché un appareil vibrant* qui fonctionne sur batterie pour le recharger.
Et là, j'ai été assailli par un flot d'image dantesques, courts-circuits, étincelles, incendie, explosion, mon appartement réduit en cendres.
(avec cette vision cauchemardesque de mes billets de concert souvenirs réduits à l'état de papier noirâtres, mes disques fondus, mes photos disparues, mes bières bouillues et mes caleçons trouyus itou.)
Et comme je suis du style à vérifier 25 fois que j'ai bien fermé ma porte (même si je laisse mes clés à l'intérieur) et à éteindre 736 fois la lumière pour être bien sûr qu'elle soit éteinte, je vous dis pas l'angoisse gluante qui inondait mon front de sueur.
Chaque tic-tac de la pendule résonnait comme un crépitement de feu de bois, celui-là même qui nous réunissait gamins, à chanter fort et faux du Hugues Aufray.
Et puis j'ai pris mon courage (et mes testicouilles) à deux mains et j'ai décidé de jouer au pragmatique, raisonnable adulte qui garde son sang-froid et évite d'alerter les pompiers, le GIGN et Areva pour une histoire de prise de courant.
Les prises de courant, d'ailleurs, est-ce que ça peut exploser?
Je dois avouer que là, mon cerveau pourtant rompu aux plus grandes prouesses dignes de ces joueurs d'échecs qui disputent 158 parties en même temps (par exemple, je peux parler au téléphone ET écrire ET me ronger les ongles en même temps, c'est dire si je suis balèze...) est devenu simplement bipolaire.
Toute son activité était tourné vers des calculs savant d'ampérages, de volts, de résistances et autres probabilités que ce genre de poisse me tombe sur le coin du museau (vous voulez vraiment que je vous donne le résultat de l'équation quantique -digne d'un E=MC2 de CM2- qui pourrait se résumer à P=M/GV2** ? si vous êtes un habitué de mes extraordinaires aventures musico-divertissante, vous connaissez déjà mes rapports houleux avec la roue voilée de mon destin bancal et vous savez que je ne suis pas le Moyen pour rien) avant de plonger dans une confiance absolue en l'électroménager domestique moderne.
Bref j'ai passé la journée entre l'angoisse et la sérénité.
En rentrant, j'ai battu le record du monde du 100M métro (course d'obstacle entre les valises, les poussettes et les vieux sur un quai bondé, c'est super physique et on en parle pour les JO de 2016) remonté le temps en montant les 6 étages à pieds et poussé un soupir de soulagement.
Comme je suis quand même quelqu'un de prévoyant, j'avais volontairement oublié de brancher mon chargeur...
* une tondeuse à cheveux, pervers aux idées mal placées!
** Poisse = Moyen divisé par Galères de la Vie au carré.
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