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dimanche 24 avril 2016

SPECIALE PRINCE ROGERS NELSON (1958 - 2016)

Alors oui, évidemment, je suis triste.


Pensez donc, Prince est mort, Gilles Verdez est toujours vivant, les médias préfèrent continuer de parler de trucs idiots plutôt que des migrants qui se noient pas centaines et en plus, il pleut.

Prince est mort.

Bon, je vais pas dire que je le pensais immortel (encore que) mais quand même, c'est étrange à écrire comme phrase. Un personnage aussi fantasque, charismatique et surtout talentueux ne pouvait disparaître aussi vite. (Encore que je me demande si mourir à 97 ans dans des draps en soie violette -même entouré de sublimes créatures souples et douces- ça n'aurait pas un peu écorné la légende finalement. Genre un rockeur qui meurt dans son sommeil. Elle est bien bonne, celle-là.)

Prince est mort et comme après la disparition de Michael Jackson ou David Bowie, le monde groove moins. La planète a un peu perdu de son rythme je trouve.

Donc oui, je suis triste.

Mais plutôt que de faire un éloge funèbre sordide, je vais vous raconter un de mes meilleurs souvenirs de concert de toute ma vie.

Le 01 Juillet 2010, à Bercy.

Stevie Wonder, un des derniers de ces dinosaures mythiques, faisait donc bouger plein de monde au son des ses tubes qui tapent.
Vous me connaissez, je suis pas du genre à en rajouter mais bordel, c'était mortel.

Et il commence à jouer les premières note de Supersition.

Les gens sont contents, noterez-vous, car ce titre est un petit peu sympa et dansant.

Et il s'arrête.

Il veut faire venir un ami sur scène.

Le public est en délire et le reste appartient à la légende...




Je ne m'en suis toujours pas remis.


Tout comme je ne me suis pas remis de son concert au Grand Palais où j'ai fait partie des chanceux qui ont pu y assister.

Tout comme je ne me suis pas remis de la première fois où j'ai entendu Kiss, Purple Rain, Sexy MF, When doves Cry, Get Off, Cream, Housequake, et un nombre incalculable d'autres tubes.

Tout comme je ne me suis pas remis de mon deuxième meilleur souvenir de concert.

Le 11 Octobre 2009.

Sous la grande et belle verrière du Grand Palais.



Prince n'était pas qu'un musicien génial, performer exceptionnel, auteur, compositeur, producteur incroyable et guitariste virtuose.

Il était la musique. Elle irradiait et il nous enveloppait dedans à chacune de ses apparitions.


Au revoir, Prince Rogers Nelson.

Et Merci pour votre -trop court- passage sur Terre. Vous avez participé à la rendre plus hospitalière et promis, on continuera de danser, sur vos chansons et sur les autres, pour la laisser pas trop sale à ceux qui viendront après.

mardi 19 mai 2015

Guitar Lovin' Man / John Lee Hooker




"La frontière entre le ridicule et la gloire est fine. Comme celle entre la Corée du Nord et la Corée du Sud "
                                                                                                                       Proverbe Moyen

J'aime la guitare.
Forcément.

Un instrument de torture qui imite les pleurs et les cris, fait bouger la tête et les pieds, danser, pencher la tête au coin du feu et voyager.

J'aime le Blues.
Forcément.

La mort de BB King m'a dévasté.
Forcément.

J'aime la guitare alors dans mes écouteurs, j'ai While my guitar gently weeps.
Forcément.

Et je dirais même plus, j'ai While my guitar gently weeps version Tom Petty, Steve Winwood et Prince à la gratte.
Forcément.

Mais si, souviens-toi, j'en avais parlé .

Et puis bon, dans le RER, quand arrive le solo joué par Prince, on sent la tension qui monte, les doigts qui tricotent les cordes, le groove, les yeux fermés, cette gratte, les notes qui explosent et s'envolent, la guitare et là, j'ai ouvert les yeux et j'ai vu que plein de monde (parce qu'il y a toujours plein de monde dans les RER) me regardait l'air ahuri ou paniqué.

D'abord, je pensais qu'on regardait derrière moi et en fait, non, on me regardait moi.

Mais c'est quand j'ai vu mes mains, que j'ai compris.

La chanson courait toujours dans mes oreilles.

Embarqué par le solo nucléaire du sa majesté, je faisais du Air Guitar.

Tout seul.

Dans un RER.

EN FERMANT LES YEUX.

Là, le choix est rude puisque si on s'arrête subitement en se rendant compte que non, les gens dans le RER ne sont pas en train de secouer la tête comme des fous en vous admirant mimer de la guitare -et sans le son en plus, puisqu'il est dans vos oreilles et pas dans les leurs- vous abdiquez, vous admettez que vous êtes un original détraqué total qui vit seul avec des serpents et tout le monde vous regardera avec la crainte de vous voir subitement leur sauter dessus pour leur arracher la carotide avec les dents.

Si vous continuez, vous aurez honte de vous-même.

J'ai donc voulu m'arrêter progressivement et feindre la fin de la chanson qui hurlait encore dans mes oreilles.

C'est très bizarre de faire du Air Guitar non naturel. Du Air Guitar réfléchi, quoi. Pas improvisé. 

Ca demande d'être concentré. 

Du coup, j'ai raté mon arrêt.


mercredi 3 juillet 2013

Play in the Sunshine / Prince



Pour mon anniversaire, j'ai décidé de faire une pause dans mes visites de jolies villes et de partager avec vous un moment fantastique comme le quotidien peut vous en offrir et en même temps de vous présenter la fille la plus cool / chouette du monde que je risque un jour de demander en mariage.

Cette chouette fille en question s'appelle Christina, elle travaillait sur une voiture (une mécano? Je suis amoureux! Viens Christina, retapons ensemble une Ford Mustang et partons à la mer...) lorsqu'elle a eu le pied écrasé par le disque de frein alors que la voiture glissait des crics sur lesquels elle était posée.

Son pied gauche s'est nécrosé et elle a décidé de se faire amputer.

Et apparemment, Christina elle a le moral puisqu'elle met des jolies baskets sur sa jolie prothèse en fibre de carbone.

Et comme elle est chouette et cool comme je vous l'avais dit, elle se fabrique une prothèse en LEGOS.

La prothèse la plus classe du monde.


Déjà, je ne vous raconte pas comment voir ces petites briques multicolores (quadricolores dirait ma Frangine-Magnonne) résonne en moi.
J'ai encore des millions de pièces qui doivent prendre une place énorme dans le grenier de mes parents et qui en prenne une encore plus grande dans mon coeur, avec lesquelles j'ai construit, démonté, remonté, imaginé des centaines de trucs improbables.

Alors forcément, quand je vois ça, c'est une véritable madeleine de Proust, doublée d'une admiration absolue.

Voici une jolie jeune fille qui surmonte son handicap en en faisant un terrain d'expression et de créativité et qui fait preuve d'un recul et d'une philosophie incroyables pour littéralement jouer avec sa jambe amputée.

Vous vous souvenez quand je vous avais parlé de cette fille qui s'entendait pour la première fois?
(mais si, souviens-toi, on avait écouté du Billie Holiday, c'était  )

Ben Christina, elle me fait le même effet.
Elle m'émeut parce qu'elle est courage et parce qu'elle envoie voler les merdes du quotidien pendant 5 minutes.
Elle crée un moment épatant en même temps qu'un objet orthopédique à base de briques en plastique.

Elle a raison.
La vie est un jeu, alors profitons-en.

(et j'en profite pour vous souhaiter à tous un très heureux non-anniversaire.)





jeudi 18 octobre 2012

Melody Cool / Mavis Staple (Feat. Prince)




Je ne sais pas vous, mais moi, quand le temps devient nucléaire et que la misère du monde devient de la pluie et trempe mes soulier, j'ai rapidement envie de:

A: Prendre une tangente supersonique, traverser un hémisphère et profiter d'une retraite anticipée dans des îles lointaines de sable blancs, vers les Marquises ou un quelconque récif de corail perdu dans le Grand Pacifique, bercé de musique Mélanésienne, du murmure des vagues, du parfum des colliers de fleurs que des créatures splendides, souples et douces comme du velours viendront me glisser autour du cou pendant que mes doigts se perdront dans leurs cheveux. (si en plus, il pouvait y avoir des Tigres du Bengale perdus au fond d'une jungle mauve, ce serait le Loto.)

B: Rester au fond de ma couette. Feindre la maladie grave et hautement contagieuse, couper mon téléphone, regarder des films qui font rigoler (Woody Allen, The Party, quelques Jude Apatow et Papy fait de la Resistance en boucle. Avec des chips.) Refuser tout net d'affronter ce monde qui fait rien qu'à pleuvoir comme une ordure et chercher à me piquer ma casquette et rester dans le mien, où les annonces des marabouts du XVIIIème arrondissement sont des oeuvres d'art exposées au public, où les disques s'entassent et les livres gambadent joyeusement.

C: Avoir un parapluie pour en échanger un petit coin contre un coin de Paradis

D: Avoir un Ipod qui vous connaît...
En partant travailler ce matin, ronchon comme une teigne, à rouspéter après tout, tout le monde et me faites pas chier tas de con, mon Ipod, bouclier ati-émeute et gilet pare-balle de la vie, qui me connaît rudement bien a eu l'ingénieuse idée de me passer cette chanson dans les oreilles.
Je l'ai écoutée 16 fois d'affilée, j'ai laissé mes pieds glisser sur les marche-pieds, j'ai presque souri, j'ai discuté avec le taxi qui m'emmenait dans les rues de Paris sous la pluie (et lorsque ce même taxi est tombé en panne au beau milieu d'une rue à sens unique -modeste mésaventure qui bien évidemment ne pouvait tomber que sur moi vu que c'est mon karma- je n'ai même pas flippé. Même quand le chauffeur a tapé sur son tableau de bord pour redémarrer.)

Je n'étais pas sur une île perdue où l'on ne sent que les embruns et les fleurs de tiaré, où les feulements des tigres venus de la forêt épaisse vous rappellent qu'ici, il n'y aura jamais de voitures.
Je n'avais pas de parapluie paradisiaque, ni de bouillotte sous ma couette.

Mais ce matin, j'ai bronzé des oreilles et je me suis dis que cette journée allait groover.

(bon, après je suis effectivement arrivé au boulot et mon enthousiasme débordant s'est écrasé comme un vieux flan.)




vendredi 30 septembre 2011

Pheromone / Prince





Il m'arrive de me poser parfois des questions relativement simples mais dont je ne trouve que rarement la réponse au gré de mes journées folles.

Par exemple, pourquoi la caissière de mon Franprix d'à côté me dit-elle "Bonjour Madame" quand je passe à la caisse?

Bon, je sais que je dois lutter pendant trois semaines pour avoir une barbe de trois jours, que j'ai parfois des esquisses de démonstration lacrymale incontrôlée devant certains films (mais ça ne se voit pas lorsque j'achète mon saucisson et une part de brie au Franprix, quand même) que je bois du thé quand je n'ai plus de bière (ce qui pourrait en revanche facilement se deviner à la caisse du Franprix si j'achetais 35 boîtes de thé et trois panach' en bouteille) et qu'il m'arrive d'écouter distraitement (et par erreur) Chérie FM au travail (ce qui, là aussi, pourrait se trahir sottement à la caisse du Franprix si je me mettais à fredonner du Didier Barbelivien comme ça, au débotté.) mais quand même, je suis en droit de me demander si ce "Bonjour Madame" était:

1: Une méprise affreuse de la gentille caissière du Franprix, automatisée par son poste et tellement habituée à voir des clientes féminines que son cerveau, autrefois alerte et plein d'incertitudes, de curiosité naturelle et de fraîcheur, n'est plus conditionné que pour dire "Bonjour Madame" en toutes circonstances (imaginez la pauvre, après ses 10h30 passées à la caisse du Franprix de ma rue -qui n'est pas la supérette la plus sexy du monde, sur une échelle de 1 à 10 en sexitude de supérette, je lui mettrais Mimi Mathy comme note- elle se fait arrêter au volant de son auto pour une légère infraction au code de la route, pressée qu'elle était de rejoindre son foyer et profiter d'un bonheur familial mérité et alors que Jean-Michel, motard de la police nationale lui demande les papiers du véhicule et son permis avec ses belles lunettes de soleil, sa moustache et ses bottes, elle, tremblante et légèrement attristée par ce coup du sort, lui répond "Bonjour Madame".
Comme Jean-Michel est un con, il va le prendre mal et notre pauvre caissière, rouage usé du système commercial mondialiste, passera une soirée de merde.
(remarquez que moi aussi, fier dans mes baskets et mon T-Shirt à tête de mort -qui porte une couronne, la tête de mort.- j'aurais pu m'offusquer et puis ben non, j'ai été classe et compréhensif, j'ai ri en la maudissant intérieurement.)

2: Cette pouffe de feignasse inculte a réellement pensé que c'était une madame qui passait à sa caisse en entendant ma voix (parce que cette morue n'a pas daigné lever les yeux pour admirer la clientèle sociable et nonchalante qui arrivait pour égayer sa journée et la surtout rendre enfin utile à la société au milieu de ses 24 pauses quotidiennes) alors que quand même, je me fais suer pendant trois semaines (dont 10 jours à jouer les baroudeurs tatoués au milieu de régions hostiles, peuplées de trappeurs en kilt, froides et sauvages à effrayer un ours) pour avoir une barbe de trois jours, c'est pas pour se faire taxer de "madame" quand je passe à la caisse du Franprix. Faudrait voir à quand même pas déconner.
J'ai ri jaune pour montrer mon mécontentement et j'ai fais des phrases avec les mots "corner" "hors jeu" "couille" et "tête de delco" pour montrer qu'il ne pouvait pas y avoir confusion.

Je suis rentré chez moi en me demandant pourquoi la caissière du Franprix d'à côté m'avait dit "Bonjour Madame"

Je me posais encore la question pendant que je rangeais ma crème pour la peau et mon gel douche hypoallergénique, que je me faisait un thé avant de regarder un épisode de Grey's Anatomy.

Il faudrait peut-être que je songe à me raser...




































J'en profite que là, à droite, vous avez un petit pouce bleu qui est apparu astucieusement sur ma page.
Il s'agit d'un lien qui vous permet de voter pour moi pour les trophées de Golden Globs Awards.




lundi 12 octobre 2009

Interlude Prince en concert au Grand Palais



Voila trois minutes de 1999, la chanson d'entrée du concert de Prince, mon Beethoven à moi. (vite, avant qu'elles ne disparaissent de la toile...) histoire que vous vous fassiez une idée du show. (Moi, je suis la 16ème main en partant de la droite...)

(Promis, après, j'arrête de vous parler de Prince pendant une bonne douzaine d'heure.)

Il est venu sans sa section cuivre (dommage, j'aurais kiffé de voir Macéo Parker ou Eric leeds, son saxophoniste de légende) mais avec deux claviers, une batteuse trop belle et trop douée, un bassiste monstrueux, une joueur d'harmonica et trois choristes.
Une arme nucléaire en fait.
Un napalm sonore à ses ordres.
Inutile de préciser la virtuosité des musiciens sur la scène, ils étaient tous (et toutes) hallucinant(e)s.

Et Prince utilise comme bon lui semble cette puissance de feu de croiseur pour embraser le Grand Palais et immoler la foule.

Il a un tel pouvoir et son groupe est tellement bon qu'il peut se permettre d'improviser dans tous les sens, de fusionner deux chansons entre elles, de repartir en arrière, ça assure toujours derrière avec une régularité et une efficacité démoniaques.

Donc, oui, le concert était fabuleux, oui il est classe, doué, charismatique, sexy, groovy, marrant (si, si , on dirait pas mais c'est vrai) bourré de talent, funky, génial, et plus encore.



Oui, j'ai pleuré sur l'incroyable version de 15 minutes de Purple Rain qu'il a fait.

Oui, le Grand palais a aimé la musique de sa majesté.

Oui, je suis tombé amoureux de sa batteuse (elle s'appelle Cora Coleman Dunham, elle est trop belle et elle a une frappe incroyable et un sens du groove monstrueux.) et de sa clavier. Et de ses trois choristes.
Et de Lui.

Oui, j'ai dansé, que dis-je? je me suis désarticulé sur Kiss (dans une géniale version jazzy/sexy), Cream, Everyday People (une reprise monstrueuse de Sly and the Family Stone), I wanna take U Higher, U Got the Look, Dance 4 Me (tiré de MplSound, un disque de son dernier triple album)

J'ai tremblé sur The One U Wanna See, Sometimes it Snows in April (un chef-d'oeuvre...), ou Eye Could Never Take the Place of UR Man.

Ses reprises du Freak (Chic), et de Play That Funky Music écrasaient les originales sans contestation possible tellement ses réarrangements leur donnaient de puissance.

J'ai remué la tête comme un barbare sur Guitar et son riff thermonucléaire.

Il a fait des solos à la gratte à faire pâlir Jimi Hendrix.

Il se permet de faire des solos en tapping main gauche sur le manche (normal) mais avec la main droite, il donne les instructions à sa batteuse pour varier la rythmique et enchaîner sur une autre chanson (là, ça devient franchement paranormal.)

Prince était heureux d'être sous la verrière du Grand Palais, hier.

Du coup il a fait la fête.

Avec Nous.

Prince, his name is MUSIC... (Funky Music)




Et voici l'originale de Play that Funky Music, comme ça vous aurez quand même une chanson entière.

C'est signé Wild Cherry, ça groove du tonnerre, mais c'est rien à côté de la version du génie de Minnéapolis...

jeudi 8 octobre 2009

Interlude Spécial Prince Live



(Je crois que Vincenzo Guitar-Héros va hurler à l'hérésie mais moi j'aime bien cette verion -même si Prince lui-même dit que Jimmy Page est le plus grand de tous...-)

Comme Prince vient d'annoncer qu'il allait faire deux concerts exceptionnels sous la Nef de verre du Grand palais (oui, ces concerts s'annoncent mythiques, historiques et hors de prix...), je fête ça en vous balançant ces extraits live monstrueux de notre Beethoven à nous...



et je vous renvoie là, souvenez-vous, ça déboitait sa mère et ça faisait pleurer...


Alors je suis en train de vendre un rein sur Ebay pour pouvoir y assister parce que je pense qua ça va pas être donné (ou alors je propose à tous les lecteurs de ce blog de participer à un Moyenthon et de se cotiser pour m'envoyer là-bas, promis je vous ferais un compte-rendu complet)

Parce qu'il est une légende.
Parce que je le kiffe.
Point.
Je croise les doigts...

jeudi 7 mai 2009

Guitar / Prince




Bon après mes errements sentimentalo-ridicules, mes chouinements de chochotte, ma nostalgie post-ado qui refoule du bec (avec une voix de bébé phoque qui a mangé du miel, hiiirgggl, comme c'est pas Rock'n Roll, ça)

Après l'anniversaire Bluesy de papa Gaston.

Boum!, Retour au gros son saturé que je kiffe avec un live (très rare à trouver en vidéo) de Beethoven-Prince.


Aaaaaah ce riff de fou. (qui vous découpe en deux si vous faites pas gaffe)
Mmmmh ce cri terrible pour lancer la chanson (non, je ne suis pas gay, mais bordel à dutre, Prince, il est sexy, quoi!)
Ouatcha ce solo de dingue...

Non, vraiment, j'adore ce mec.

Je déconne pas quand je dis que c'est Beethoven.
Peut-être le seul vrai génie musical de mon époque.

Moi aussi, j'ai essayé la guitare.
Et à force de patience, de ténacité, d'épluchage de doigts, de volonté, de sacrifices et de persévérance, j'ai un jour réussi à atteindre le niveau technique, la dextérité, que dis-je, la virtuosité de Carla Bruni.

Alors j'ai arrêté, heureux du chemin parcouru.

Mais voir des trucs comme ça, ça me donne grave envie de m'y remettre...
(et en plus, ça aide niveau gonzesse, ben si les mecs, regardez l'effet que font Keziah Jones, Ben Harper, Prince lui-même ou les gugusses joueurs de Tryo)

En plus, pour moi, Prince est un des guitariste les plus sous-estimé de l'histoire.(pensez donc, il n'est même pas dans la liste des 100 meilleurs guitaristes de Rolling Stone Magazine)

Si vous en doutez encore, souvenez-vous de ça:



je l'avais déjà posté à ce moment-là et chaque fois que je vois ce truc, j'hallucine toujours autant.

Quelle classe.
Mais quelle technique bordel à dutre.

Allez les enfants, ouvrez les fenêtres, devenez moites, caliente.
Faites de l'air-guitar sur ce son torride, Prince c'est le Marc Dorcel sonore.

Et n'oubliez pas de danser dans votre bureau.

jeudi 13 novembre 2008

While My Guitar Gently Weeps / The Beatles (george harrison)




Bon alors pour tout le monde connait les beatles, je vais pas faire un court de l'histoire de la musique.
Pour ceux du fond, un seul truc à retenir: ces 4 mecs ont révolutionné la musique. Point. c'est aussi simple que ça.
Demandez à vos parents ce qu'ils pensent des Beatles, les enfants.
Moi j'ai eu la chance d'avoir des parents fans qui nous on fait découvrir tout petit ces monuments insurpassables. (avec les Stones, évidemment)
Comme si j'avais grandit à côté de la muraille de Chine avec vue sur le Sphynx.
sans dec', entendre les beatles pour la première fois, c'est comme voir la lumière pour la première fois.
Ils vous font croire que la musique est facile.
Ils vous font croire qu'avoir une coupe à la con avec un sourire niais et un cabant attire les filles.
En gros ils ont la classe, nous ne sommes que des blattes à côté.
Bref revenons au propos profond de ma discussion. Pour une fois je ne vais pas parler de Paul ou John, je vais parler de George Harrison.
Harrison était le guitariste du groupe. Il a écrit 4 chansons: Abbey Road, Here Comes the Sun, Something et donc celle qui nous intéresse aujourd'hui While my Guitar gently Weeps.
C'est une ode à sa gratte.
Un chant d'amour d'un guitariste pour son instrument.
Tout le morceaux est construit autour de la guitare.
Un morceau d'une complexité musicale effarante (qui encore une fois fait paraître l'ensemble simple et léger, presque évident) puisque plusieurs pistes sonores se mélangent entre des guitares accoustiques, électriques et ce long solo désespéré que l'on retrouve régulièrement tout le long de la chanson. (la légende veut d'ailleurs que ce serait un autre Dieu de la gratte, God himself, Slowhand, bref Eric Clapton qui le joue dans la version studio, invité par George Harrison pour calmer les tensions au sein du groupe.)
D'ailleurs c'est la guitare qui prend le pouvoir sur ce titre.
C'est elle qui balance la rythmique.
C'est elle qui entonne les refrains et les couplets..
C'est elle qui aligne la basse.
En fait les autres instruments sont simplement là pour faire joli finalement puisque leur utilité même (la batterie, la basse, le piano) est reprise par la guitare (acoustique ou électrique) qui, ici, remplit toutes ces fonctions.
Et George pourrait se passer de chanter puisque c'est sa guitare qui pleure.
C'est sa guitare qui nous parle.
C'est sa guitare qui est amoureuse.
His Guitar Gently Weeps...
Une prouesse aussi bien artistique que technique.

Car les Beatles n'étaient pas que des gentils chanteurs de Pop anglaise anglais, ils étaient aussi de sacrés révolutionnaires question technique puisqu'ils seront les premiers à mettre au point le 4-pistes pour l'enregistrement de leurs chansons (procédé technique qui les obligera à arrêter la scène puisque impossible à recréer en live, les privant du coup d'une large partie de leur répertoire)
Et Harrison n'est d'ailleurs pas le moins technique du groupe puisque sur le dernier album du groupe, le terrible Let It Be il introduit pour la première fois un nouvel instrument... le synthétiseur!!

Il arrive que des gens soient touchés par la grâce, j'en ai déjà parlé.
Et ben là, c'est clairement ce qui arrive à ce cher George.
Il nous sort un morceau comme un mec peut en sortir dans une vie.
Un morceau repris par beaucoup de guitaristes, comme si il n'y avait qu'eux qui pouvaient le comprendre réellement.

Dans le panthéon des musiciens, une place est réservée, à part, pour les guitaristes.
le guitariste est un peu comme Prométhée.
Il maitrise le feu dans ses doigts, il le domestisque, le contrôle, l'apprivoise pour en sortir des sons envoûtants accompagné de sa non moins mythologique guitare.
Mais comme prométhée, le guitariste est soumis à une malédiction.
L'ombre. le murmure.
Car le guitariste restera un incompris.
Il ne se comprendra que lui-même, ne s'exprimera qu'en notes arrachées, torturées, déchiquetées sur cet instrument barbare qui a vu saigner beaucoup de jeunes doigts plus ou moins talentueux.


Une légende qui écrit un morceau pour un instrument de légende.

Mais même les légendes disparaissent...
Harrison meurt en 2001, des suites d'un cancer.
Les légendes disparaissent mais leur flamme reste.

Et quand les légendes disparaissent, les Dieux se rassemblent pour leur rendre hommage...
(Faites bien gaffe au petit lascar avec le chapeau rouge, il explique avec ses doigts ce que guitariste veut dire, en se lançant dans une sorcellerie vaudou extraordinaire avant de tout conclure sur un dernier tour de magie noire...)



Cadeau....




Merci les Beatles et merci Papa!!

mercredi 30 juillet 2008

Head / Prince

PRINCE-HEAD live - O{ >


Alors bande de petits pervers, comme le terme Porno de mon post précédent vous a émoustillé les sens et excité votre fierté (en gros, ça vous a collé la gaule), voici de quoi satisfaire vos
(h)ardeurs.
Alors voilà Head. Un monstre Funk de Dieu (bis, égalité avec Springsteen) Prince.
Cette chanson raconte ni plus ni moins qu'une fellation extra-conjugale (en gros, hein, c'est pas aussi rocambolesque que les feux de l'amour non, plus, hein, Prince, paf, il va tout droit et ne prend pas de chemins détournés. Prince EST le sexe).
Ah, vous vous sentez moites là aussi, hein?.
Mais une moiteur animale.
Une moiteur sauvage.
Une moiteur enragée.
Là, vous êtes une star du porno, une bête de sce(x)ne.
Avec Prince, j'abandonne ma voix de Bébé Phoque qui a mangé du Miel et je deviens un golgoth composé à 98% de testostérone (les 02% restant étant de l'alcool), un étalon impossible à dresser et impossible à repousser. (Oui, bon, enfin, j'essaye, on va dire que je deviens un Bébé Phoque qui a mangé du Nutella, c'est moins doux que le Miel) (Ou un bébé Phoque qui a Mangé 130 kilos de piments purs histoire que vous ayez une idée de ma tête de golgoth-sex-appeal-tombeur-grrrr à la testostérone...)
Bon, je vous laisse sur ces doux mots, Prince vous emmène au pays merveilleux du cul avec plus de classe que l'ile de la tentacule.
Grrr...

vendredi 30 mai 2008

Gett Off de Prince. Album Diamonds and Pearls


Prince - Gett Off
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GETT OFF Prince and the New Power Generation (Album: Diamonds and Pearl)


Disons le tout net, Mozart, Beethoven et Elvis se sont réincarnés dans une seule et même personne. (avec un peu de Marc Dorcel)
Un génie musical, dont la carrière est quasiment parfaite (malgré quelques ratages spectaculaires, c'est vrai) et dont les tubes arrachent littéralement les oreilles et donnent un vrai sens au mot musique.
Gett off est moite. Lourd. Une percu engluante. Une guitare qui nous propulse dans la stratosphère (quel solo à la fin du morceau!!!) une voix au-delà du sexy... Bref la classe.
Ce mec est l'érotisme en musique. Du porno sonore.

Gett off ne dégage que du sexe. Bref les mecs, pas la peine de soulever des tonnes de fontes pour paraitre viril. Ce type efféminé vous met une branlée question testostérone. Rentrez chez vous pour vous épiler et vous raser sous les bras, ça sert à rien de sentir le chameau en rut pour faire croire que vous etes des hommes...

Ce qui est dément chez cet artiste, c'est sa capacité à se renouveler, à toucher des genres aussi disparates que la funk le rock, la soul, la pop, avec une aisance surnaturelle et une facilité d'extra-terrestre. Ce mec n'est pas humain, il est né sur une planête en forme de clé de sol. Dans ce morceau il n'hésite pas à rajouter des touches hip-hop avec des scratchs savemments dosés, il convoque le rock brutal avec sa guitare (inutile de préciser qu'il est un virtuose), met son public en transe avec des percussions à décrocher un chêne et rend le tout terriblement torride en y mélant sa voix.

Alors il y a comme ça des types touchés par la grâce. Des vrais purs génies. Prince en fait partie pour moi, tout comme chopin ou mozart.

Quand je me met à fredonner frêre jacques, mes plantes fanent.
En tapant avec une cuillère sur ma table, aucun ryhme cohérent n'en sort (je soupçonne même les cuillères de demander pardon à Stewie Wonder, le grand Dieu-Manitou de la rythmique...)
Voilà l'injustice totale.
Sous prétexte que ce nain de jardin d'1m55 (je mesure 1m63, donc on est pareils..) sais aligner à peu près correctement 2 ou 3 sons biscornus, le voilà aux bras de créatures de rêves toutes plus incroyables les unes que les autres...
Inutile de préciser que j'ai une voix de canard atteint de paralysie faciale...

Alors maintenant on se lache, on écoute, on devient moite, caliente, sueur...