vendredi 30 mai 2008

Hells Bells (Live) AC/DC (Album AC/DC Live 2CD)




Un Matin comme tous les autres.
J’ai encore la tête coincée dans le fond de mon cul.
Les autres usagers des transports en communs me paraissent à peu près aussi aimables que les portes du pénitencier de haute sécurité d’Oswald (sobrement appelé Oz).
Je cherche donc à me sortir de ma torpeur histoire de paraître un poil plus agressif et de montrer à ces autres usagers au faciès de pitbulls mongoloides que Merde, bordel de bouc en rut, aujourd’hui faudra pas venir me briser mes nobles testicules !
Alors hop, c’est parti, je me détartre les oreilles.
Ces types sont des fous. Des malades mentaux. Et dangereux en plus.
Ils vous perforent le thorax à coups de riffs acérés.
Vous retournent les yeux sous leurs coups de batteries.
Ils se font interviewer dans les toilettes de leurs Hotels.
Les Stones eux-même, saoulés de voir que ces hurluberlus australiens qu’ils avaient mis en première partie de leur tournée mondiale foutaient plus le dawa qu’eux décidèrent de ne plus jamais leur confier le moindre micro.

Ils cassent à peu près tout ce qui se trouve sous leurs mains ou sur leurs scènes (voix de leurs fans hystériques, bouteilles de bière, guitares, murs du son…)
Un de leurs néfastes effet secondaire est évidemment de me coller le tournis à force de secouer la tête comme un débile pour faire croire que j’ai les cheveux longs et que crotte, moi aussi je suis un hard-rockeur !
(Un jour j’ai même eu le visage coincé en une grimace simiesque abominable à force d’éructer des borborygmes sans doutes sataniques sur Highway to Hell pendant que je marchais dans la rue. Il m’a fallu 46minutes pour m’en rendre compte, aidé il est vrai par les spasmes d’horreur que faisaient les autres passants en me croisant)

Je me met à manger des rats.

Je brûle des photos de mes ex ( bon, le pluriel est un mensonge, mais je vous dis Merde, je suis un hard-rockeur, je rote mes bières et je séduit qui je veux !)

Je tronçonne des violons pour exprimer mon dégoût de la musique de gonzesses et de Céline Dion.

En gros, cette chanson me transforme en dur, en tatoué, en machine à tuer.

Bon, je sais, il y a plus underground comme groupe de Hard-Rock et il y a sans doute plus trash ou plus extrême (J’ose à peine imaginer, j’en tremble déjà, chez ces mecs, ça doit être Halloween, la nuit des longs couteaux et le sabbats des sorcières tous les jours) mais je les adore !

Et toi, l’étranger, si tu veux survivre dans cette ville devenue trop petite pour nous deux, tu n’as pas intérêt à croiser mon chemin.

D’ailleurs, bande de blattes sans cervelles et de tarlouzes décérébrées, je vais vous quitter, j’ai plein de trucs de mec qui rote des bières à faire.

Des poulets à sacrifier.

Des moteurs de tracteur à démonter et remonter les yeux bandés.

Ah, et faut que j’aille au ciné voir Sex and the City.
Faut que je pleure devant Love Actually
Faut que je pleure en écoutant Harvest Moon de Neil Young
Faut que je rigole devant Ugly Betty
Faut que je pleure (oui, encore) devant Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Faut que je chante Ma Nouvelle Adresse de Pierre Perret
Et je vous emmerde, J’aime le Rock n’Roll !

1 commentaire:

Boulsquad a dit…

Une des meilleures intro que j'ai tendue. Un groupe presque aussi bien que la tête à moteur
Bonne plume ma foi et j'attends avec impatience un post sur LE plus grand groupe de l'univers : les Beastie Boys !
Continue comme ca gros :)
Gwenboul