mardi 17 mai 2011

Boys Don't Cry / The Cure






Ce week-end je me sui surpris à pleurer comme un flan devant caro-magnonne et un épisode de Desperate Housewives.

Oui, Desperate Housewives, je sais, j'ai honte.

Bon, je pleurais dignement, le front fier et les larmes chaudes mais quand même, pour un garçon élevé à Terminator, les films de gangsters et la bière, je me dis que ça risque d'entacher un brin cette virilité dense qui se dégage naturellement de tout mon être.

Je me suis surpris moi-même, car il faut bien avouer que ça ne m'arrive pas souvent de pleurer comme ça comme une fiotte une personne sensible au coeur d'artichaut et à la sensibilité à fleur de peau.

Sauf dans quelques rares cas comme:

Regarder Marley et Moi dans un avion qui m'amène à New York avec ma meilleure amie.



Incompréhensible puisque que c'est un film avec un chien et que je préfère les chats.
Le film le plus mal vendu du monde puisque la bande-annonce nous le présente comme une comédie débile comme on en voit des kilotonnes chaque été et qu'en fait c'est bien plus que ça. C'est l'histoire d'une famille qui grandit autour d'un animal, c'est tout simple, souvent touchant, joli et le final me transforme en flaque.
Accessoirement, le film qui m'a donné envie d'avoir un chien alors que je préfère les chats.

Regarder le générique de Up des magiciens de Pixar.



Si vous ne pleurez pas, c'est que vous avez pleuré devant la rafle et donc il vous manque un gène: celui de la jugeotte.
(cette phrase est une réponse à Roselyne Bosch, la réalisatrice de ce navet avec Jean Reno et Mélanie Laurent -deux indices vivants sur la qualité du film- qui dans son insondable intelligence, avait dit à ceux qui n'avaient pas pleuré devant son film qu'il leur manquait le gène de la compassion, ce qui est d'un coup exquis, pétasse, quand on parle de la Shoah.)

Une Leçon de Piano.



Là, j'écoute et je ne dis rien. (si je sanglote.)

Invictus. (je vous invite à cordialement cliquer sur le lien et à chialer votre maman.)

Parce que c'est la vérité.
Un poème à permit à un petit homme de rester debout dans l'enfer de Robben Island pour devenir un des plus grands hommes de l'histoire.

Le géant de Fer.



Parce qu'un robot géant m'a appris qu'on pouvait devenir qui on choisissait d'être.
Je pleure particulièrement , mais là, c'est la fin, donc évitez de regarder si vous voulez garder la surprise.

Et je pleure devant un bon millier d'autres choses mais j'ai assez mis en l'air ma virilité chancelante pour aujourd'hui.

Alors je vous invite à vite regarder ce qui vous fait pleurer.

Parce que ça fait du bien.
















A Noter que j'en suis à 14.800 visites sur ce blog qui fait votre joie et bonheur tout au long de chaque semaine et que vous attendez avec l'impatience de l'enfant qui guette le Père Noël dans sa cheminée dès le 18 juillet, et que donc je ne suis pas loin des 15.000.

Alors pour fêter ça, la 15.000ème aura un bisou et le 15.000 rien du tout (et il peut s'estimer heureux de ne pas se prendre une paire de claque pour avoir chipé la place à ma 15.000ème.)

Et le droit de poster SA chanson du jour, mais on en reparlera...

Aucun commentaire: