Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
lundi 28 novembre 2011
Ain't Going down this Time/ Tony Joe White
Un peu de guitare pour attaquer la semaine, ça en vaut la peine.
Proverbe Moyen
Ce que je trouve moche avec les débuts de semaine, c'est que chaque lundi, je redécouvre des choses que j'avais oublié le week-end comme les matins, les transports en commun, les gens et les vêtements mis à l'envers (à cause des matins.)
Mais surtout, les débuts de semaine ont ceci de fourbes qu'ils nous remettent droit dans la réalité avec la délicatesse d'un autobus qui vous roule dessus.
Mais plutôt que de me laisser abattre et de reculer, un air de guitare m'aide souvent à avancer.
Surtout quand cet air de guitare vient de la Louisiane et sonne comme une voiture décapotable qui file au vent au milieu des étendues infinies d'une région sauvage.
Cette semaine vient de commencer, et une fois de plus, elle ne me verra pas flancher.
mardi 22 novembre 2011
Nuthin' To Do /Common
Il arrive parfois qu'au boulot, il n'y ait pas de boulot.
Enfin, quand je dis pas de boulot, c'est une façon de parler parce qu'il y a toujours quelque chose à faire, mais de temps en temps, on passe plus de temps à attendre des coups de fil qu'à s'user les mains à bosser.
Alors ces moments de trêve furtive sont fugaces, évidemment mais on a quand même bien le temps de les sentir passer.
Du coup, je classe mes trombones, je range mes stylos par taille et par couleur, je range mes outils par forme (et couleur aussi, comme les crayons.) je classe mes dossier, je range le stock, je re-range mes dossiers que j'avais dé-rangés pour m'assurer que je n'avais rien oublié, je passe des coups de fils, je dé-classe exprès mes trombones pour m'auto-faire chier et la journée est terminée.
Et quand je rentre seul chez moi, je n'ai pas de trombones à classer.
Alors j'écoute des musiques passées, je regarde des matchs de champion's league avec une résolution de 23 pixels sur 16, je lis des romans usés et la soirée est terminée...
vendredi 18 novembre 2011
No One Gets The Prize / Diana Ross
Mercredi, j'ai assisté à la cérémonie de remise des prix des Golden Blog Awards.
Alors je n'ai rien gagné, mais je le savais déjà, les shorts-lists étaient arrêtées depuis quelques temps déjà.
Mais ce que j'ai appris, c'est que cette génération de l'espoir, cette génération de la créativité, de l'alternatif, génération responsable, du changement, la génération qui renverse les choses comme on l'a vu en Tunisie ou avec les indignés, cette génération qui promet comme l'a présentée un adjoint au maire de Paris dans son discours d'introduction, ben cette génération-là, elle laisse traîner ses gobelets par terre dans les salons de l'hôtel de ville.
J'ai aussi appris (grâce au vainqueur dans la catégorie "Humanitaire") qu'il y a "chaque jour des gens qui meurent de faim en Afrique et c'est inacceptable et il faut faire quelque chose! Non mais c'est vrai, quoi, zut." (c'est vrai qu'en France, c'est tranquille, vu que c'est comme des vacances à la ferme finalement: tout le monde à un logement décent pour un salaire raisonnable, chaque emploi est une partie de plaisir, chaque repas est un festin, chaque fin de mois, on est millionnaires. La France, c'est la mélodie du bonheur 2.0.
J'ai appris que pour être blogueur, il fallait tweeter comme un acharné les yeux rivés sur son téléphone dernier cri (ce qui me donnait l'impression d'être un homme des cavernes qui découvre le feu -et les joies de la viande grillée qui l'accompagnent- avec mon téléphone qui fait très bien décapsuleur.)
J'ai appris que les blogs sont élus en fonction de leur popularité. Pas en fonction de leur point de vue, de leur originalité ou de leur traitement de l'information.
Comme si, chaque année aux César, on ne prenait que les 10 films qui ont fait le meilleur score au Box-Office pour choisir les lauréats.
J'ai aussi découvert que les Flashmobs ne sont pas tous forcément cools et inventifs, surtout quand un site de mode (dont je n'ai quasiment rien compris au principe si ce n'est qu'il propose aux gens d'échanger des vêtements, ce qui est trop cool et hype et révolutionnaire et ce qui est surtout ce qu'Emmaüs fait depuis 57 ans, le souci communautaire en plus.) décide de l'organiser et envoie une douzaine de filles se déhancher sottement sur de la mauvaise musique, au point de faire passer le spectacle de fin d'année du collège Hervé Vilard d'un village des vosges pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
Un mec qui se baladait avec un saladier remplis de bonbecs que j'ai poliment refusés m'a reproché d'avoir perdu mon âme d'enfant. Donc un blogueur, c'est peter pan, forcément.
(en même temps, j'aurais dû me méfier en voyant les bornes d'arcades installées un peu partout. Un blogueur est un geek qui passe ses soirées à jouer aux jeux vidéos, même à l'hôtel de ville à une remise de prix.)
Cette soirée était donc riche en enseignements et en coupes de champagne.
(Je tiens évidemment à préciser que le fait de n'avoir rien gagné ne m'a point rendu aigri, au contraire. J'y suis allé franchement curieux et motivé pour passer une bonne soirée. Ce n'est pas de ma faute si ils n'y ont pas mis du leur...)
jeudi 17 novembre 2011
Don't Take My Blindness For Weakness / Bryan Lee
Hier soir, je rentrais de la cérémonie des Golden Blogs Awards (dont je vous parlerai très vite, ça valait son pesant de twitteurs frénétiques...) et dans le métro, j'ai fais une chouette rencontre.
Une fille aveugle, qui -bonheur- ressemblait presque à Scarlett Johansson si elle portait tout le temps des grandes lunettes noires, même dans le métro (ce qu'elle doit certainement faire, mais dans les limos.) accompagnée de son chien, un mélange entre un ours de petite taille mais balèze quand même et un loup sympa.
Sur le quai, elle se tourne vers moi (ce qui m'a surpris, parce que je ne l'ai pas interpellée, je n'ai pas fait de bruit et j'ai même réprimé un raclement de gorge intempestif pour être bien sûr de passer inaperçu.) et me demande doucement le temps d'attente avant la prochaine rame.
Je lui réponds tout de suite qu'il ne reste que 2 minutes (pour être bien sûr que personne d'autre ne me vole l'occasion de passer pour un bon samaritain) et nous rentrons dans le même wagon (par un hasard incroyable, ne nous méprenons pas!).
Et là, comme dans un rêve, j'ai appris plein de choses sur les chiens (et plus particulièrement les chiens d'aveugles, dont je ne savait rien si ce n'est qu'ils portent une espèce de sac à dos comme pour traîner les traîneaux dans la neige, sauf que là, ils tirent une personne.)
Son ours de compagnie est formidable.
Il sait exactement où il est dans le wagon alors que moi j'ai parfois l'impression d'être perdu et de gêner, il est sage comme un ours de cette taille peut l'être (il m'arrivait jusque là à peu près) observe les autres usagers joyeusement et surtout reste obstinément collé à sa maîtresse. Ca se voyait que ces deux-là se kiffaient.
Et je dois l'amuser, l'ours, puisque plusieurs fois il cherche à me renifler et me regarde souvent en laissant pendre sa langue nonchalamment, ce qui est marrant (mais ce qui fait aussi des grosses taches de bave par terre...).
J'allais étendre ma main pour lui caresser le museau quand sa maîtresse (qui doit faire partie des X-Men, c'est pas possible autrement, je me demande encore comment elle a pu deviner. Ou alors elle fait super bien semblant d'être aveugle.) me dit de ne pas le caresser car là, il a le harnais donc il travaille et n'a pas le droit d'être distrait.
J'ai balayé d'un revers de la main son discours de patron capitaliste membre du CAC 40 qui opprime le petit ouvrier à fourrure en lui interdisant toute forme de distraction sous prétexte qu'il s'use les reins à la promener partout et que c'est son boulot et j'ai entamé la conversation.
Oui, moi.
Du coup, j'ai appris plein de trucs sur les chiens d'aveugles comme le fait qu'il faut 2 ans pour les former et qu'un chihuahua ou un basset peuvent difficilement devenir des guides pour aveugle (mais je mets ça sur le compte de leur stupidité, par sur leur taille)
Elle m'a demandé où je descendais, et comme je descendais une station après elle, elle m'a demandé de la prévenir à sa station.
Et elle est partie, guidée par Alphonse (je l'ai appelé Alphonse, son cabot, je trouvais que ça lui allait drôlement bien. ) harnaché comme un sherpa à quatre pattes, (j'ai même cru un instant qu'il me faisait un clin d'oeil comme pour me souhaiter le bienvenue dans sa meute ou pour me dire "t'es un mec bien, toi, tu as bien mérité ta gamelle de croquettes") elle m'a remercié plein de fois pour ma gentillesse et ils sont partis, elle avec ses lunettes et lui remuant la queue.
Et quand je marchais jusqu'à mon appartement sous les néons qui grésillent, je me suis dit qu'une aveugle m'avait aidé à voir dans la nuit...
mardi 15 novembre 2011
Voices Inside (Everything is Everything) / Donny Hathaway
J'ai entendu des voix dans ma tête toute la journée.
Ce qui aurait pu être agréable si ses voix s'était avérées être féminines, mais pas de bol, elles avaient plutôt la tonalité d'un instructeur de la légion qui engueulerait Le Pen.
Et si encore ces voix (masculines, donc) en profitaient pour me donner des conseils, ça aurait presque valu le coup de se faire gueuler dessus intérieurement mais non, même pas, elles me rabâchaient sans cesse ma liste de course en insistant bien sur le papier toilette que je ne devait pas oublier.
Au début, ça m'a un poil perturbé, au point de demander à tout le monde qui me parlait comme une Jeanne D'Arc angoissée, ensuite, je m'y suis habitué, ce qui m'a encore plus effrayé et enfin, j'ai crains une crise de schizophrénie violente.
Comme il est difficile de s'engueuler avec soi-même devant tout le monde sans passer pour un tueur en série, j'ai fait la sourde oreille et ça a très bien marché.
A tel point que j'ai fait répéter toutes les personnes qui me parlaient aujourd'hui.
lundi 7 novembre 2011
Who are You / The Who
Pour celles et ceux qui n'étaient pas là samedi, oui la soirée était plus que réussie.
Du son à faire groover Benoît XVI, des shots dans tous les sens (et si vous passez un jour au Baron Samedi , ce que je vous encourage fortement à faire, prenez-donc un Kastendeuch de ma part et si je ne suis pas accoudé au bar, demandez donc à Manu, un des formidables patrons de ce formidable endroit, de vous raconter l'histoire épique de ce shot qui démarrerait sans problèmes un tank américain retrouvé au fond de la manche 60 ans après le débarquement...)
Oui cette soirée était vraiment réussie.
A tel point qu'en me levant dimanche matin, j'ai trouvé un numéro de téléphone inscrit dans ma main.
Le hic, c'est que je n'avais aucun souvenir d'avoir écrit au fond de ma main un numéro de téléphone en alphabet cunéiforme ni qu'on me l'ait écrit d'ailleurs.
(pour vous donner une idée de ce à quoi ressemble l'alphabet cunéiforme, et vous pourrez voir que non, ça n'aide pas.)
Je n'avais même aucun souvenir d'avoir demandé un numéro de téléphone d'ailleurs (et avec la conjoncture de ma chance et de mon karma, ce doit être celui d'un routier albanais égaré par erreur dans le bar le plus cool de Paris et à qui j'ai proposé la botte, persuadé, sous l'effet hallucinatoire d'un Kastendeuch bien tassé, de voir Scarlett Johansson.)
Bref, la chance, mais en fait non, la poisse.
Ensuite, en me réveillant et en observant l'écriture tremblotante au fond de ma main, j'ai regretté instantanément de ne pas avoir pris Hiéroglyphes en deuxième langue. Au vu de la lisibilité plus que limitée des chiffres que j'avais moi-même écris, fiévreux et halluciné, vers 2 heures du matin (moment approximatif où le monde s'est éteint pour se rallumer 8 heures plus tard dans mon lit, le nez face au plâtre du mur.) j'ai échafaudé deux hypothèses:
Soit j'ai été pris soudainement d'une crise violente de parkinson aigu sans m'en rendre compte (et je ne peux qu'applaudir les effets anti-douleur d'un Kastendeuch bien tassé) et je ferais bien de consulter vite un toubib histoire de m'assurer de ma santé physique, soit ce Kastendeuch était vraiment bien tassé (au point de me faire perdre toute faculté motrice et d'éteindre le monde vers 2 heures du matin pour le rallumer 8 heures plus tard lorsque j'ai décidé d'ouvrir les yeux à nouveau.)
Comme je ne suis pas du style à baisser les bras face à la difficulté et au challenge, je me suis dit qu'il y avait là un magnifique mystère à résoudre.
J'ai songé un instant à scanner ma main et à l'envoyer à la CIA pour défier leurs meilleurs graphologues, décrypteurs de codes et autres analystes et finalement, j'ai décidé de sortir ma calculette et de retrousser mes manches.
Bon, sur 10 chiffres, 6 sont à peu près identifiables et les 4 autres méritent une sérieuse analyse et pourraient être un 6 ou un 1. Ou un 4 à la rigueur. Ou un 7. Un 3 peut-être?
Bref, il me reste 9999 possibilités.
Bon, les deux premiers chiffres sont 06, et mine de rien, ça m'avance vachement, je n'aurai pas à me farcir tout le bottin (c'est plus positif que de se dire que vu que c'est un portable, j'ai même pas droit au bottin pour m'aider...)
Après plusieurs heures passées à m'hypnotiser sur le creux de ma main, à écrire et réécrire ces satanés chiffres, à utiliser ma calculatrice, à me shooter aux efferalgans et à déchiffrer des nombres par le bonne vieille méthode du pile-ou-face, je me suis arrêté sur une vingtaine de propositions à peu près plausibles.
Le problème, c'est que je ne sais pas à qui appartient cette moitié de numéro, je n'ai rien noté ni au-dessus, ni en dessous, ni à côté.
Seulement 10 formes géométriques ressemblant vaguement à des chiffres.
J'ai pris un téléphone, composé la première combinaison...
Allo?
Si vous m'avez donné votre numéro de téléphone, mademoiselle, prévenez-moi, ce serait sympa.
Et si c'est vous, monsieur, je ne vous en voudrai pas...
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jeudi 3 novembre 2011
Tune Up / Jr Walker and the All Stars
Chers amis, permettez-moi de vous inviter.
Samedi soir, le 5 novembre donc, ça va groover du dutre et saigner des oreilles une fois de plus au Baron Samedi, le bar le plus cool de l'univers connu, les plus roots de l'infinity and beyond puisque accompagné de mon fidèle (et talentueux, évidemment) acolyte Soulman Guillaume, nous allons tenter de flamber le dancefloor et martyriser les enceintes dans les limite des 80Db qui nous sont autorisés.
Echauffez vos pieds, détendez vos articulations puisque nous allons faire rentrer le démon à l'intérieur de vos corps fiévreux (et pratiquer ainsi un Funkxorsime, l'inverse d'un exorcisme) et vous faire bouger jusqu'à ce que la maréchaussée vienne nous arrêter...
Amis, fidèles de ce blogs, habitués du bar, nous vous attendons et promis, le son sera bon...
(et si vous êtes un habitué du blog et que vous voulez venir me voir me déchaîner à passer des disques, prévenez-moi, je me ferai un plaisir de faire la connaissance des rares lecteurs qui ne sont pas de ma famille ou mes amis...)
mardi 1 novembre 2011
If I Had A Hammer / Peter, Paul and Mary
J'adore les magasins de bricolage.
Déjà parce que quand on y rentre, on a l'impression de faire partie d'une caste, d'une famille: celle des bricoleurs.
Ces gens qui s'arrêtent devant un chantier pharaonique et qui demandent à un ouvrier en train de souder si c'est bien un tournevis cruciforme qu'il utilise.
Ces hordes essentiellement masculines qui insistent auprès de leurs compagnes pour monter les étagères tout seuls, parce non, on a pas besoin d'aide, on a un tournevis cruciforme.
J'aime admirer les mèches de perceuses en carbure de tungstène, les lames de scies circulaires en diamant, les pinces coupantes, les étaux portatifs, les vis de toutes les formes, les tournevis aimantés, les chevilles de toutes les couleurs, les mètres, et tous les outils possibles et imaginables et forcément indispensables (en plus d'un tournevis cruciforme) pour monter des étagères.
Dimanche matin, j'étais donc dans mon bricorama adoré pour chercher deux-trois trucs indispensables à mes velléité de décorations dominicales (d'ailleurs à ce sujet, je reviendrai prochainement vers vous pour un grand projet auquel je compte vous faire participer, mais chut, vous saurez ça très vite...) et comme j'avais déjà un tournevis cruciforme...
Le bricorama adoré que j'ai a la très bonne idée d'être ouvert le dimanche matin, parce que c'est toujours le dimanche matin que nous, bricoleurs (et là, je dis solennellement "nous" et "bricoleurs" parce que oui, j'appartiens à cette confrérie du manieur de marteau et de tournevis pour qui le jour du seigneur est le jour du cloueur...) nous rendons compte qu'il nous manque un tournevis cruciforme ou un autre outil indispensable (comme un niveau à faisceaux laser pour accrocher un tableau bien droit au mur.) pour bricoler dans la paix du Christ.
Bricorama, tu es mon Eglise et le cruciforme, en tournevis ou en bois, on le partage avec le Vatican après tout.
Le dimanche est mon jour de foi.
Je flânais donc dans mon bricorama à admirer les tournevis cruciformes en me disant que haha, j'en ai déjà et ils sont garantis à vie, moi mes tournevis et les vis en me disant que ah merde, il n'y a pas ma taille.
J'ai admiré les niveaux à faisceaux lasers en regrettant de ne pas avoir de tableau à accrocher.
J'ai observé les reflets du carbure de tungstène sur les forêts de perceuses et le diamant des lames de scies circulaires.
En passant à la caisse, j'ai également eu l'occasion de signer le première pétition de ma vie.
Habituellement, je ne suis pas du tout du genre à signer de pétitions.
Pour moi ça à le même effet que de regarder un concert des
Un jour que je me baladais avec des amis, une pétitionneuse nous a accostés pour faire arrêter les tortures contres les animaux en Chine.
Quand on lui a dit que nous n'étions pas insensibles au sort de ces pauvres bêtes, loin de là, mais que quand la Chine n'aura plus de problèmes de tortures qu'avec les animaux, on aurait fait un grand pas, elle est partie toute déprimée en réfléchissant sérieusement à son avenir de pétitionneuse.
Mais là, je dois avouer que le cas était sérieux.
C'était pour que le Bricorama reste ouvert le dimanche.
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