Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs.
Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour.
Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter.
Une chanson pour aider à affronter la journée.
Et du coup, des tas de gens vont sottement prendre des bonnes résolutions pour la nouvelle année, ignorant leur erreur et pensant naïvement reprendre le contrôle provisoire de leur vie.
A ces gens, je dis stop.
Vous perdez un temps précieux et une énergie considérable.
Le 1er Janvier 2012, je ne prendrai pas de bonnes résolutions car je me réveillerai seulement le 4 après avoir cuvé mon champagne.
Les Bonnes Raisons pour ne pas prendre de Bonnes Résolutions
- Vous vous rajoutez une pression sociale supplémentaire en hurlant à la cantonade que c'est décidé, vous allez arrêter de fumer comme un pompier ou de boire de l'Ice Tea comme un Capitaine Haddock perdu dans le désert. Et quand vous échouerez -parce que oui, vous échouerez- tout le monde se moquera salement de vous et soulignera la faiblesse et la fragilité de votre volonté. Mauvais Plan.
- Les Bonnes Résolutions, c'est has-been. C'est so 2008.
-En 2012, souvenez-vous, nous mourrons tous écrabouillés comme des vieux flans par une planète folle venue jouer aux autos-temponneuses avec la nôtre, avalés par des tremblements de terre qui couperont la planète en deux, lessivés par des raz-de-marée à faire passer le Japon pour des ronds dans un pot de chambre, engloutis par des trous noirs et que sais-je encore comme nous le promettent les Mayas, illuminés, déglingués et autre Paco Rabanne ou Escrocs Astrologues de caravanes. Et Roland Emmerich dans son très mauvais film.
- Les Bonnes Résolutions c'est pour ceux qui écoutent Justin Bieber. (et là, je calme tout le monde.)
- Les Bonnes Résolutions doivent partir du 1er Janvier 2012 au matin. Pas du 31décembre 2012 (qui de toute façon n'existera pas si vous avez bien suivi...) en soirée. Je dis ça pour les resquilleurs.
- Les Bonnes Résolutions ne sauveront pas notre triple A (je dis ça pour ceux qui envisagent d'arrêter de fumer et de boire de l'Ice Tea.)
- Les Bonnes Résolutions frustrent et font monter votre tension. Pas bon pour la santé.
- Les Bonnes Résolutions, c'est se donner une raison de plus d'échouer.
Le 1er Janvier 2012 sera un nouveau jour où je ne prendrai pas de bonnes résolutions.
Ce sera un jour comme tous les autres que j'essayerai tranquillement de traverser pour préparer les autres qui vont arriver.
Me voici donc de retour en contrée Panaméenne après un week-end à me gaver de gâteaux de Noël, de plats somptueux, mais aussi de soupes (de deux couleurs différentes) et d'endives au jambon. (vous savez qu'il y a des choses pour lesquelles la vie vaut la peine d'être vécue. Ben les endives au jambon ont été recalées aux tests sur ce coup-ci...)
Et dans mon petit appartement de la capitale, je me suis rappelé que j'avais vu des cousins que je n'avais pas vus depuis l'année dernière, que j'avais mangé du gibier pas trop fort et bu des vins au goût de velours, regardé les programmes de Noël avec ma soeur et des films qui n'avaient rien à voir avec Noël avec mes parents.
On a comparé nos cadeaux pourris, pensé à ceux de l'année prochaine, oublié qu'il n'y avait pas de neige et tout s'est fini.
Père Noël, pour l'année prochaine, je veux le même.
Avec de la neige, Elvis et des crooners dans le transistor, des gâteaux et un cadeau de la SNCF:
Mettre 2 rames au TGV, c'est plus pratique pour que les retours se passent sans encombres...
A force de traîner régulièrement sur ces pages, vous devez maintenant être au courant: J'aime les histoires de supers-héros.
Pas tellement pour leurs attributs vestimentaires à bases de collants colorés et de slips blindés portés au-dessus du pantalon, mais plutôt parce que outre le fait de faire partie intégrante d'une pop-culture colorée et divertissante, ils représentent (un peu) l'équivalent des héros antiques qui affrontaient des Dieux et des Titans pour avoir la privilège de rouler des pelles à la beauté du village/île/Olympe (au choix)
J'aime donc ces petits fascicules colorés (avec une préférence pour les périodes plus anciennes, des années 50 aux années 80) pleines de bourres-pifs, de costumes rigolos et de moments héroïques.
J'aime Jack Kirby, Mike Mignola, Mike Allred, Chris Claremont et John Byrne et plein d'autres artistes qui, par leur talent, on su transcender leur médium pour faire de la Bande Dessinée américaine un art qui peut être exposé sérieusement.
J'ai même accroché fièrement certaines pièces de ma collection à mon mur, comme des oeuvres d'art que l'on peut embarquer et lire tranquillement aux toilettes.
Marvel Tales #98: The Night Gwen Stacy Died
Reprint du Fameux Amazing Spider-Man #121 (qui coûte un rein maintenant) où Gwen Stacy, l'amoureuse de Spider-Man, est odieusement tuée par le Bouffon Vert.
Weird Science #15
Un vieux EC Comics plein de voyages dans le temps, de héros et de dinosaures.
Beau, quoi.
Superman (vol. 2) #75
LE numéro le plus mythique de l'histoire des comics.
La mort de Superman sous les assauts de Doomsday, créature moche et forte.
Encore scellé dans son emballage d'origine, avec tous les accessoires livrés à l'époque dont un très ringard brassard noir.
J'ai arnaqué un vieux bouquiniste à Paris pour le récupérer à un prix inférieur à un repas des restos du coeur.
Je suis le mal et j'aime ça.
Et j'en ai encore plein d'autres, comme des vieux Fantastic Four dessinés par le King Jack Kirby:
Des X-Men légendaires (dont le numéro où Magnéto, l'ennemi le plus féroce des X-Men -vous le connaissez si vous avez vu les films- qui, dans un élan de vénéritude absolue, retire l'adamantium -le métal indestructible qui recouvre les os du mutant griffu- du squelette de Wolverine et le laisse pour mort. Sauvagerie.)
La couv' là:
Et puis mon ami Loic, revenant d'un voyage à New-York, m'a offert ceci, pour agrémenter ma collection:
De là est venu une idée toute simple.
Amis, famille, lecteurs de passage, j'en appelle à vous.
Que vous soyez à New-York, Brooklyn, Los Angeles, Toul ou au fond d'une jungle, au Canada ou en Australie, si vous voyez passer un comic que vous trouvez chouette, des vieux comics, des trucs tout récents, des trucs inconnus ou des blockbusters, pour une -petite- poignée de dollars, avec une jolie couverture, une chouette histoire et un personnage que je suis susceptible d'aimer, qu'il soit écrit en Anglais, Japonais ou Allemand, pensez à mon mur (Je donnerai mon adresse aux personnes qui en font la demande...)
Si vous voyez un Hellboy de Mignola, un Madman de Mike Allred, un Superman (mon personnage préféré) ou du Jack Kirby, dites-vous qu'il sera mieux sur le mur d'un appartement Parisien que dans ce vieux carton en train de prendre la flotte sur le trottoir de la brocante que vous êtes en train d'arpenter dans le froid.
Je posterai régulièrement les plus belles pièces ainsi que l'évolution (relative) de mon mur.
Et si vraiment vous êtes milliardaires, vous pouvez toujours m'envoyer ça:
Première apparition de Superman.
Dernièrement, un exemplaire s'est adjugé pour 2,16 Millions de Dollars...
Je sais que cette passion pour les supers-héros peut virer à la relouterie absolue, surtout si on se met à faire le pointilleux concernant les artistes, mais lisez quelques-unes de ces histoires, de préférences celles éditées dans les années 60-70, et vous verrez que finalement, ce n'est pas si daubesque que ça...
J'ai pris comme d'habitude mon métro Porte de Clignancourt.
Je suis resté à la porte du RER (parce qu'évidemment un incident mécanique à faire passer 2012 pour un pêt de dinosaure végétarien avait drastiquement diminué le nombre de rames en service, augmentant drastiquement itou les chances de décès par suffocation à l'intérieur dudit RER.)
J'ai discuté avec un mec qui faisait du portes à portes avec des peintures de malades quelconques et il m'expliquait que pour lui, une bonne journée c'était vendre 2 toiles. ça lui faisait 40 euros dans la poche.
Là, je commençais à trouver l'accumulation de détails relatifs à la porte à deux doigts du bizarre.
Surtout que les portes, je les préfère sculptées à Byzance, ( ou Constantinople ou Istanbul, choisissez le nom que vous préférez et qui sonne le plus flamboyant à vos oreilles.) ou Rome qu'automatiques sur des RER.
Mais toute la journée, j'ai loué l'espèce de bâton de miko en plastique noir qui est accroché à mes clés, car il ouvre ma porte souplement, avec un bruit de sas de navette spatiale, sans que j'ai à taper sur un digicode qui me donne l'impression de rentrer dans une banque. Ou à la CIA.
Et du coup, je n'ai pas de chiffres à savoir, j'ai mon bâton en plastique noir qui m'ouvre les portes.
Pendant la journée, j'ai encore ouvert des portes, fermé des portes, fait des portés et plains les déportés.
Et je suis rentré chez moi, mon bâton de miko qui ouvre les portes à la main.
Mais arrivé devant mon entrée,mon ustensile n'a jamais marché.
Le clasico, ce n'était pas hier, ce sera la semaine prochaine.
Oubliez les clubs d'Espagne et leurs Méga-Stars aux salaires équivalents au PNB du Mozambique, les galactiques seront derrières des platines.
Samedi Prochain, le 17 Décembre, je vous propose de fêter Noël avant l'heure en nous rejoignant, mon Acolyte Soulman Guillaume et moi-même à notre soirée musicalo-classe au Baron Samedi, le Bar le plus cool de Paris.
(Qui, je le rappelle, se trouve 12, rue des Goncourt, dans le 11ème, et vous promet paillettes et musique chouette.)
Nous nous y affronterons évidemment comme des chiffonniers à coups de sons nucléaires à faire groover le duo des Intouchables (Le film qui nous fera garder notre AAA, niquera la crise et rendra au Pays la foi, l'espoir et les excédents monétaires.) avec un filigrane une thématique Stax (Soulman Guillaume) Vs Motown (Moyenmoimême) qui va péter les murs.
Et voici la preuve que la Motown est quand même bien plus meilleure que la Stax.
Des voix sublimes, un groove enjoué et des mélodies qui font s'envoler.
Soulman, cherche pas, tu as déjà perdu, tu as misé sur le mauvais cheval...
J'adore le rugby, mais évidemment, comme je suis un garçon pas très sérieux et parfois un peu porté sur la bouteille et les comptoirs, j'aime aussi le football.
Alors laissez-moi vous raconter brièvement l'histoire d'un de mes joueurs préférés:
George Best.
George Best est un joueur Irlandais, un vrai, avec un look de rockeur, des pattes sur les joues et une dégaine de voyou.
Un mec avec un caractère trempé dans les territoires du nord, une répartie de charretier et un dribble à rendre fou Léo Messi.
Mais surtout un des plus grands joueurs de l'histoire.
Son génie explosera durant son passage à Manchester United (entre 1963 et 1974)
Il y vit sa période faste, éclaboussant les terrains de la perfide Albion de son talent et d'une classe nonchalante à rendre jaloux un brésilien.
40 avant Messi, ça dribblait sec du côté d'Old Trafford...
Mais George Best a un talon d'Achille.
Et un gros.
L'alcool.
Il lui arrive de jouer saoul, il arrive en retard aux entraînements, affiche une descente de mineur de fond et forcément, son niveau s'en ressent.
Il cache son surpoids sous une barbe d'ours malpoli, décide de prendre sa retraite en 1972, à 26 ans, avant de revenir 2 semaines plus tard après des vacances en Espagne où il a plus tâté de la marguarita que fait du scrabble comme tout bon retraité, il roule en voiture de sport et picole à longueur de journée, à rendre malade un polonais.
Devenu ingérable, Manchester United se sépare de lui en 1974 après avoir fait le bonheur des Red Devils et gagné une Coupe d'Europe des clubs champion (en 1968) deux Championnats, une coupe d'Angleterre et deux Charity Shields et un titre de meilleur buteur d'Angleterre.
Et un Ballon d'or en 1968.
168 buts sous le maillot rouge de Manchester.
Une légende.
A partir de là, la dégringolade va malheureusement s'accélérer.
Il va faire quelques piges pour des clubs de seconde zone (lors d'un de ces matchs, il s'arrête en plein dribble, se retourne, vomit, repart et marque le but.) avant de s'envoler pour les Etats-Unis et jouer pour Los Angeles (la franchise des Aztecs.)
Cette période ne lui apportera pas grand-chose, si ce n'est qu'il dira plus tard qu'il avait une très chouette maison pas loin d'une jolie plage. Il y avait un bar entre sa maison et la plage, il n'a jamais vu la plage.
Il va alors jongler entre l'Angleterre (à Fulham) et les USA (un peu partout) avant de prendre sa retraite en 1984.
Il a 37 ans.
Ses déboires ne vont pas s'arrêter là puisque joueur arrêté, bière consommée nous dit l'adage.
Il dira d'ailleurs: j'ai arrêté de boire en 1969. Les 20 minutes les plus longues de ma vie.
Il passe Noël en taule en 1994, joue les commentateurs sportifs pour SkySport l'année suivante en plus d'être élu sportif britannique du siècle.
En 2005, il est admit en urgence à l'hôpital pour une infection pulmonaire.
(après sa greffe du foie en 2002 qui avait nécessité la transfusion de 20 litres (40 pintes) de sang, il dira "40 pintes en 10 heures, j'ai battu mon record de 20 minutes." Toujours le mot pour se marrer, le Belfast Boy.)
Il meurt le 25 Novembre, à 59 ans.
George Best n'a jamais pu jouer un match de Coupe du Monde même si il avait plusieurs fois réclamé la création d'une Equipe d'Irlande Unifiée.
Parce Georgie était un Irlandais pur souche, protestant et de Belfast.
Un père ouvrier, une mère alcoolique.
Alors comme l'Irlande sait rendre hommage à ses soldats, 300.000 personnes braveront la pluie pour accompagner George Best vers sa dernière demeure, au son de "The Long and Winding Road" des Beatles.
Parce que même entre 4 planches, il est resté classe et rockeur.
L'aéroport de Belfast est baptisé George Best Belfast City Airport.
Il avait revendu tous ses trophées (dont son ballon d'or) pour payer la boisson, ses dettes et accessoirement un toit puisque ses dépenses étaient telles qu'il était à deux doigts d'être SDF.
Après ses funérailles, Manchester et la FIFA on décidé de racheter son trophée pour qu'il lui revienne.
Sur une couronne mortuaire, on pouvait lire "Maradonna Good, Pelé Better, George Best."
Je n'ai pas vu jouer George Best. Malheureusement.
Mais je l'adore car il correspondait à une époque et avait une attitude.
Une élégance (bon, de saoulard, certes, mais une élégance quand même) un charisme de rockeur et surtout une technique révolutionnaire qui aurait dû le mener au sommet.
Mais comme il n'était qu'un homme et qu'il n'était qu'Irlandais, il a dû faire avec ses faiblesses.
Des faiblesses qui l'ont mené au sommet.
Je finirai en citant ce farceur une dernière fois, avec ce qui est peut-être la plus belle phrase du monde, la phrase qui résume une vie et qui en inspire d'autres...
"J'ai claqué presque tout mon argent dans l'Alcool, les Femmes et les Voitures de Sport, et le reste, je l'ai gaspillé..."
(si vous me cherchez un cadeau de Noël, un Maillot de Manchester des années 70 -rouge de préférence- avec le numéro 7 -ou 10, ça dépend de l'année, il a changé de numéro pendant sa carrière Mancunienne.- dans le dos me fera grandement plaisir. Pour vous remercier, je boirai un coup à votre santé...)
Bon et comme George était le meilleur, comme son nom l'indiquait, c'est cadeau, je vous offre encore deux de ses citations que je préfère:
"Si j'avais eu le choix entre dribbler 5 joueurs puis marquer un but de 40 mètres en pleine lucarne à Anfield (le stade de Liverpool, rival histoirique de Manchester United) et me taper Miss Monde, j'aurais eu du mal à me décider. Par chance, les deux me sont arrivés."
"On dit que j'ai couché avec 7 Miss Monde, c'est complètement faux, il n'y en a eu que 4, pour les trois autres, je ne suis pas allé au rendez-vous..."
Là, présentement, vous vous dites qu'il fait froid sa mère et vous regrettez les terrasses, les jupes des filles et les pic-nics dans l'herbe.
Pas de problème, je vous réchauffe le coeur (et les fesses) grâce à The League, le meilleur groupe amateur parisien de l'univers intersidéral et des étés au soleil.
Et comme ils sont forts, beaux, drôles, alcooliques, fêtards, et doués, je vous invite tous à voter pour eux là:
parce que déjà, ils le méritent fortement et parce qu'ensuite, vous pourrez peut-être gagner une gratte et un ampli et vous prendre pour un rockeur.
The League, je les ais suivis dans les salles pourries petites de Paris, j'ai accompagné leurs début et c'est avec fierté que je vous annonce que le cousin et ses acolytes, ils vont flamber le Midem à Cannes entre le 28 et le 31 Janvier prochain.
Cette chanson parle (entre autre) d'une rousse incendiaire mexicaine et me permet d'assumer ma passion non pas pour les enchiladas et les sombreros mais bien pour les filles (et les bières) rousses.
Passion bizarre, certes, mais quand même moins honteuse que faire des cendriers en coquilles d'huîtres ou collectionner les pots de chambre ou les licornes.
Et puis une bière rousse, ça a du caractère et c'est doux en même temps et une fille rousse, elle a du mystère et elle est douce en même temps aussi.
Et puis parce que je trouve que les filles (et les bières) rousses sont originales.
Ce ne sont pas celles auxquelles on pense en premier.
Ni en bar, ni en rencard.
Il y a toujours un peu de mystère qui entoure les filles (et les bières) aux cheveux (à la robe) rouges et le mystère, ça rend la vie plus amusante. (ben ouais boire des kros en regardant Evelyne Dhéliat vous annoncer que demain il pleuvra, ça manque quand même un poil de fantaisie.)
Et pour vous prouver que mes monomaniaqueries diverses et autres passions bizarres deviennent tendances (et donc vous aussi avec, lecteurs bien-aimés) hier, Miss France avait des cheveux rouges.
Et l'accent Alsacien.
ça me donne envie de décapsuler une Kilkenny, moi...