Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
dimanche 5 février 2012
Luckenbach, Texas / Waylon Jennings
Hier, je regardais à la télévision un formidable documentaire sur les grandes plaines de l'ouest sauvage et légendaire de ce vaste pays du hip-hop, de Michael Jordan, Neil Young (oui, bon, il est canadien, mais c'est pas loin...), Prince, de la cuisine hypercalorique, des fords Mustangs et du port d'armes que l'on appelle l'Amérique.
Ou les Etats-Unis pour les pointilleux.
Et les yeux humides devant les vastes plaines, les mustangs sauvages, désolations des déserts arides et le silence majestueux et immortel de Monument Valley, je me suis dit qu'il était temps pour moi de partir, loin, mais surtout loin de moi-même.
J'admirais donc le dextérité surhumaine des cow-boys de l'Utah ou du Wyoming au jeu du je prends le taureau par les cornes, mais avec un lasso (cette admiration pour des hommes portant des chaps en cuir et chevauchant des pur-sangs en jouant à faire de noeuds avec des lassos m'a d'ailleurs fait presque peur, du coup pour me rassurer, j'ai regardé un film avec Scarlett Johansson.) au son de standards country et j'avoue avoir envié leur quotidien, à admirer des couchers de soleil sans fins sur des horizons sans barrières.
(et dans des ranchs qui ne font pas 17m2.)
Le petit-fils de Geronimo était interviewé et je me suis cherché un nom indien (quelque chose comme Blaireau Futé des Prairies m'irait bien, ça sonne pas mal.)
Le règlement de comptes de OK Corral était reconstitué et j'ai voulu regarder des westerns.
Mais surtout, pendant une heure, j'ai aimé la country.
Des chansons nostalgiques, d'une tristesse terrible, qui parlent de ces plaines qu'ils ne reverront plus, des ces grands espaces promis au béton et au bulldozer, qui parlent des filles aux yeux clairs comme l'eau d'une rivière sauvage, de chevaux sauvage galopant dans le couchant, de barbecue, de whisky et des copains.
Et je me suis juré que moi aussi, je partirai loin de moi-même, fuyant ce que je peux me détester et j'irai admirer des couchers de soleil infinis sur des prairies où ne passent que des chevaux, quelques cow-boys, un tigre du bengale avec de la chance et certainement une fille aux yeux clairs.
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