dimanche 1 février 2009

Sailing / Rod Stewart



Alors finalement, quand nous serons arrivés au bout de tout, quand nous aurons remplis des statistiques et des cases, quand nous aurons épuisé l'essence et le charbon, quand nous n'aurons plus les ours blancs qu'en photos et films tremblotants, quand ce que nous croyions être un tout stable nous aura pété à la gueule, quand nous recommencerons un cycle, que restera-t-il?

Alors finalement, il ne restera que l'Océan.

La mer n'a rien d'éphémère, les enfants.

la mer est un obstacle et un tableau.
Faire des tours du monde en bateau, arpenter des îles désertes, traverser des plages de sable blanc interminables, rencontrer des filles à la peau couleur café, admirer les vagues, voici ce dont je rêve quotidiennement.
Voir au-delà d'un boyau de béton qui convoie des centaines de milliers de personnes, sentir autre chose que l'air des villes, assez de se heurter aux trottoirs en béton.

La liberté se paie finalement.
Traverser des océans, affronter des tempêtes, des ouragans et des jours sans vents.

Mais je n'en ai pas le courage.

Alors en attendant de sauter dans un train vers la mer avec un sac sur le dos en plaquant tout pour monter sur un bateau en partance pour Rio ou Wellington, j'écoute cette chanson incroyable de Rod Stewart.
une évasion en musique, un appel d'air, une bouteille pleine.
Un chant plein d'horizon et d'alizés.

Un voyage.

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