L'éternité, c'est vachement long. Surtout vers la fin, nous disait avec un incroyable sens de l'observation ce génial Woody Allen.
Du coup, quitte à choisir, je préférerais passer l'éternité sur des plages interminables avec des musiques merveilleuses qui coulent comme miel à mes oreilles (tiens, d'ailleurs, c'est quoi la bière locale dans un paradis?) plutôt qu'à me faire rôtir la plante des pieds en me tapant l'intégrale de Christophe Maé ou Raphaël.
Et pour éviter de souffrir sans fin, j'ai pris sur moi de me tenir loin de la tentation.
Je vais donc arrêter de profiter de la crédulité et de la naïveté (qui confine à la sottise) d'une pauvre victime de ma fourberie et à qui j'ai réussi à faire croire que Buchenwald était un camp touristique comme la foire du trône à Paris (ou Nigloland pour les chanceux qui vivent dans l'est. Rien que le nom est rock'n roll.)
Je ne penserai plus que voter pour un parti à la tendance Nationale
A la prochaine occupation, je ne chiperai pas les tickets de pain.
Je laisserai les vieux me doubler à la poste sans broncher.
Je ne suis pas du style à avoir peur pour la salut de ma voûte plantaire, de mes oreilles et de mon âme.
Mais avec sa chanson, Tom Waits me fait douter.
Cette chanson est dédiée à Frank Sobotka. Les gens cools savent pourquoi...
1 commentaire:
Tiens toi tu t'es remis dans la saison 2 de the wire ;)
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