Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
mardi 24 juin 2008
Hit the road Jack / Ray Charles
Allez, un petit classique pour se faire plaisir.
Ce que j'aime avec les chansons qu'on appelle bêtement "classique" c'est leur intemporalité.
Impossible de les dater vraiment (celle-ci date de 1961, ça calme) temps elles semblent modernes. Comme si on les avait écrites hier.
Sentez le groove, l'énergie, les cailloux dans la voix. C'est une chanson que je peux m'écouter en boucle.
Déjà parce qu'elle est courte (2min.20 en gros)
mais surtout parce que son rythme ne baisse jamais d'intensité et vous entraînre toujours de l'avant.
En plus la voix de la choriste principale (la deuxième en partant de la gauche parmis les quatres) est à tomber par terre, hyper sexy, déchainée.
On la sent à la fois hyper vénère après ray charles et pleine de désir pour lui.
C'est chaud, c'est violent, c'est désespéré, tout ça concentré en 2min.20.
La scène de ménage la plus classe de l'histoire (oubliez ces gros tourteaux (pas tourtereaux, non, non, bien tourteaux. le crabe, quoi) de Brad pitt et Angelina Jolie dans Mr et Mrs Smith, à côté ils font petits chanteurs de la chorale "J'aime la Joie" de notre-dame de merixelle qui découvrent qu'ils ont des boutons sur la gueule et des poils zarbis qui apparaissent dans des endroits que la décence interdit de mentionner...)
Ray Charles envoie tout bouler, ils met vos tympans au supplice.
Vous pensiez résister?
Lâchez-vous les enfants, sautez sur le dancefloor (ou dans le RER, ou dans la Rue ou sur grand-mère ou dans le bureau du patron) et déhanchez-vous, sortez votre groove, votre animalité, expulsez votre Mojo, devenez désirables, bon dieu, et suivez Jack sur la Route...
Et si dans 40 ans vos gosses se mettent à écouter ça, attention, ils s'appretent peut-être à faire quelque chose que vous n'avez pas légalement le droit de les imaginer faire.
Et si dans 40ans, un mec (à par prince, il est hors-concours, il est le sexe, point-barre) arrive à produire une tension aussi érotique dans une chanson qui souingue (swingue, pour les bilingues) (et pas la peine de refaire sexual healing, ça souingue pas, vous m'aurez pas) ben il aura sans doute suivi les leçons du génius...
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1 commentaire:
Hello ThierryMoyenmanAst,
Quelle classe ce Ray ! Rien à dire tout est là. Un monument d'inspiration pour tous les musiciens depuis plusieurs décennies et pour de nombreuses autres encore.
Merci de nous faire (re)partager ce beau classique !
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