dimanche 1 juin 2008

Like a Rolling Stone de Bob Dylan

D'accord, c'est un classique sur lequel tout (ou presque) à déjà été dit.
Virtuosité de l'écriture, profondeur et génie du texte, efficacité totale de la musique malgré une simplicité biblique, et pourtant...
Et pourtant je ne me lasse pas de l'écouter.
je ne me lasse pas d'essayer de comprendre ce qu'il faut faire pour mériter d'être touché par la grâce comme ce cher robert Zimmerman quand il écrit ce chef-d'oeuvre.
Et grâce à cette chanson, je ne me lasse pas de me battre.
je me bat contre mon quotidien, contre mon travail, les transports en commun, ma solitude pesante, ma paresse, et tout un tas de petit détails qui me foutent par terre.
cette chanson est un hymne. Une révolte.
Un cri. un cri de rage, un cri de lutte, un cri de refus.
Cette chanson est mon moteur actuel. En pleine recherche de toit, je comprend tout à fait "how does it feel to be without a Home".
je suis un cailloux qui roule aussi.
mais je roule dans une rivière. Et un jour, je sais que je toucherais la rive, et alors là, je vous promet mes amis que ça va chier!
En attendant cette ascension définitive sur mon trône de la classe et de l'hyper confiance.
En attendant cette révélation ultime, ce renversement de situation total qui fera de moi un homme fier (de ce que je suis, de ce que je fais et de ce que que j'espère)
En attendant cette autre vie.
j'écouterais le plus grand poète moderne.
je suivrais ses paroles.
et toujours, je saurais que je peut être un inconnu, je peux vivre le désespoir, ma grâce aux gens que j'aime, jamais je ne baisserais les bras.

Comment croire qu'on touche encore terre quand on écrit un texte pareil?
Comment croire que l'on peut passer derrière ça?
Comment croire qu'un jour on se sentira meilleur.
Tout ceci n'est qu'une question de foi, les amis.
Et pour le coup, je commence à avoir la foi.
Même si je rencontre la tempète, je ne m'écarte pas de mon chemin car je croie en mon destin
Mon Karma ne peut pas être aussi pourri, bordelacul, je vais finir par trouver mon eden. un trou de 11m2 fera l'affaire.
l'usine ne me fait pas peur.
Les galères ne me font pas peur.
Seul le doute me terrifie, et c'est un combat que j'ai entamé.
Il prendra du temps mais je sortirais vainqueur, au son de bob dylanb ou d'un autre.
et dans ce combat sanglant, l'epreuve la plus dure est devant moi.
je ne flaidirais pas et je trouverais mon toit!

Alors voila celui qui me rend plus fort.
plus humble et moins con.




PS: dans cette mouvance du "je sèche mes larmes chaque jour, ému de ce qui est beau", un petit cadeau: on pleure tous devant la bande-Annonce du nouveau Pixar (la plus grande concentration de génies artistiques de Californie). Oui, on pleure tous. C'est un ordre...

1 commentaire:

Pierro Do Mundo a dit…

Amen !

PS : Que cela vous plaise ou non, Monsieur MoyenMan, je ne pleurerai pas devant la Bande Annonce du nouveau Pixar !