Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
lundi 24 novembre 2008
When the Rain Begins to Fall / Jermaine Jackson & Pia Zadora
Hier, il faisait un temps tout pourri à Paris.
Alors que la neige tombait à gros flocons partout ailleurs pour couvrir la campagne de son blanc manteau comme dirait la Marraine, c'est de la gadoue qui tombait à paris pour couvrir la campagne de son merdique manteau comme dirait Moyenman.
Je regardais par la fenêtre ce temps nucléaire à la poésie toute Tchernobylesque lorsque je me suis dit que quand même, un poète tirerait quelque chose de chouette de cette vision apocalyptico-déprimante.
Regardez, la pluie a inspiré les plus grand, comme (et j'interromps ici le cours de mes pensées pour bien insister sur le fait que ce qui suit est un accident dramatique. Un affreux dérapage, un concours de circonstances incontrôlé.)
Les plus grands, me disais-je donc l'oeil rêveur, comme (chantant) "And When the rain begins To..." ok, stop, pourquoi est-ce que c'est la première chanson qui me vient sur le thème romantique "la pluie, ça mouille mais ça inspire les poètes"?
Il y en a plein d'autres, sapristi (sapristi n'ayant pas été utilisé depuis 1967, je tiens à remettre ce mot à la mode et lui redonner la place qu'il mérite au sein de la langue française. Sauvons les mots de la langue française est une initiative soutenue par Jean-Pierre Pernaut)
Il y en a plein d'autres donc disais-je comme le parapluie de brassens ou la gadoue ou que sais-je encore...
Et ben non, il faut que je me remette celle-ci en tête.
Et évidemment, impossible de me l'enlever du crâne par la suite.
Ce qui me pousse à une autre réflexion: pourquoi c'est toujours les chansons les plus pourries qu'on a en tête toute la journée.
J'aimerais bien balancer du Bach de tête ou connaitre toutes les chansons de Bob Dylan et Neil Young Ou Leonard Cohen et Brel par coeur.
Au lieu de ça, je recrache du Jermaine Jackson sans bafouiller et je suis incollable en Herbert Léonard et Sacha Distel...
Adimrez au passage le clip, croisement improbable de Mad-Max, Fame et la Fièvre du Samedi Soir. Epique!!
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3 commentaires:
C'est pas un pari ? genre avec Emilie ? En tout cas, tu vas lui faire plaisir, tu pouvais lui dédicacer...
ton post est drôle...
aujourd'hui il ne pleut plus, le soleil est revenu, mais comme dirait l'autre "le lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura jamais, chaque fois c'est pareil, c'est quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau..." (j'avoue, j'ai triché pour corriger les erreurs que j'avais faites...)
Je ne fais plus de paris, je perd toujours.
Effectivement, j'ai pensé à Miss-E pour cette chanson, vu qu'elle est fan, mais ce qui est décrit dans le Post est vraiment arrivé hier, donc d'une pierre deux coups.
Ooooh ! Merci ! Effectivement, je suis fan et je l'assume !!!
Tu as vu le magnifique "tricot" (ça aussi c'est un mot qu'on n'utilise plus assez alors que nos grands-mères pouvaient nous le rabâcher) que porte Jermaine ?
Mais le must au-delà de cette musique psychédélico-magnifique, c'est le summum de leur rebel-attitude :
les moustaches pour le camp des Jackson et les pompons blancs sur le guidon des motos du camp des Zadora...
Admirable, non ? Quelle tension ! Quel enjeu dramatique ce couple à la Roméo et Juliette : ils appartiennent à 2 camps ennemis et ne peuvent donc s'aimer. Je répète : je suis fan !!! :)
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