mardi 13 avril 2010

Wannabe in L.A. / Eagles of Death Metal



Je suis dans un tel état d'excitation mes amis, que je suis proche de la fission atomique.

Je dors 27 minutes par nuit, passant le reste du temps les yeux grands ouverts à chercher le désert par ma fenêtre, je n'écoute plus quand on me parle, je ne parle plus non plus, je vis dans un autre monde, je suis à 11 jours du départ pour la West Coast et, bizarrement, je ne pense qu'à ça.

(alors qu'il n'y a pas de raison, finalement, mon esprit devrait se concentrer sur des choses bien plus palpitantes comme la prochain disque de Christophe Maé ou l'intrigue, forcément géniale et palpitante elle-même, du prochain épisode de Joséphine, Ange gardien.

Je lis, relis, délis mes guides touristiques pour emmagasiner un max d'informations et j'écoute en boucle des compiles imaginaires que je me suis préparées pour me mettre dans les bain et pour les mettre dans l'automobile de la taille d'une couille de diplodocus que nous avons loué, si toutefois mes compagnons d'aventure acceptent...

Alors pour ne pas exploser comme une grenouille sous helium du fait de mon excitation, je fait un transfert musical et je me déhanche en folie sur le rock joyeux des Eagles of Death Metal.

Déjà parce que je pense qu'il y a pire pour passer le temps en attendant le décollage.

Ecouter Christophe Maé devant Joséphine, Ange gardien, par exemple.

Et ensuite parce que c'est au poil pour se coller dans une ambiance rockènerollesque de folie folle comme celle qu'on va rencontrer là-bas.

Parce que, oui, ça va groover sa reum et on va écumer les clubs de la cité des anges et de San Francisco (hein cousin-guitar-héro?) pour hululer "Hôtel California" (c'est un exemple, on pourrait aussi chanter California dreamin', par exemple, pour faire moins cliché...) saouls, mais avec entrain.

Et fausses notes.

Et oui, le ronronnement du moteur de notre voiture aux proportion godzillesques va couvrir tous les pets de mouches rôtés par les motocyclettes de ces baltringues de bikers et autres Hells Angels qui se lavent encore à la bière, croyant que c'est viril.

Et oui, ces mêmes baltringues risquent ensuite de me faire rentrer dans la boite à gants ou l'allume-cigare de notre véhicule.

M'en fout, c'est Rock'N Roll !!

Hell Yeah, L.A.

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