dimanche 13 février 2011

Please Remain Calm / Cloud Cult



Ce qui a de bien avec les dimanches, surtout quand on les passe au lit pendant que le ciel gris vous tire une gueule de 3 kilomètres de long, c'est que si on veut rester enfermé chez soi à rien faire, et bien on peut, c'est permis.

Je sais pas pour vous, mais moi, parfois, j'ai vachement besoin de ne rien faire.

M'arrêter deux secondes et profiter un peu de 2-3 trucs.
Non pas que j'ai une vie atroce de mineur de fond (j'en ai la descente, c'est déjà bien) ou de métallo, mais quand même, bouffer du RER, du travail et des angoisses, ça fatigue un peu.
Nerveusement surtout.

(je précise que je n'oserais jamais comparer mon rythme de travail à celui de gens pour qui c'est vraiment intense, comme mes parents ou Caro-Magnonne par exemple, ou des ouvriers aux 3x8, des artisans sans horaires, des paysans, et tout ce que les classes moyennes et ouvrières peuvent produire de pénibilité. J'ai la chance de ne pas avoir des gros trajets -3/4 d'heures, confort- et on a déjà vu plus pénible. Mais l'usure peut avoir d'autres formes plus pernicieuses et il est évident que lutter est fatigant.)

Alors aujourd'hui, revendiquant un peu de calme, j'ai quand même poussé le volume à 11 parce qu'il ne faut pas déconner non plus.

Et aujourd'hui, je vais trouver le calme devant un match à la télé.
Comme je dis chez moi, jour de tournoi, jour de joie.

Ce qui a de moche avec les dimanches, surtout quand on les a passés au lit pendant que le ciel gris vous tirait une gueule de 3 kilomètres de long, c'est que lorsqu'ils sont finis, on est pas forcément plus reposés.

1 commentaire:

Kiddie a dit…

Ce qu'il y a de bien avec les dimanches, c'est qu'ils peuvent ressembler à celui d'hier: plein de rien, plein de petits pas grand chose, de parties de Mario Smash Football, d'un japonais, d'un peu de bière, de l'attente du printemps -parcequemacourelleseratropbien - de rires, de quelques silences, de regards, de bavardages, de coups de fil à base de "t'es chez toi, je peux passer?" ou sa variante "hey on est chez moi, tu veux passer ?", et de la réponse heureusement invariable "bien sûr !",de temps qui s'étire sans qu'on ne pense au lundi, sans qu'on ne pense trop au samedi non plus, sans qu'on pense trop à rien en fait, et que même si on se mettait à penser, on se dirait juste qu'on est bien.
Ce qu'il y a de bien avec les dimanches, c'est qu'on peut les passer avec ses amis et les finir... heureux comme un dimanche.
non ?