lundi 31 mai 2010

The Hardest Way to make an Easy Living / The Streets



Il n'y a pas que du Hip-Hop Westside et Eastside et Seine Saint-Denis-Side, il y a aussi du Hip-Hop British Side.

Et il faut dire que oui, en Angleterre, il peut y avoir du bon Hip-Hop.

Oui, bon, c'est rare.

Mais Michael Geoffrey Skinner, aka The Streets (Et là, tout de suite, on comprend pourquoi il a pris un nom de scène, parce que s'appeler Michael-Geoffrey, pour un rappeur, ça le fait moyen, c'est comme si le chanteur d'un groupe de métal s'appelait Noël Flantier, ça ferait pas top sérieux.)

Alors donc ce bon The Streets, disais-je avant de digresser follement vers des errements et des moqueries sur les handicaps patronymiques, est sacrément doué avec sa musique bien cool qui met de bonne humeur dès les Lundis pour attaquer la semaine dans la joie et ses paroles qui, quand même, font réfléchir et remettent en perspective votre place dans la société, dans le monde, dans l'univers, même, oui rien que ça!

(Hop, voilà une nouvelle manière hype et très inrock's de fredonner intelligemment sous la douche, vous allez briller en société.)

Comme tout bon Anglais, il parle (forcément) de la condition de la classe ouvrière au Royaume-Uni, des aléas de la célébrité et de la vie dans les pubs.

Dans cette chanson, par exemple, il explique qu'être célèbre est la manière la plus dure d'avoir une vie facile. (oui, c'est profond.)

Et Michael-Geoffrey, non mais c'est pas possible de s'appeler comme ça The Streets a raison en plus.

Souvent, quand ça pourrait être finalement très facile, on s'arrange pour utiliser des chemins très très compliqués.

Je les prends tous les jours.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu as oublié de mentionner son magnifique accent qui éveille bien des choses en moi !!!

Miss-E