mercredi 26 mai 2010

Oh Me / Nirvana



Bon, ce n'est un secret pour personne, en ce moment, je vous avoue que je me sens un peu tristouille et légèrement déprimé.

Rien de bien grave, mais bon, quand même, j'ai la centrale nucléaire de catenom qui tourne en permanence dans mon crâne (et du coup, je dors 3 heures par nuit, ce qui est peu pratique pour se reposer...)

Et je me sens méchamment m'engluer dans une espèce de mélasse sombre et collante d'où non, je ne vois pas encore la sortie.

Mais comme je ne suis pas garçon à désespérer, je cherche des trucs, des tours de passe-passe et des illusions pour transformer un tunnel en ciel (presque) bleu.

Une chanson qui rappelle des chouettes souvenirs.

Avant, cet album (évidemment génial) de Nirvana, c'était relié à mon Lycée.
Un tuc pas top.
Franchement.

(oui, parce que si vous pensez avoir galéré au Lycée ou dans votre adolescence, c'est parce que je ne vous ai pas raconté mon lycée et mon adolescence...)

Et puis quand on a un petit coup de déprime, une bonne chanson bien mélancolique, ça fait du bien, ça ne vide pas la tête, ça ne rend pas joyeux pour un sou, mais ça donne une autre perspective et ça donne de l'espoir.

L'espoir qui ne m'a pas quitté mais qui se fait faible en ce moment.

Et si je me sens me désagréger petit à petit, si je sens que je perds une à une toutes les fondations que j'ai péniblement réussi à construire depuis quelques temps, je vais quand même tâcher de me débattre un petit peu, histoire de ne pas m'évanouir définitivement dans l'ombre.

C'est pour ça d'ailleurs que je ne me supporte plus des masses dans une glace en ce moment (en plus de ce physique qui me rapproche plus de Sim jeune que de Will Smith, sauf quand il mange des fruits de mer dans Hitch.).

Parce que je me laisse écraser.
Je me laisse disparaitre petit à petit sous une médiocrité que je vais finir par mériter.

Et il arrivera bien un jour où je n'aurai plus rien.

Et finalement, c'est presque pratique de n'avoir plus rien.

Ca m'ôtera toute excuse pour ne pas repartir plus loin.


Repartir au son de cette chanson qui a perdu pour moi toute la signification qu'elle pouvait avoir avant.

Finies les années noires de mon adolescence douloureuse.

Aujourd'hui cette chanson est attachée pour toujours à une route entre San Francisco et le parc du Yosémite, à 5 dans une auto...

Un truc chouette, quoi.

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